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Dans le numéro d’octobre 1965, nous avons fait paraître la première partie d’un travail fait par le comité d’étude des termes de médecine et intitulé « Glossaire d’assurances sociales ». Voici la seconde tranche, le lexique, où l’on part du terme anglais pour donner l’équivalent français. À nouveau, nous tenons à féliciter ces médecins qui veulent doter un domaine relativement nouveau d’un vocabulaire précis, bien étudié et qui s’efforcent de rendre dans la langue de chacun le sens des mots que l’on emploie. Leur initiative est à citer en exemple dans un pays ou la coexistence de deux langues rend difficile la situation linguistique.
En présentant leur mémoire au gouvernement, les membres du Comité se sont exprimés ainsi :
« Le Comité, qui a pris naissance il y a deux ans, s’est donné comme objectif la restauration de la langue et de la pensée française dans le milieu médical et hospitalier québécois. Il est formé de médecins, de spécialistes en administration hospitalière, d’infirmières, de diététiciennes, d’archivistes, de bibliothécaires et de traductrices médicales. Il s’honore du patronage de plusieurs organismes professionnels comme le Collège des médecins et chirurgiens, l’Association des médecins de langue française, la Fédération des omnipraticiens du Québec, la Société médicale de Montréal et la Société médicale de Québec. Il a établi des relations avec le Comité de linguistique de Radio-Canada et avec des organismes similaires en France comme le Comité d’étude des termes médicaux français. Dès sa création, il a sollicité et obtenu l’appui de l’Office de la langue française, et c’est en collaboration avec ce dernier qu’il a préparé un glossaire des termes médico-hospitaliers et un lexique anglais-français des assemblées délibérantes. »
Comme on peut le constater, il y a là un désir manifeste d’être utile. C’est dans cet esprit également que le Comité a bien voulu nous donner l’autorisation de reproduire son texte. A