Résumés
RESUME
Afin de mesurer l’attraction des deux grands réseaux d’enseignement du Québec — français et anglais — sur les différents groupes linguistiques (français, anglais, autres), l’auteur compare les données scolaires annuelles disponibles à une situation théorique où le choix de la langue d’enseignement n’aurait aucun effet à long terme sur le poids relatif des deux principales communautés linguistiques du Québec. L’indice d’attraction générale des écoles françaises et anglaises montre que, pour l’année scolaire 1980-1981, le réseau français accuse encore un déficit de 3 % tandis que le réseau anglais accueille toujours 21 % plus d’élèves que la situation théorique le permettrait. Bien que depuis 1979-1980 l’école française attire un peu plus d’enfants de langue maternelle anglaise que l’école anglaise reçoit d’élèves de langue maternelle française, l’école de la majorité demeure encore loin derrière celle de la minorité anglophone en ce qui a trait à la langue d’enseignement des Allophones. En effet, la proportion des Allophones étudiant en français ne dépasse pas encore 50 % de la population attendue tandis qu’on compte toujours 5 fois plus d’Allophones inscrits dans les écoles anglaises que ne le permettrait l’hypothèse retenue. Au rythme où évoluent les clientèles, ce n’est qu'à la fin de la présente décennie que les écoles françaises recevront un nombre d’élèves Allophones égal aux effectifs attendus.
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