Résumés
Abstract
In two consecutive national elections a conservative, Ronald Reagan, was elected President of the United States. When Justice Lewis Powell announced his retirement during the late months of the Reagan administration, it was apparent that the President's last appointment could shift the ideology of the Court to conservatism for the first time since the presidency of Dwight Eisenhower. President Reagan's prior appointments, Sandra Day O'Connor and Antonin Scalia, had joined William Rehnquist, an appointee of President Nixon and Bryon White, an appointee of President Kennedy to comprise a vociferous minority of four in many instances, especially cases involving civil rights. The unexpected opportunity for the appointment of a conservative jurist caused great anxiety in the media and in the U.S. Senate, the later having confirmation power over presidential appointments to the Supreme Court.
This article examines the consequences of the Senate's confirmation of Justice Anthony Kennedy to the Supreme Court. The impact, which was immediate and dramatic, indicates that conservative ideology will predominate on major civil rights issues for the remainder of this century.
Résumé
Vers la fin du second mandat du président Reagan, le juge en chef Lewis Powell fit savoir qu'il se retirait. Il devenait dès lors évident que la dernière nomination qu'allait faire Monsieur Reagan risquait de changer l'idéologie dominante au sein de la Cour suprême en faisant pencher la balance du côté du conservatisme, pour la première fois depuis la présidence de Dwight Eisenhower.
Les juges Sandra Day O'Connor et Antonin Scalia, nommés précédemment par Monsieur Reagan, formaient en effet, en compagnie de William Rehnquist et Bryon White, nommés respectivement par les présidents Nixon et Kennedy, une minorité bruyante au sein de la Cour, qui se faisait entendre particulièrement dans les affaires de droits de la personne. Cette occasion inattendue donnée au président Reagan de nommer un cinquième juge conservateur inquiéta grandement les médias et aussi le Sénat qui doit ratifier les nominations à la Cour suprême.
L'article examine l'effet de la nomination du juge Anthony Kennedy. Cet effet, qui s'est manifesté de façon immédiate, indique que dans les affaires de droits de la personne l'idéologie conservatrice va dominer jusqu'à la fin du siècle.
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