Volume 41, Number 1, 2014
Table of contents (9 articles)
Front Matter
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Front Matter
pp. i–iii
Professional Affairs
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Legal and Ethical Responsibilities of Geoscientists in Environmental Geology
Raymond Reichelt
pp. 1–4
AbstractEN:
Professional geoscientists, including those practicing environmental geoscience, have definite and definable legal and ethical responsibilities. These obligations apply to environmental geoscientists working as consultants, academics, regulators or environmental managers. Environmental geoscientists are obliged to be aware of and obey all federal, provincial and municipal laws and regulations applying to professional geoscientists. As well as the provincial engineering and geoscience acts, a variety of additional guidelines and professional standards apply to the professional geoscientist. These include criminal, labour, and business law as well as environmental acts and regulations. Governments, professional associations and private standards agencies, such as the Canadian Standards Association and the American Society for Testing and Materials, have also issued relevant guidelines and standards.
FR:
Les géoscientifiques professionnels, incluant ceux qui pratiquent en géosciences de l’environnement, ont des responsabilités légales et éthiques définies et définissables. Ces obligations s'appliquent aux géoscientifiques de l’environnement qu’ils travaillent comme experts-conseils, universitaires, ou pour des organismes de réglementation ou comme gestionnaires en environnement. Les géoscientifiques en environnement sont tenus de connaître et de respecter toutes les lois et règlements fédéraux, provinciaux et municipaux applicables aux géoscientifiques professionnels. En plus des lois provinciales régissant la pratique des ingénieurs et des géoscientifiques, les géoscientifiques doivent aussi se soumettre à une variété de lignes directrices et de normes supplémentaires touchant leur pratique. Ces dernières concernent notamment les champs du droit pénal, du droit du travail, le droit des affaires ainsi que les lois et règlements en environnement. Les gouvernements, les associations professionnelles et les organismes privés de normalisation, comme l'Association canadienne de normalisation et l'American Society for Testing and Materials, ont également édicté des lignes directrices et des normes pertinentes.
Harold Williams Series
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Ediacaran–Middle Paleozoic Oceanic Voyage of Avalonia from Baltica via Gondwana to Laurentia: Paleomagnetic, Faunal and Geological Constraints
J. Duncan Keppie and D. Fraser Keppie
pp. 5–18
AbstractEN:
Current Ediacaran–Cambrian, paleogeographic reconstructions place Avalonia, Carolinia and Ganderia (Greater Avalonia) at high paleolatitudes off northwestern Gondwana (NW Africa and/or Amazonia), and locate NW Gondwana at either high or low paleolatitudes. All of these reconstructions are incompatible with 550 Ma Avalonian paleomagnetic data, which indicate a paleolatitude of 20–30ºS for Greater Avalonia and oriented with the present- day southeast margin on the northwest side. Ediacaran, Cambrian and Early Ordovician fauna in Avalonia are mainly endemic, which suggests that Greater Avalonia was an island microcontinent. Except for the degree of Ediacaran deformation, the Neoproterozoic geological records of mildly deformed Greater Avalonia and the intensely deformed Bolshezemel block in the Timanian orogen into eastern Baltica raise the possibility that they were originally along strike from one another, passing from an island microcontinent to an arc-continent collisional zone, respectively. Such a location and orientation is consistent with: (i) Ediacaran (580–550 Ma) ridge-trench collision leading to transform motion along the backarc basin; (ii) the reversed, ocean-to-continent polarity of the Ediacaran cratonic island arc recorded in Greater Avalonia; (iii) derivation of 1–2 Ga and 760–590 Ma detrital zircon grains in Greater Avalonia from Baltica and the Bolshezemel block (NE Timanides); and (iv) the similarity of 840–1760 Ma TDM model ages from detrital zircon in pre- Uralian–Timanian and Nd model ages from Greater Avalonia. During the Cambrian, Greater Avalonia rotated 150º counterclockwise ending up off northwestern Gondwana by the beginning of the Ordovician, after which it migrated orthogonally across Iapetus to amalgamate with eastern Laurentia by the Late Ordovician–Early Silurian.
FR:
Les reconstitutions paléogéographiques courantes de l’Édiacarien–Cambrien placent l’Avalonie, la Carolinia et la Ganderia (Grande Avalonie) à de hautes paléolatitudes au nord-ouest du Gondwana (N-O de l’Afrique et/ou de l’Amazonie), et placent le N-O du Gondwana à de hautes ou de basses paléolatitudes. Toutes ces reconstitutions sont incompatibles avec des données avaloniennes de 550 Ma, lesquelles indiquent une paléolatitude de 20–30ºS pour la Grande Avalonie et orientée à la marge sud-est d’aujourd’hui sur le côté nord-ouest. Les faunes édicacariennes, cambriennes et de l’Ordovicien précoce dans l’Avalonie sont principalement endémiques, ce qui permet de penser que la Grande Avalonie était une île de microcontinent. Sauf pour le degré de déformation édiacarienne, les registres géologiques néoprotérozoïques d’une Grande Avalonie légèrement déformée et ceux du bloc intensément déformé de Bolshezemel dans l’orogène Timanian dans l’est de la Baltica soulèvent la possibilité qu’ils aient été à l’origine de même direction, passant d’une île de microcontinent à une zone de collision d’arc continental, respectivement. Un tel emplacement et une telle orientation sont compatibles avec: (i) un contexte de collision crête-fosse à l’Édiacarien (580–550 Ma) se changeant en un mouvement de transformation le long du bassin d’arrière-arc; (ii) l’inversion de polarité de marine à continentale, de l’arc insulaire cratonique édicarien observé dans la Grande Avalonie; (iii) la présence de grains de zircons détritiques de 1 à 2 Ga et 760–590 Ma de la Grande Avalonie issus de la Balti-ca et du bloc Bolshezemel (N-E des Timanides); et (iv) la similarité des âges modèles de 840–1760 Ma TDM de zircons détritiques pré-ourallien-timanien, et des âges modèles Nd de la Grande Avalonie. Durant le Cambrien, la Grande Avalonie a pivoté de 150° dans le sens antihoraire pour se retrouver au nord-ouest du Gondwana au début de l’Ordovicien, après quoi elle a migré orthogonalement à travers l’océan Iapetus pour s’amalgamer à la bordure est de la Laurentie à la fin de l’Ordovicien– début du Silurien.
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The Timing of Strike-Slip Deformation Along the Storstrømmen Shear Zone, Greenland Caledonides: U–Pb Zircon and Titanite Geochronology
Benjamin W. Hallett, William C. McClelland and Jane A. Gilotti
pp. 19–45
AbstractEN:
The Storstrømmen shear zone (SSZ) in the Greenland Caledonides is widely interpreted to have formed in a transpressional regime during sinistral, oblique collision between Baltica and Laurentia in the Silurian to Devonian. New mapping of the SSZ at Sanddal documents a 100 m thick, greenschistfacies mylonite zone cutting the eclogite to amphibolite-facies gneiss complex. We present U–Pb ion probe geochronology on zircon and titanite from a variety of lithologies that shows the SSZ was active from late Devonian to the Carboniferous (at least until 350 Ma). The age of thrusting in the foreland is not well known, but must be younger than the age of eclogite-facies metamorphism at ~400 Ma. It is, therefore, possible that contraction is the same age as strike-slip motion, and that transpression is a viable model. The timing of the SSZ is synchronous with dextral strike-slip displacement on the Germania Land deformation zone. Simultaneous displacement on sinistral and dextral, conjugate shear zones suggests that the SSZ is part of a strikeslip fault system that led to lateral escape of material northward (present day coordinates) during the waning stages of plate convergence between Laurentia and Baltica.
FR:
La zone de cisaillement de Storstrømmen (SSZ) dans les Calédonides du Groenland est généralement comprise comme ayant été formée durant un régime de transpression sénestre lors de la collision oblique entre Baltica et Laurentie, du Silurien au Dévonien. Une nouvelle cartographie de la SSZ à Sanddal décrit une zone de 100 m d’épaisseur de mylonite au faciès des schistes verts qui recoupe un complexe de gneiss au faciès éclogite à amphibolite. Notre analyse géochronologique par sonde ionique U–Pb sur zircon et titanite sur diverses lithologies, montre que la SSZ a été active de la fin du Dévonien jusqu’au Carbonifère (au moins jusqu’à 350 Ma). L’âge du chevauchement dans l’avant-pays n’est pas bien connue, mais il doit être plus jeune que le métamorphisme au faciès d’éclogite à ~400 Ma. Il est donc possible que la contraction soit du même âge que le mouvement de coulissage, et que la transpression soit un modèle viable. La chronologie de la SSZ est synchrone au mouvement de coulissage dextre de la zone de déformation de Germania Land. Les déplacements simultanés, sénestre et dextre, sur des zones de cisaillement conjuguées permettent de penser que la SSZ fait partie d’un système de décrochement qui a engendré une éjection latérale de matériau vers le nord (selon les coordonnées actuelles) durant les stades de convergence des plaques Laurentie et Baltica.
Series
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Igneous Rock Associations 12: A Geologist’s Look at Archaeological Ceramics and Glass
J. Victor Owen and John D. Greenough
pp. 46–56
AbstractEN:
Ceramics and glass represent synthetic metamorphic rocks and obsidian, respectively. Consequently, it is not surprising that many archaeologists have collaborated with geologists on projects dealing not only with lithic artifacts, but with ceramic and glass objects as well. This paper presents an overview of these latter two materials from a geological perspective, considering in turn how they are characterized and classified, their ages constrained, provenance and in some instances use determined, and how they were made.
FR:
La céramique et le verre représentent respectivement des roches métamorphiques et l’obsidien synthétiques. En conséquence, il n’est pas étonnant que beaucoup d’archéologues aient collaboré avec des géologues sur des projets traitant non seulement des objets façonnés lithiques, mais également des objets en céramique et en verre. Ce document présente un aperçu de ces derniers deux matériaux d’une perspective géologique, considérant comment ils sont caractérisés et classifiés, leurs âges, provenances et emploies parfois déterminés, et comment elles ont été faites.
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Igneous Rock Associations 13: Focusing on the Central American Subduction Zone
James A. Walker and Esteban Gazel
pp. 57–74
AbstractEN:
Central America has recently been an important focus area for investigations into the complex processes occurring in subduction zones. Here we review some of the new findings concerning subduction input, magma production and evolution, and resultant volcanic output. In the Nicaraguan portion of the subduction zone, subduction input is unusually wet, likely caused by extensive serpentinization of the mantle portion of the incoming plate associated with bending-related faulting seaward of the Middle America trench. The atypical influx of water into the Nicaraguan section of the subduction zone ultimately leads to a regional maximum in the degree of mantle melting. In central Costa Rica, subduction input is also unusual in that it includes oceanic crust flavored by the Galapagos plume. Both of these exotic subduction inputs are recognizable in the compositions of magmas erupted along the volcanic front. In addition, Nicaraguan magmas bear a strong chemical imprint from subducting hemipelagic sediments. The high-fieldstrength- element depletions of magmas from El Salvador through Costa Rica are related to local variations in the depth to the subducting Cocos plate and, therefore, to segmentation of the volcanic front. Minor phases, probably amphibole or rutile, control these variable depletions. Silicic magmas erupted along the volcanic front exhibit the same along-arc geochemical variations as their mafic brethren. This and their mantle-like radiogenic isotopic compositions suggest the production of juvenile continental crust all along the Central American subduction zone. Punctuated times of enhanced magmatic input from the mantle may aid in crustal development.
FR:
L’Amérique centrale a récemment été le lieu de recherches sur les processus complexes se produisant dans les zones de subduction. Ici nous passons en revue certaines découvertes sur nature des intrants de subduction, la production et l’évolution des magmas, ainsi que les extrants volcaniques résultants. Dans le segment nicaraguayen de la zone de subduction, les intrants de subduction sont exceptionnellement humides, probablement à cause de la serpentinisation généralisée de la portion mantélique de la plaque en subduction, fissurée par flexure dans partie marine de la fosse océanique de l’Amérique centrale. L'afflux atypique en eau dans le segment nicaraguayen de la zone de subduction induit ultimement un maximum régional de la proportion de fusion du manteau. Dans la portion centrale du Costa Rica l’intrant de subduction est lui aussi atypique en ce qu’il comprend une croûte océanique teintée par le panache des Galápagos. Ces deux intrants de subduction atypiques sont répercutés dans la composition des magmas éjectés le long du front volcanique. En outre, les magmas nicaraguayens affichent une forte empreinte chimique héritée des sédiments hémipélagiques en subduction. Les appauvrissements en éléments à fortes liaisons atomiques des magmas, du El Salvador jusqu’au Costa Rica, sont liés à des variations localisées de la profondeur de la plaque en subduction de Cocos, et donc, à la segmentation du front volcanique. Des phases mineures, probablement amphibole et rutile, déterminent ces appauvrissements variables. Les magmas siliceux éjectés le long du même front volcanique montrent les mêmes variations géochimiques le long de l’arc que leur contrepartie mafique. De plus, les compositions radiogéniques de leurs contreparties mantéliques évoquent la Geoscience Canada, production d’une croûte continentale juvénile le long de la zone de subduction de l’Amérique centrale. Des épisodes d’accroissements ponctuels des intrants magmatiques du manteau peuvent contribuer au développement d’une croûte.
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Modern Analytical Facilities 2: A Review of Quality Assurance and Quality Control (QA/QC) Procedures for Lithogeochemical Data
Stephen J. Piercey
pp. 75–88
AbstractEN:
Quality assurance and quality control (QA/QC) are critical components of modern analytical geochemistry. A properly constructed QA/QC program identifies both the source of analytical error and provides a means of establishing confidence in and assessing limitations of analytical data. A QA/QC program involves monitoring precision, accuracy, and potential contamination from sampling to analysis. Precision can be monitored via the systematic insertion of sample, pulp, and analytical duplicates, and reference materials; the resulting data are subsequently evaluated using scatterplots, statistical tests (e.g. % relative standard deviation), Thompson-Howarth plots, and the average coefficient of variation (CVavg (%)). Accuracy is determined through the submission of reference materials and monitored using statistical tests (e.g. % relative difference, ttest) and Shewart control charts. Blanks test contamination and results are monitored using Shewart control charts.
FR:
L’assurance de la qualité et le contrôle de la qualité (AQ-CQ) sont deux composantes essentielles à la géochimie analytique moderne. Un programme AQ-CQ bien conçu défini à la fois la source de l’erreur d’analyse et un moyen d’établir la confiance et d’évaluer les limites des données analytiques. Un programme AQ-CQ comprend le contrôle de la précision, de l’exactitude et de la contamination potentielle, de l’étape d’échantillonnage à l’analyse. La précision peut être contrôlée via l’insertion systématique d’échantillon, de pulpes, et de doublons d’analyse, et de matériaux de référence; les données obtenues sont ensuite évaluées en utilisant des diagrammes de dispersion, des tests statistiques (pourcentage d’écart type relatif, par ex.), des courbes de Thompson-Howarth, et des coefficients de variation moyens (CVm (%)). La précision est déterminée par la soumission de documents de référence et de contrôle par des tests statistiques (différence relative en %, t-test, par ex.) et des graphiques de contrôle de Shewhart. La contamination d’essais à blanc et les résultats sont contrôlés par des graphiques de contrôle Shewhart.
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Remote Predictive Mapping 5: Using a Lidar Derived DEM to Test the Influence of Variable Overburden Thickness and Bedrock on Drainage and Basin Morphology
Tim L. Webster, John C. Gosse, Ian Spooner and J. Brendan Murphy
pp. 89–104
AbstractEN:
A 4–m lidar digital elevation model (DEM) provides sufficient resolution to examine the impact of variable till cover on the incision history of multiple small (5 km2) catchments in eastern Canada. The study site was selected because it has homogeneous bedrock geology that dips parallel to the land surface, is tectonically stable, has undergone common base level changes, and has a common ice history, with variable overburden thickness, from thin cover in the west to thick cover in the east. Basin morphometrics were compared for similar-size basins that have variable till cover thicknesses. Basins with thicker till cover are wider and show differences in hypsometries compared to those where till cover is thin. Two basins representing end members of till thickness were measured for stream discharge and water chemistry. Thick till (> 1 m) on the eastern half of North Mountain retards infiltration sufficiently to promote overland flow and accelerate incision relative to areas with thinner till. Till thickness and continuity therefore are expected to impede the achievement of steadiness and may also delay stream power law relationships in larger catchments until till cover has been effectively eroded.
FR:
Un modèle altimétrique numérique (MAN) par lidar 4 m offre une résolution suffisante pour étudier l'impact des divers dépôts de till sur l'histoire de l'érosion linéaire de multiples petits (5 km2) bassins versants dans l'Est du Canada. Le site d'étude a été choisi parce que sa géologie est homogène et que son pendage est parallèle à la surface du sol, qu’il est tectoniquement stable, qu’il a subi des changements similaires du niveau de base d’érosion, de même qu’ une histoire glaciaire similaire, avec une épaisseur de mort-terrain variable, d’une couverture mince à l'ouest jusqu'à une couverture épaisse à l'est. La morphométrie du bassin a été comparée à celle de bassins de taille semblable aux épaisseurs de till variables. Les bassins aux couvertures de till plus épaisses sont plus larges et montrent des différences hypsométriques comparé à ceux aux couvertures minces. Deux bassins représentant les termes extrêmes de l'épaisseur du till ont été mesurées quant au débit du courant et à la chimie de l'eau. Les till épais (>1 m) sur la moitié est du mont Nord retardent l'infiltration, ce qui favorise l'écoulement en surface et accélèrent l’érosion linéaire par rapport aux zones couvertes de couches de till plus minces. On s’attend donc à ce que l'épaisseur de la couche de till et sa continuité agissent comme une entrave à la stabilité et puissent aussi retarder les effets de la loi de puissance de l’écoulement dans les grands bassins récepteurs jusqu'à ce que la couverture de till a été effectivement érodée.