Abstracts
Abstract
There is a widespread claim that the women's movement of the 1960s and 1970s was middle-class and that its politics of reforming the state reflected the concerns of middle-class women. This paper challenges that claim, arguing instead that the development of the women's movement created an environment in which a union-based, working-class feminism became an important political factor. Working-class and socialist-feminist activists developed a strong feminist presence in the labour movement and a significant working-class orientation in the women's movement that both continue to influence the current women's movement.
Resume
Il existe une opinion générale que le mouvement féministe des années 1960 et 1970 était de la classe moyenne et que ses politiques de réforme de l'État ne reflétaient que les inquiétudes des femmes de la classe moyenne. Cet article met en doute cette opinion et constate qu'au contraire, la façon dont le mouvement féministe s'est développé permettait de créer un environnement dans lequel le féminisme de la classe ouvrière et d'origine syndicale devenait une force politique importante. Les activistes féministes et socialistes ont assuré à la fois une forte présence féministe dans le mouvement syndical et une orientation ouvrière remarquable dans le mouvement féministe qui, à l'heure actuelle, continue à l'influencer.
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