F. A. Dahms
p. 3–19
Notice
Résumé
Malgré la centralisation de la population et de l’activité économique depuis cent ans, les villages et les hameaux de la région de Guelph ne sont point « morts » De nouvelles fonctions viennent remplacer celles qui disparaissent; en même temps, l’emploi croissant de l’automobile a amené une prolifération de stations-service, et une diversité économique plus large dans les centres les plus importants. La population de plusieurs petits villages d’un accès facile aux villes et leurs emplois s’est accrue de ceux qui font la navette. Si le prix du pétrole continue à monter, beaucoup de petits centres pourront connaître de nouveau une croissance plus lente et une économie relativement stagnante.
Diana J. Middleton et David F. Walker
p. 20–46
Notice
Résumé
N’ayant pas réussi à imposer Hamilton comme centre important de commerce de gros, les hommes d’affaires de la ville s’intéressèrent de plus en plus au secteur de la manufacture. Les politiques du Conseil municipal favorisèrent extrêmement cette concentration, notamment de 1891 à 1911, période examinée dans cette étude. On montre toutefois que les manufacturiers eux-mêmes ne jouèrent qu’un rôle secondaire au Conseil. Aucun des promoteurs-clé des politiques favorisant le développement à Hamilton n’était manufacturier, malgré le fait que ces politiques avaient pour but d’abord de stimuler la manufacture. C’étaient plutôt des professionnels ayant des intérêts d’affaires à la tête du mouvement, soutenus surtout par les marchands.
Alexander Bruce Kilpatrick
p. 47–109
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Résumé
Bien que l’année 1905 marquât une transition importante dans la vie politique des anciens Territoires du Nord-Ouest, dans les villes de l’Alberta on portait son attention non sur les grandes questions posées par l’octroi du statut de province à la région, mais plutôt sur la compétition de plusieurs communautés pour le titre de capitale provinciale. Des boosters ambitieux à Red Deer, à Calgary, à Edmonton, à Medicine Hat et dans une foule de moindres centres (Banff par exemple) aspiraient à la qualité de capitale pour leur propre ville, voire même village, comme symbole de son importance croissante et pour aider à une promotion ultérieure. Durant l’amère campagne pour devenir capitale qui suivit les élections fédérales de 1904, plusieurs facteurs furent invoqués, y compris la situation géographique, les perspectives futures et les activités commerciales des divers rivaux. Aucun de ces éléments ne se révéla décisif au moment critique. Le vainqueur, Edmonton, dut son triomphe en mesure presque égale, d’abord aux actions persistantes et agressives de ses boosters, et ensuite à l’insuffisance ou aux défauts des promoteurs de ses concurrents. Comme les boosters de Red Deer, de Banff, de Medicine Hat et de Calgary devaient l’apprendre, le succès dans la quête pour la capitale dépendait de bien autre chose que du désir. En utilisant leurs partisans politiques aux niveaux fédéral et provincial, et en poussant leur ville devant l’opinion publique, les boosters d’Edmonton donnèrent à leurs émules une leçon qu’ils n’allaient pas oublier de sitôt.