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761.Plus d’information
Depuis une dizaine d'années, les cultural studies sont apparues dans le paysage universitaire et intellectuel de la francophonie. Elles y sont autant l'objet d'une préoccupation parfois craintive que d'enthousiastes initiatives d'intégration universitaire et disciplinaire. L'objectif de cet article est d'examiner ce que les chercheurs de la francophonie « font avec » les cultural studies et « disent à leur propos ». Considérant que les cultural studies possèdent des trajectoires historiques diverses selon les lieux et les époques où elles sont — et furent — mobilisées, et que les discours sur ces trajectoires ont constamment participé à leur perpétuelle redéfinition, faisant de ses discours une partie tout aussi importante des cultural studies que le projet en lui-même, la première partie de l'article est consacrée au développement des cultural studies dans l'espace anglophone depuis cinquante ans. La seconde partie porte sur la situation francophone des cultural studies, depuis leur apparition au Québec dans les années 1980 jusqu'à leur convocation en Europe francophone ces dernières années. Ce portrait historique et analytique permet d'évaluer les modalités de réception actuelle des cultural studies dans la francophonie. Cette adoption s'avère encore bien restreinte, réservée et conflictuelle. La diversité des lieux où elles sont accueillies dans la francophonie, la résistance disciplinaire à leur égard, mais également les espoirs — démesurés? — que la jeune génération semble y mettre, sont des manifestations qui ne peuvent vraiment être expliquées qu'en prenant en compte la complexité de la société française. Cet article présente quelques-unes de ces manifestations qui, à leur tour, participent à la redéfinition permanente des cultural studies, selon l'hypercontextualisation qui les particularise.
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767.Plus d’information
RésuméLa présente contribution s'intéresse aux défis auxquels se mesure le théologien qui assume la charge d'animer et de diriger une institution de formation théologique, afin de la situer dans l'Église et dans l'Université dans le contexte d'une société en changement. Voilà une forme de la pratique théologique ou une autre modalité du service de la théologie que le professeur et doyen émérite René-Michel Roberge a accepté de remplir pendant une période importante de sa vie, à la suite d'une carrière d'enseignant et de chercheur. En relisant cet itinéraire d'un professeur devenu administrateur de son institution de formation sans cesser d'être aussi un théologien, on trouve de bons indicateurs pour comprendre l'évolution du projet théologique dans une société en changement et pour être en mesure d'inscrire la parole théologienne dans l'espace public aujourd'hui.
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