Abstracts
Abstract
This paper critically looks at workplace relations, skills training and technological change and asks whether they are necessarily linked together in an inflexible way, particularly where microelectronics applications are concerned. It then goes on to argue that 'automation' can lead to the re-assembly of skills where mass-markets become differentiated at saturated levels of demand, with important implications for training-strategies.
Résumé
Cet article étudie d'un point de vue critique les relations en milieu de travail, la formation professionnelle et les changements technologiques en se demandant s'ils sont nécessairement relies les uns aux autres d'une manière rigoureuse, spécialement lorsqu'il s'agit de microélectronique. Il soutient aussi que de nouveaux métiers apparaissent là où la technologie et des marches différencies agissent les uns sur les autres, ce qui a d'importantes conséquences sur les stratégies de formation professionnelle.
Les recherches sur lesquelles il repose se fondent sur un échantillon considérable d'entreprises britanniques dans les secteurs de haute technologie. Ces entreprises recourent à la microélectronique à des degrés divers. Les entrevues ont été effectuées auprès du personnel d'ingénieurs et des responsables de la formation.
L'avènement de la microélectronique dans la fabrication des produits dérivés de l'ingénierie a coïncide avec une crise dans les marches des biens et une tendance plus accentuée de la consommation ou de l'achalandage qui a accompagné une plus grande automation. Cela a entraine des progrès comme l'esthétique industrielle (design) qui ont eu comme conséquence de rendre plus complexes tant l'esthétique industrielle que le produit. Aussi a-t-on vu dans la technologie nouvelle un amalgame des deux fonctions qui, grâce à l'automation du « design » qui rend la production en petits lots ou en petite quantité plus proche de la production de masse de façon à réduire les couts par l'intermédiaire d'une spécialisation souple. Une des contraintes majeures des entreprises britanniques a été le manque de compétence dans ce domaine. Trop d'entreprises ont tenté d'engager des diplômes d'université plutôt que de recycler les techniciens déjà à leur service. Le recyclage des diplômes était aussi important. On a découvert que l'utilisation plus considérable de systèmes plus compliques exigerait des ingénieurs polyvalents et des travailleurs davantage conscients de la qualité du produit.
Les auteurs soutiennent ensuite que l'éducation continue et la formation professionnelle sont nécessaires pour recueillir les avantages de la microélectronique. Les auteurs ont poursuivi leurs recherches de manière à en voir l'impact sur les compétences pour conclure que les théories tendant à diminuer la qualification professionnelle (de-skilling) sont d'une approche trop simpliste, tout autant que le mirage d'une usine totalement automatisée où il n'y a pas de travailleurs. Ce qui peut se produire relativement à la qualification professionnelle est le résultat d'un processus politique en milieu de travail par les progrès et les reculs des dirigeants et des travailleurs pour exercer le contrôle.
L'article étudie les liens entre la technologie et la division du travail, ce qui amène les auteurs à considérer que les qualifications professionnelles sont rehaussées plutôt que diminuées par suite des progrès de la spécialisation flexible et de la technologie. En Grande-Bretagne, certaines entreprises ont eu tendance à réduire les qualifications, mais la volonté de faire une trouée dans des marches différencies a conduit les entreprises progressives à recourir aux travailleurs qualifies lorsque la qualité plutôt que le niveau des prix devient de première importance.
Le niveau de qualification moyen dans les usines peut s'être élevée, mais ceci s'est produit aux dépens des travailleurs moins qualifies et signifie qu'il se trouve plus de personnes à l'usine dans les catégories de postes de haute qualification. L'article analyse également les conséquences que cette situation peut avoir sur le syndicalisme. Les syndicats réagissent et ces réactions consistent à se demander si les emplois de leurs membres sont menaces ou augmentes. Enfin, un programme en six étapes relatif aux changements en matière de technologie et de qualification a été mis au point pour le milieu de travail de façon à relier les marches, la consommation et la différenciation avec des qualifications polyvalentes ou hybrides pour les mêmes travailleurs, les couts de réadaptation professionnelle et le recrutement du personnel.
L'article traite finalement de l'effet qui peut résulter de ces transformations sur les emplois semi-qualifies et sur l'augmentation du nombre d'hommes de métier et de techniciens qui ont une formation à plusieurs volets. Une forme plus souple d'organisation du travail peut accompagner la situation nouvelle par l'introduction de groupes de travail et de structures qui peuvent servir de modèles. Les disciplines de formation professionnelle peuvent devenir plus interreliées et intégrées. En conséquence, le rôle de la fonction de formation devient aussi plus important.
La conclusion que l'on peut tirer de cette enquête à l'échelle nationale vise à montrer jusqu'à quel point ces tendances s'appliquent à diverses sociétés avancées et si les formes d'organisation en milieu de travail reposent sur des bases culturelles plutôt que déterministes dans les économies post-industrielles.
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