Résumés
Résumé
Le nom d’une institution laïque, appelée Université Sainte-Anne, apparaît déjà comme un paradoxe. Pourtant, l’histoire de ce collège, fondé par les eudistes en 1890, explique l’appellation de l’établissement. Malgré sa laïcisation en 1971, le souvenir des fondateurs s’y maintient et le respect de leur mission se poursuit autrement dans le même lieu, qui est un véritable site du patrimoine religieux des Acadiens de la Nouvelle-Écosse. Toutefois, les autres éléments du patrimoine religieux acadien seront-ils aussi bien servis? Au fait, à qui appartient ce patrimoine? Au clergé et à l’Église, qui assurent les services pastoraux auprès des Acadiens, ou aux fidèles, qui défraient les coûts de construction et d’entretien de ce patrimoine? Sommes-nous en présence de lieux de culte ou de biens culturels? Ce sont les réponses à des questions de cette nature qui déterminent les principaux axes retenus pour guider la réflexion de ces jours de colloque.
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Parties annexes
Note biographique
Ethnologue et professeur titulaire à l’Université Sainte-Anne (Pointe-de-l’Église, Nouvelle-Écosse), Jean-Pierre Pichette est chargé des cours d’ethnologie au département des sciences humaines. Il a enseigné la littérature orale au département de folklore et d’ethnologie de l’Université de Sudbury (Ontario, 1981–2004) et, depuis septembre 2004, il occupe une chaire de recherche du Canada pour l’étude de l’oralité et des traditions populaires des francophonies minoritaires (Cofram) à l’Université Sainte-Anne, où il dirige également le Centre acadien.