Abstracts
Abstract
This paper analyzes the incentives induced by a formula to fund universities based primarily on enrolment. Using a simple game theoretical framework, we argue that inherently those formulas lower the funding per student. We argue that if the funding value differs by enrolment type, it introduces incentives to substitute enrolment where most profitable. We use these results to discuss the 2018 funding formula changes in Québec. Québec’s latest reform is an attempt to reduce substitution effects and increase graduate enrolment. We provide simulations of the reform’s redistributive effects. With the formula change, some universities have structural advantages over others. Whilst the reform, on a short-term basis, deploys a mechanism to mitigate these advantages, on a long-term basis the effect introduces a larger gap between Québec higher-education institutions.
Résumé
Cet article analyse les incitatifs induits par une formule de financement des universités basées principalement sur les inscriptions universitaires. En nous appuyant sur des modèles simples de théorie des jeux, nous argumentons que ce type de formule réduit le financement par étudiant. Nous montrons également qui si la pondération des effectifs étudiants varie d’une discipline à l’autre, les universités ont des incitatifs à substituer leurs effectifs vers les programmes « payants ». Nous utilisons ces résultats pour discuter des changements faits en 2018 à la formule québécoise de financement des universités. Cette réforme vise à réduire les effets de substitution et à augmenter les effectifs au troisième cycle. Nous simulons la réforme pour montrer ses effets redistributifs entre établissements. Avec la nouvelle formule, des universités deviennent structurellement avantagées. Bien que des mécanismes de court-terme atténuent ces avantages, les effets de long-terme introduisent des écarts importants entre institutions universitaires.
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