Résumés
Abstract
The international legal system in place since 1945 is based on two core principles: the repudiation of violence as a means of political action, and the protection of fundamental human rights and freedoms. It reflects the conviction that threats to international peace and security are best addressed collectively, through the procedures and institutions established for that purpose. The reality brought to the fore in the aftermath of September 11th, 2001 is very different. This paper argues that the military intervention in Afghanistan and other anti-terrorism measures undertaken by states have revealed a profound disregard for the principles and standards of international law. Far from constituting an effective response to current security concerns, the resort to force in a manner neither in keeping with the legal criteria for self-defense nor authorized by the UN Security Council, coupled with excessive restrictions of human rights, poses a threat to the very essence of the present international legal order. The paper makes a case for international law as basis for the conduct of international relations and framework for political decision-making, arguing that it is in the interest of all that those involved in political processes accept and implement its standards and principles. The paper specifically addresses the way in which international law applies to states’ efforts to respond to crimes such as those of September 11th and emphasizes the need to strengthen the rule of law not only as a sine qua non for any effective anti-terrorism strategy, but also as a matter of national self-interest.
Résumé
Le système juridique international mis en place depuis 1945 est fondé sur deux principes fondamentaux : le rejet de la violence comme moyen d’action politique et la protection des droits humains et libertés fondamentales. Ceci reflète la conviction qu’il est préférable de combattre collectivement les menaces à la paix et à la sécurité internationale, et ce par l’entremise des procédures et institutions établies à cet effet. La réalité depuis le 11 septembre 2001 est pourtant très différente. En effet, l’intervention militaire en Afghanistan et d’autres mesures anti-terroristes entreprises par les États ont révélé un profond mépris des principes et standards du droit international. Loin de constituer une réponse efficace aux problèmes de sécurité actuels, le recours à la force sans respecter les critères légaux de légitime défense et sans autorisation par le Conseil de sécurité de l’ONU, joint à des restrictions excessives aux droits humains, pose une menace à l’essence même de l’ordre juridique international. Cet article plaide en faveur du droit international comme base de conduite des relations internationales et comme cadre pour la prise de décisions politiques, soutenant qu’il est dans l’intérêt de tous les acteurs politiques d’accepter et de mettre en œuvre ces standards et principes. Cet article s’adresse spécifiquement à la manière dont le droit international s’applique aux efforts des États en réponse aux crimes tel celui du 11 septembre et souligne le besoin de renforcer la règle de droit non seulement en tant que condition sine qua non afin d’assurer une stratégie efficace anti-terroriste, mais aussi comme problématique d’intérêt national.
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