Abstracts
Résumé
Cet article a pour objet d’examiner l’étonnante évolution des rapports entre la Suisse (État fédéral, pluri-culturel à majorité germanophone et neutre) et la francophonie : indifférence et méfiance au départ; intérêt soutenu ensuite. Le débat sur la participation de la Confédération au premier Sommet de la francophonie est engagé au moment où la Suisse sort d’une longue crise politique dominée par la question jurassienne. La Suisse choisira dès lors le statut d’observateur à Paris-Versailles par refus d’introduire la langue comme facteur de politique étrangère. À Dakar, un pas est franchi : la Suisse devient membre à part entière des sommets. Elle justifie dorénavant son adhésion à la francophonie par des intérêts de politique étrangère.
Abstract
This article examines the surprising evolution of relations between Switzerland (a federal, neutral, pluricultural state with a german speaking majority) and the francophonie : suspicion and indifférence at the beginning; sustained interest afterward. The debate surrounding the Confederation's participation at the first Francophonie Summit occurred immediately following a long political crisis dominated by the Jurassian issue. Consequently, Switzerland chose an observer's status at Paris-Versailles since it refused to introduce language as a foreign policy variable. At Dakar, Switzerland became a full member of the Summits. Ever since, Switzerland has justified its membership to the Francophonie on the basis of foreign policy interests.
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