Volume 78, Number 1, 1997
Table of contents (5 articles)
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Resistance to thiabendazole in Fusarium species and Helminthosporium solani in potato tubers treated commercially in eastern Canada
H.W. Platt
pp. 1–10
AbstractEN:
During the 1992-1993 and 1994-1995 winter storage period for potatoes (Solarium tuberosum) in Quebec, New Brunswick, and Prince-Edward-Island, tubers were collected which had symptoms of fusarium tuber rot and silver scurf and which had been treated commercially after harvest with thiabendazole. Resistance to thiabendazole was detected in isolates of Fusarium sambucinum and Helminthosporium solani but not in isolates of F. avenaceum and F. oxysporum. However, the majority of those farms surveyed (64%) had adequate disease control with no pathogen isolated from the diseased tubers. Incidence and EC50 values of resistant isolates were lower than found elsewhere and the occurrence of farms with resistant isolates of F. sambucinum (18%) was greater than for H. solani (7%). For H. solani, EC50 values of resistant isolates were substantially less than those found in Alberta. While the study investigated commercial operations employing a wide range of thiabendazole rates (6-42 g a.i. t-1), no specifie trends were detected between the occurrence of resistant isolates and cultivar or thiabendazole application rate.
FR:
Pendant les périodes d'entreposage hivernal 1992-1993 et 1994-1995 au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l'île-du-Prince-Édouard, des tubercules de pommes de terre (Solanum tuberosum) présentant des symptômes de pourriture fusarienne et de gale argentée ont été sélectionnés, ces tubercules ayant été traités commercialement au thiabendazole après la récolte. La résistance au thiabendazole a été détectée dans les isolats de Fusarium sambucinum et Helminthosporium solani mais elle ne l'a pas été dans les isolats de F. avenaceum et de F. oxysporum. Cependant la plupart des fermes étudiées (64%) luttaient adéquatement contre les maladies, aucun agent pathogène n'ayant été isolé des tubercules affectés. L'incidence et la « EC50 » étaient inférieures à celles trouvées ailleurs et le nombre de fermes avec des isolats résistants de F. sambucinum (18 %) était supérieur à celui de H. solani (7 %). Pour H. solani, les valeurs de « EC50 » des isolats résistants étaient substantiellement moindres que celles trouvées en Alberta. Bien que l'étude se soit concentrée sur les opérations commerciales faisant appel à une large gamme de doses de thiabendazole, aucune tendance spécifique n'a été détectée entre la présence d'isolats résistants, le cultivar ou la dose de thiabendazole.
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Measure of agreement between experts on apple damage assessment
C. Vincent and J. Hanley
pp. 11–16
AbstractEN:
Although damage evaluation is an important and frequent exercise in economic entomology, there are no quantitative studies on inter-rater agreement of experts. In this experiment conducted during the 50th New York, New England and Canadian Pest Management Conference, four teams of experts independently estimated the damage on 200 apples at harvest. The participants identified 22 types of damage caused by insects, 8 by diseases, and 8 related to other causes. For each type of damage an average measure of agreement was calculated. The lowest average agreements were found in plum curculio (Conotrachelus nenuphar) [Coleoptera : Curculionidae] damage (71.8%), tarnished plant bug (Lygus lineolaris) [Hemiptera : Miridae] damage (83.2%), and by early lepidoptera damage (87.1%). The usefulness of inter-rater agreement experiments is discussed in the context of many situations pertaining to crop protection.
FR:
Quoique l'évaluation des dommages soit un exercice important et fréquent en entomologie appliquée, il n'y a pas d'études publiées concernant le degré de concordance des évaluations de dommages par les experts. Au cours de cette étude, effectuée lors de la 50e Conférence en lutte intégrée des vergers de l'État de New York, de la Nouvelle-Angleterre et du Canada, quatre équipes d'experts ont évalué, de façon indépendante, les dommages causés sur 200 pommes. Les participants ont identifié 22 types de dommages causés par les insectes, 8 par des maladies et 8 reliés à d'autres causes. Nous avons calculé un degré de concordance pour chaque type de dommage. Les degrés de concordance les plus bas concernaient les dommages du charançon de la prune (Conotrachelus nénuphar) [Coleoptera : Curculionidae] (71,8%), de la punaise terne (Lygus lineolaris) [Hemiptera : Miridae] (83,2 %) et les dommages causés par les larves de lépidoptères en début de saison (87,1 %). On discute de l'utilité de l'usage du degré de concordance dans le contexte de plusieurs situations de lutte intégrée.
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Occurrence of the orange wheat blossom midge [Diptera :Cecidomyiidae] in Quebec and its incidence on wheat grain microflora / Présence de la cécidomyie orangée du blé [Diptera :Cecidomyiidae] au Québec et son incidence sur la microflore des grains de blé
D. Mongrain, L. Couture, J.-P. Dubuc and A. Comeau
pp. 17–22
AbstractEN:
Samples of wheat spikes (Triticum aestivum) were collected in the summer of 1995 from different crop districts in Quebec and the occurrence of orange wheat blossom midge (Sitodiplosis mosellana) and seed microflora were determined. Estimated yield loss caused by wheat midge larvae averaged 6.3%. The percentage of infested spikes was significantly correlated with total seed contamination by fungi and bacteria (r = 0.79). The specific occurrence of Fusarium graminearum in grains was also significantly correlated with number of larvae per spike (r = 0.67) or per spikelet (r = 0.67). Consequently, the wheat midge might play a role in dissemination of F. graminearum.
FR:
À l'été 1995, on a prélevé des échantillons de blé (Triticum aestivum) dans des champs de diverses régions agricoles du Québec. La présence de larves de la cécidomyie orangée du blé (Sitodiplosis mosellana) fut quantifiée et une évaluation qualitative et quantitative de la microflore des grains fut réalisée. Les pertes moyennes de rendement causées par les larves de la cécidomyie du blé furent estimée à 6,3%. Le pourcentage des épis infestés fut significativement corrélé avec la contamination bactérienne et fongique des grains (r = 0,79). La présence spécifique du Fusarium graminearum dans les grains de blé fut aussi significativement corrélée avec le nombre de larves par épi (r= 0,67) ou par épillet (r= 0,67). Il appert que la cécidomyie du blé pourrait jouer un rôle dans la dissémination du F. graminearum.
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Factors affecting regeneration from root fragments in two Physalis species
A.E. Abdullahi and P.B. Cavers
pp. 23–33
AbstractEN:
Smooth ground-cherry (Physalis virginiana var. subglabrata) and clammy ground-cherry (P. heterophylla) are native weeds that are becoming more common in arable land in southern Ontario. Much of their success stems from vegetative propagation, especially after dispersal of root fragments during cultivation. Root fragments of different lengths, collected at different life cycle stages, from different parts of the root System and replanted at different depths and orientations in the soil, were tested for regeneration in the field and the greenhouse. No fragments left on the soil surface regenerated. Shallow (5 cm) burial led to the fastest regeneration. Fragments as short as 2.5 cm regenerated but the highest percentage regeneration was from fragments 10- cm long. Orientation had no effect on the capacity of root fragments to regenerate nor on the time taken to regenerate in either species. In both species, fewer root fragments sampled from plants at the fruit dispersal stage regenerated in the same season than fragments obtained at the early vegetative stage. Root fragments obtained from parts of the root System closest to the crown had the least regeneration. Root fragments with preformed visible buds at planting time regenerated faster than those with no preformed buds. In both the greenhouse and the field, smooth ground-cherry shoots emerged faster than those of clammy ground-cherry. These results suggest that reduction in ground-cherry infestations could be achieved by cultivating and dragging fragments to the surface.
FR:
Le coqueret glabre (Physalis virginiana var. subglabrata) et le coqueret hétérophylle (P. heterophylla) sont des mauvaises herbes indigènes, devenant plus répandues dans le sud de l'Ontario. Leur succès est dû en grande partie à la multiplication végétative, surtout lors de la dispersion des fragments racinaires pendant le travail du sol. Des fragments racinaires de longueurs différentes, échantillonnés à différents stades du cycle vital et provenant de parties différentes du système racinaire, furent plantés à différentes profondeurs et orientés en différentes positions, afin de déterminer le pourcentage de régénération sous des conditions naturelles et en serre. Aucun des fragments laissés à la surface du sol ne s'est régénéré. La régénération la plus rapide s'est produite à de faibles profondeurs (5 cm). La longueur minimum à laquelle la régénération fut observée était 2,5 cm. Le pourcentage maximum de régénération fut obtenu chez les fragments d'une longueur de 10 cm. Pour les deux espèces, l'orientation des fragments n'avait aucune influence sur la capacité de régérération, ni le temps requis pour se régénérer. Pour les deux espèces, les fragments échantillonnés lors de la dispersion des fruits ont montré une régénération réduite (durant la même saison) comparativement à ceux échantillonnés tôt pendant le stade végétatif. Les fragments racinaires prélevés près du collet ont démontré le pourcentage de régénération le plus faible. Les fragments présentant des bourgeons lors de la plantation se sont régénérés plus rapidement que ceux dépourvus de bourgeons. En serre et sous conditions naturelles, les plantules de coqueret glabre ont émergé avant celles du coqueret hétérophylle. Ces résultats suggèrent que la réduction des infestations de coqueret serait possible en rapportant les fragments en surface lors du travail du sol.
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Plant bed treatment with 1,3-dichloropropene for Meloidogyne hapla control in carrots grown in organic soil
G. Bélair and Y. Fournier
pp. 35–39
AbstractEN:
The efficacy of plant bed treatment with the fumigant 1,3-dichloropropene (1,3-D) to control Meloidogyne hapla and improve carrot yields was determined in an organic soil under commercial field conditions. The soil was treated with 1,3-D at 56 and 112 L ha-1 either mixed with a rototiller in a 15-cm width band over the row or injected 20 cm deep with a single shank behind the rototiller at a rate of 56 L ha-1. The single injection treatment at the 56 L ha-1 rate provided the best nematode control with the lowest galling indices and the highest yield of marketable carrot roots (66.7 t ha-1 vs. 5 t ha-1 for untreated control). The mixed application method was less effective than the soil injection method, even at twice the rate. In a second field trial, the fumigant was injected at 40 L ha-1 rate through a single shank at 20 cm deep. Soil treatment suppressed galling and significantly increased the number of marketable carrot roots (68.71 ha-1 vs. 11.81 ha-1 control). Plant bed treatment with 1,3-D is an effective alternative to traditional broadcast treatment for control of root-knot nematodes in carrot production on organic soil.
FR:
L'efficacité d'un traitement de la planche de semis avec le fumigant 1,3-dichloropropène (1,3-D) pour la lutte contre le Meloidogyne hapla et l'accroissement des rendements de carotte a été évaluée en sol organique dans des champs commerciaux. Le sol a été traité avec le 1,3-D à la dose de 56 et 112 L ha-1, soit incorporé avec un motoculteur sur une bande de 15 cm sur le rang ou injecté sous la planche de semis à 20 cm de profondeur à la dose de 56 L ha-1 à l'aide d'une jambe derrière le motoculteur. L'injection à 56 L ha-1 a fourni le plus haut niveau de lutte contre le nematode avec le plus faible indice de nodosité et les meilleurs rendements en carottes vendables (66,7 t ha-1 vs. 51 ha-1 pour le témoin non traité). La méthode d'application par incorporation a été moins efficace que la méthode par injection, même avec le double de la dose. Dans un deuxième essai au champ, le fumigant a été injecté à la dose de 40 L ha-1 avec un injecteur simple à 20 cm de profondeur. Le traitement de sol a augmente le nombre de carottes vendables (68,7 t ha-1 vs. 11,8 1: ha-1 pour le témoin non traité) et a réduit la nodulation. Un traitement de la planche de semis avec le 1,3-D est une méthode alternative et efficace au traitement traditionnel à la volée pour la lutte contre le nématode des nodosités en culture de carottes en sol organique.