Abstracts
Résumé
La toute dernière supplique, que, avant de mourir, Socrate adresse à Criton, est étonnante : « nous devons un coq à Asclèpios ». D’où notre intérêt de creuser cette énigme, à l’aide de Platon et de Nietzsche. Grâce au Phédon, Platon nous offre le loisir d’assister à la toute dernière journée de la vie de Socrate et de participer en esprit à son dialogue avec ses disciples. En cours de route, nous apprendrons les vertus thérapeutiques et les effets toxiques de la ciguë, qui causera la mort de Socrate. Le culte d’Asclèpios, dieu de la médecine, vénéré à Epidaure, nous donne la clé de la symbolique du coq. Après avoir présenté l’interprétation de la mort de Socrate par Nietzsche, nous confronterons deux manières d’affronter la mort, celle de Socrate selon les justifications de la raison et celle de Nietzsche selon la vérité du corps.
Mots-clés :
- mort,
- corps,
- Socrate,
- Nietzsche
Abstract
Socrates, before dying, addresses a surprising petition to Crito, “we owe a cock to Asclepius”. It is this enigmatic statement that is explored with recourse to Plato and Nietzsche in this paper. With the Phaedo, Plato offers us the chance to be present on the last day of Socrates’s life and to participate, in spirit, in the dialogue with his disciples. The cult of Asclepius, god of medicine, venerated in Epidauros, provides us with the key to the symbolism of the cock. After presenting the interpretation of the death of Socrates by Nietzsche, we will contrast two perspectives for dealing with death: one by Socrates, through the justifications of reason and one by Nietzche, truth according to the body.
Keywords:
- death,
- body,
- Socrates,
- Nietzsche
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