The rising tide of photographs Not drowning but waving?

Abstract

Concerns about the huge quantities of photographs circulating in digital networks have led some to proclaim that we are now drowning in images. This article surveys these anxieties by examining the work of artists who use photography’s scale, and juxtaposing this with other similar recent photographic practices. Placing such endeavours in historical context challenges received wisdom about the current photographic condition, thus promoting microhistorical methodologies as a means by which apocalyptic generalisations about mass practice can be nuanced.

Résumé

Les inquiétudes suscitées par l’immense quantité de photographies circulant dans les réseaux numériques ont incité certains à s’inquiéter d’un déluge en cours : nous serions en train de nous noyer dans les images. Cet article préconise de sonder cette anxiété en examinant le travail d’artistes dont les œuvres font usage de fonds photographiques énormes ou de stratégies analogues. Or, replacer ces ambitieuses propositions artistiques dans un contexte historique plus large nous conduit à remettre en cause maintes idées reçues que le monde contemporain entretient à l’égard de l’actuelle condition photographique. En définitive, les méthodologies microhistoriques s’avèrent de précieux outils pour contrecarrer les discours catastrophistes et nuancer les généralisations concernant les pratiques de la photographie de masse.