Résumés
RÉSUMÉ
Des études récentes sur la composition minéralogique de sédiments argileux de la vallée du Saint-Laurent incluaient l'utilisation de la méthode du Chittick pour la détermination des quantités respectives de calcite et de dolomite. Lors d'essais préliminaires de calibration, il est apparu que la granulométrie de ces phases minérales pouvait grandement influencer les résultats. Afin de quantifier ce problème, plusieurs échantillons de granulométrie variée et contrôlée ont été dosés. La méthode du Chittick s'avéra alors très bonne pour le dosage de la teneur totale en carbonates mais faible pour le dosage individualisé de la calcite et de la dolomite en raison de sa forte sensibilité à la granulométrie des carbonates et à leur surface spécifique. Ainsi, les échantillons de dolomite pure ont montré une teneur apparente en calcite de 15 à 66%, selon leur granulométrie. L'addition d'une analyse chimique de la solution résiduelle obtenue au terme de l'essai permet toutefois d'obtenir les concentrations réelles de ces deux carbonates.
ABSTRACT
Recent work on the mineralogical composition of clayey sediments included the use of the Chittick method for determining the various amounts of calcite and dolomite in sediments. At the stage of preliminary calibration on pure minerals, it appeared clear that the grain size distribution of the particles tested was largely influencing the results. To evaluate this problem, numerous samples of the two minerals were prepared with various and controlled grain size distributions. The Chittick method was found adequate to obtain the total carbonate content but poor for evaluating individual phases, being very sensitive to the grain size distribution and to the specific surface area of the carbonate particles. However, the addition of a chemical analysis of the solution obtained after the test enables an exact determination of both phases.
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