Abstracts
Résumé
Cet article analyse et évalue empiriquement l’effet des conséquences liées à l’existence des frontières nationales des pays de l’Afrique centrale sur son commerce interne. À partir de la méthode du pseudo-maximum de vraisemblance, nous estimons une équation de gravité, dérivée d’un modèle fondé théoriquement. Toutes choses égales par ailleurs, en moyenne, sur la période 1995-2010 en Afrique centrale, nos résultats montrent que la mauvaise qualité des infrastructures bilatérales, la petite taille des pays et les différences de richesse entre paires de pays, inhérentes à l’existence de frontières nationales, diminuent le commerce bilatéral de 15 %, 26 % et 19 % respectivement. Nous mettons également en évidence que ces facteurs expliquent une partie de l’effet frontière relevé dans la littérature. Ces résultats sont robustes au type de secteur considéré, à la diversification, à la volatilité des changes, aux conflits armés ainsi qu’au changement de mesure de distance.
Abstract
This paper empirically analyzes and evaluates the effect of the consequences linked to the existence of Central Africa’s countries national borders on its internal trade. From the pseudo-maximum likelihood method, we estimate a theoretically grounded gravity equation. Ceteris paribus, on average from 1995 to 2010 in Central Africa, our results show that the bad quality of bilateral infrastructure, the small size of nations and wealth differences between pairs of countries, linked to the existence of national borders, reduce the bilateral trade respectively by 15%, 26% and 19%. They also show that these factors account for part of the level of border effect mentioned in the literature. These results are robust to the type of sector concerned, to diversification, to exchange rate volatility, to armed conflict and the change of distance measure.
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