Abstracts
Abstract
When asked, "what kind of music do you write?" the late composer Harry Somers always replied "unpopular music." Whatever it is called, the category has undergone marked changes recently. SOCAN's 1992 transference of control from its "classical" wing to its commercial sector was, for the Canadian musical scene, a historic indicator of change.
The death of modernism has become a critical cliché. Recent studies declare the end of "classical" music cultivation in the U.S.A. Composers are enjoined to conform to the vocabulary of U.S. pop. A simplified and meditative popular approach is espoused by some, notably (in Canada) Christos Hatzis.
Despite signs of decline, a minority consumership for new "unpopular" works of diverse kinds remains strong. For a marginalized Canadian, local communication is genuine, and small is beautiful.
Résumé
Lorsqu’on lui demandait quel type de musique il écrivait, le regretté compositeur Harry Somers répondait toujours : « de la musique impopulaire ». Peu importe le qualificatif qu’on lui attribue, cette musique a récemment connu des changements majeurs. Le transfert de contrôle de l’aile « classique » de SOCAN à son secteur commercial en 1992 a été, en ce qui concerne la scène musicale canadienne, un indicateur historique du changement.
La mort du modernisme est devenu un cliché de la critique. Des études récentes ont affirmé la fin d’une culture « classique » aux États-Unis. On prescrit désormais aux compositeurs de se conformer au vocabulaire de la pop américaine. Certains adoptent une approche populaire simplifiée et méditative, notamment Christos Hatzis (au Canada).
Malgré des signes de déclin, il reste une solide base minoritaire de consommateurs de nouvelles oeuvres de musique « impopulaires ». Pour un Canadien—par définition en périphérie de l’immense culture populaire américaine—, la communication locale est naturelle et small is beautiful (ce qui est petit est joli).
Download the article in PDF to read it.
Download