Résumés
Résumé
Face aux dysfonctionnements du système et au manque d’efficacité apparent des régimes internationaux de protection de l’environnement, la communauté internationale s’efforce, depuis 2001, d’élaborer les contours d’une réforme qui demeure élusive. Si le processus engagé par le pnue, l’onu et les initiatives franco-allemandes ont redynamisé le débat sur la gouvernance de l’environnement, les conditions ne sont pas réunies pour la mise en place d’un modèle plus centralisé. Les impasses actuelles et les progrès limités depuis le Sommet de Johannesburg de 2002 montrent la nécessité de réfléchir à des modes de gouvernance différents de ceux qui ont servi de modèle et s’avèrent des carcans plutôt que des moyens d’avancer vers la définition collective d’un bien commun en matière d’environnement.
Abstract
Confronted with institutional dysfunctions and with an obvious lack of efficiency of international environmental regimes, the international community has been actively engaged in a debate over the contours of a new system since 2001. Yet, success is not guaranted. Though recent initiatives by unep, the un, and the French and German governments have given larger dimensions and a new impetus to the debate on environmental governance, conditions are not yet in place for a more centralized system to develop. The current impasse and limited progress since the 2002 Johannesburg Summit suggest there is a need to think about new governance models which would be more reflective of the reality of the new international system and be directed towards a collective definition of a common environmental good.