Résumés
Résumé
Le texte suivant a pour but d'interroger les motivations américaines à promouvoir l'instauration d'une clause sociale venant garantir le respect de quelques droits fondamentaux des travailleurs au sein des accords commerciaux et financiers qu'ils contractent depuis la fin des années 1980. Nous y abordons I'ALENA et le projet d'intégration hémisphérique comme deux cas pour lesquels les États-Unis ont tenté - et tentent encore pour ce qui est de la ZLEA - d'adjoindre une clause sociale. Pour la majorité des commentateurs de la question, une telle disposition répondrait essentiellement à des motivations d'ordre protectionniste et parfois éthique, émanant surtout des groupes d'intérêt. Nous proposons plutôt une lecture de cette question axée sur les intérêts, et dans une moindre mesure, les idéaux, de politique internationale des États-Unis et tentons ainsi d'articuler une cohérence entre « unilatéralisme agressif » en matière économique et « élargissement démocratique » sur le plan diplomatique.
Abstract
The following text examines American motives in advocating a social clause that seeks to guarantee a number of fundamental labour rights under the trade and financial agreements the u.s. has signed since the late 1980s. NAFTA and the proposed Western Hemisphere Free Trade Area are discussed as two cases where the United States has tried - and is still trying in the case of the VVHFTA - to add a social clause. For most observers concerned with this issue, such a provision is essentially a response to protectionist and, in some cases, ethical motives held chiefly by special interest groups.
The author proposes a reading of this issue based on the interests and, to a lesser extent, the ideals of American international policy. He thus tries to describe how a unilaterally aggressive economic stance can be consistent with a diplomatic stance favouring the spread of democracy.
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