Abstracts
Abstract
Early modern people lived at the mercy of their surroundings. In an uncertain world, floods, storms, fires, and earthquakes could affect all levels of society across Europe. But destruction can also lead to creation. Accounts of such disasters were printed as pamphlets and then translated, suggesting a shared experience of disaster that could cross confessional divides. However, a closer look shows that more complex ideas about nation and experience were a feature of these understudied publications. This article focuses on three cases in particular: the storm and lightning strike of 1561, which caused the roof and steeple of St. Paul’s to catch fire; the 1580 English Channel earthquake, which wreaked devastation in both southern England and northern France; and the 1618 fire, which destroyed much of the Palais de Justice in Paris. It investigates how and why accounts of these particular disasters were made and translated. It also questions the role of the nation in how stories were (or were not) transmitted across linguistic, cultural, and national boundaries.
Résumé
La vie à la Renaissance était souvent marquée par les imprévus de la nature. Dans un monde incertain, inondations, orages, incendies et tremblements de terre ébranlaient tous les niveaux de la vie sociale européenne. Mais la désolation pouvait aussi mener à la création. On imprimait et traduisait des récits de ces catastrophes, et leur circulation semble suggérer une communauté d’expérience face aux désastres, transcendant même les frontières religieuses. Cependant, si on examine plus attentivement ces documents par ailleurs peu étudiés, on y voit se dessiner des représentations complexes de la nation et de l’expérience propres à chaque contexte. On s’attarde ici à trois cas particuliers : l’incendie provoqué par l’orage et la foudre de 1561, qui détruit la toiture et le clocher de la cathédrale Saint-Paul ; le tremblement de terre de 1580 qui ébranle sévèrement le sud de l’Angleterre et le nord de la France ; et l’incendie qui, en 1618, ravage une grande partie du Palais de Justice de Paris. L’article examine la manière dont ces récits se trament et se transmettent, ainsi que les causes de leur circulation. Il soulève aussi la question du rôle joué par l’identité nationale dans la transmission (ou non) de ces nouvelles au-delà des frontières linguistiques, culturelles ou étatiques.
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