Abstracts
Résumé
Depuis les dernières années, les historiens du Canada anglais se sont beaucoup intéressés au problème de la famille canadienne au XIXe siècle. La majorité de ces études porte sur les populations rurales et urbaines de l'Ontario et elle se préoccupe surtout des réactions diverses de ces communautés aux changements économiques et sociaux. Deux genres de populations ont été ainsi isolées: une première, flottante et migratoire, qui cherche constamment de nouveaux horizons, et une seconde, résidante et persistante, qui réagit différemment aux changements en tentant d'adapter son mode de vie aux conditions qui existent plutôt que de repartir comme la précédente. C'est ce deuxième groupe qui fait l'objet de cette recherche.
L'auteur étudie ici le phénomène de la permanence dans l'Ontario rural, et ce, à travers l'exemple d'un canton particulier du comté de Peel, le Toronto Gore. Il traite, entre autre, de la façon dont on accumule la terre; il s'intéresse à la manière dont on l'administre et il s'arrête assez longuement aux divers modes de la transmission des biens dans la famille. Selon lui, cette étude des ménages permanents — et ils constituent près de la moitié de l'ensemble — tend à démontrer que, d'une part, les liens familiaux contribuent grandement à attacher les individus à un coin de pays et que, d'autre part, l'acquisition d'une terre à l'époque s'avère d'importance primordiale. Nul doute, cet élément de stabilité dans la population mérite beaucoup plus d'attention que l'on ne lui en a accordée jusqu'à maintenant.
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