Abstracts
Summary
The position of the National Council of Canadian Labour towards the Canadian Congress is that the CLC is simply the newest and the most spectacular "front" for international (American) unionism created in Canada. The author explains briefly in this article the reasons for such a statement.
Sommaire
Le National Council of Labour est d'opinion que le Congrès du Travail du Canada est tout simplement la plus nouvelle et la plus spectaculaire façade pour le syndicalisme international (américain) créé au Canada.
Les membres canadiens d'une union internationale constituent rarement plus de cinq pour cent du total des effectifs, et cela entraîne des conséquences sérieuses et désavantageuses pour eux.
Aussi, est-il difficile pour une organisation ouvrière purement canadienne comme le National Council of Canadian Labour de voir comment le Congrès du Travail du Canada peut faire avancer la cause d'un mouvement ouvrier purement national au pays; il aide activement à l'expansion plus vaste du syndicalisme international au Canada.
Il est vrai que bien des succursales de plusieurs entreprises canadiennes sont des propriétés américaines; mais les ouvriers canadiens dans ces entreprises devraient être représentés par des organisations purement canadiennes sur qui elles peuvent se fier pour exprimer leur point de vue exclusivement canadien auprès de ces entreprises.
L'an dernier, on annonçait que les effectifs globaux des organisations ouvrières canadiennes s'élevaient à 1,351,652. Aussi peut-on admettre raisonnablement que ce nombre imposant de syndiqués canadiens ne puissent diriger seuls leurs propres affaires sans contrôle ni influence étrangère?... Tous ces imposants milliers et milliers de dollars payés par les travailleurs canadiens pour supporter ces organisations étrangères pourraient facilement être utilisés pour édifier un mouvement ouvrier exclusivement canadien.
Mais qu'est-ce qui empêche cet imposant nombre de Canadiens membres de ces unions internationales de prendre une action concertée pour mettre sur pieds un organisme purement canadien? C'est le contrôle excessivement efficace des internationales... toutefois, il existe un courant d'insatisfaction chez un bon nombre de membres canadiens. Ce courant se manifeste extérieurement par un désir de séparation, « d'autonomie » et d'indépendance. De plus, certaines unions internationales ont été utilisées au Canada pour faciliter l'infiltration communiste et certaines le sont encore.
Malgré des dimensions colossales du Congrès du Travail du Canada, le National Council of Canadian Labour est extrêmement confiant dans son propre avenir en tant que fédération ouvrière canadienne indépendante et en tant que noyau pour un mouvement ouvrier éventuel vraiment canadien.
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Appendices
Note biographique
THOMAS, CLIVE, general secretary of the National Council of Canadian Labour.