Résumés
Résumé
Pour contrer l'effet dévastateur des maladies contagieuses et de la mortalité infantile sur la population québécoise — et spécialement la population ouvrière — divers organismes mettaient sur pied au début du siècle un programme de formation d'hygiénistes (médecins et infirmières) à l'Université de Montréal. Les écoles ainsi créées s'inscrivaient dans le courant international de la santé publique qui se développait parallèlement et distinctement de la médecine clinique. Ces programmes prirent de l'ampleur avec la création de l'École d'hygiène en 1945, diversifiant la formation offerte. Dans le courant de réintégration de la médecine clinique et de la médecine préventive des années 60, la formation des hygiénistes se transforma et perdit l'autonomie qui l'avait caractérisée. Cette évolution, qui s'étend sur une période de soixante ans, s'inscrit à la fois dans le schisme entre curatif et préventif, à l'échelle internationale, et dans le développement du champ scientifique québécois.
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