Résumés
Abstract
A two-year field study conducted at the Potato Research Centre in Fredericton, New Brunswick, demonstrated a quantifiable residency time for Bacillus thuringiensis (Bt) susceptible adult Colorado potato beetles (Leptinotarsa decemlineata) in a Bt-transgenic potato field. Fifty percent of Bt-susceptible beetles released in a transgenic Russet Burbank (NewLeafTM) potato plot were recaptured 4 to 7 days after release compared to 7 to 11 days for beetles released in a non-transgenic control plot. Beetles survived for long periods of time (up to 31 days) on transgenic potatoes in spite of the crop's toxicity. A significant number of beetles dispersed from transgenic plots. Twenty-five and 30% of the beetles released in the Bt-transgenic plot were recaptured in border rows or trench traps outside the plot indicating a high level of dispersal activity. The long residency time and the high level of dispersal activity could increase the chances of development of a Bt-resistant beetle population. These findings are important to the development of a deployment strategy that will reduce the risk of build-up of Bt resistance in the beetle population.
Résumé
Une étude de deux saisons au Centre de recherches sur la pomme de terre, Fredericton, Nouveau-Brunswick, a démontré que les adultes du doryphore de la pomme de terre ( Leptinotarsa decemlineata) susceptibles au Bacillus thuringiensis (Bt) avaient un temps de résidence quantifiable dans une parcelle de pomme de terre Bt-transgénique. Cinquante pour cent des doryphores susceptibles au Bt relâchés dans une parcelle de pommes de terre Russet Burbank transgéniques (NewLeaf TM) ont été recapturés de 4 à 7 jours plus tard tandis que la même proportion de recapture des doryphores relâchés dans la parcelle témoin non-transgénique a eu lieu de 7 à 11 jours après le lâcher. En dépit de la toxicité des plantes, les doryphores ont survécu pendant un laps de temps appréciable (jusqu'à 31 jours) dans la parcelle de pommes de terre transgéniques. De 25 à 30 % des doryphores relâchés dans la parcelle de pommes de terre Bt-transgéniques furent recapturés sur des plants-pièges ou dans des pièges-fosse en dehors de cette parcelle, ce qui démontre un niveau élevé de dispersion. La durée du temps de résidence et le haut niveau de dispersion pourraient permettre le développement d'une population de doryphores résistante à la pomme de terre Bt-transgénique. Nos résultats sont utiles pour le développement d'une stratégie de déploiement de la pomme de terre Bt-transgénique qui réduit les risques de résistance au Bt chez le doryphore de la pomme de terre.