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Comme nous le faisons chaque année, nous allons dresser ici un rapide portrait des activités rédactionnelles de la Revue en 2015; puis, nous donnerons un aperçu de la présente année et exposerons les raisons du passage au numérique ainsi que la question de l’accès libre.
1. Rétrospective des activités rédactionnelles
Nous avons publié trois numéros en 2015, dont un numéro thématique concernant la responsabilité en éducation sous la codirection de Claude Gendron de l’Université du Québec à Trois-Rivières et de Nancy Bouchard de l’Université du Québec à Montréal. Comme prévu, nous avons réactivé le Prix André-Girard, du nom du fondateur de la Revue, soit le prix du meilleur article paru dans la Revue des sciences de l’éducation durant l’année. Nous profitons de l’occasion pour rendre un hommage tout particulier à deux personnes, rouages indispensables au bon fonctionnement de l’équipe de rédaction : d’une part, madame Carole Bergeron, notre efficace et enthousiaste secrétaire à la rédaction, et, d’autre part, une nouvelle venue, madame Nadine Talbot, dont les compétences en comptabilité nous sont d’une aide précieuse. Nous profitons de l’occasion pour remercier également de leur générosité et de leur savoir-faire les auteurs, les arbitres, les membres du comité de rédaction, les membres du comité scientifique et comité international de lecture ainsi que les assistants à la rédaction et les recenseurs, sans oublier nos lecteurs.
2. Plan d’action pour l’année 2016
Pour l’année 2016, trois numéros sont prévus, dont celui que vous avez sous les yeux. Considérant le nombre important de projets de numéro thématique en cours, au moins un, sinon, deux numéros thématiques s’ajouteront.
Nous annonçons aussi dans nos pages le nom de l’auteur du meilleur article paru dans la Revue des sciences de l’éducation durant l’année 2015, ce qui en fait le gagnant du Prix André-Girard, du nom du fondateur de la Revue. Le jury était composé des membres suivants : la directrice de la Revue (Monique Noël-Gaudreault), le rédacteur en chef (Gilles Raîche), un membre du comité de rédaction (Bernard Harvey), un membre du conseil scientifique (Marc Demeuse).
3. Le choix unique du numérique
En cette période de morosité financière généralisée, comme c’est le cas pour plusieurs autres revues savantes, les revenus provenant de la version papier sont inférieurs aux dépenses associées. Même si les périphériques de stockage sont vulnérables, et même si le format de fichier numérique doit être changé plus fréquemment que nous le souhaiterions, nous avons pris la décision de ne publier nos numéros que sous un format numérique pour ne pas nuire à la santé financière de la Revue. Quoi qu’il en soit, nous restons convaincus que l’accès à une plus grande quantité et à une plus grande variété de textes scientifiques gratuits n’a pas de prix.
D’un point de vue concret, le strict passage au numérique impliquera que nous ne pourrons plus continuer à offrir des abonnements à des copies papier au personnel universitaire des facultés d’éducation participantes. Toutefois, puisque le consortium Érudit a conclu des ententes avec toutes les universités canadiennes, la disponibilité des articles de la Revue sera encore mieux assurée.
Cette décision s’est aussi effectuée dans un contexte de passage à l’accès libre des articles de la Revue. Ainsi, la barrière mobile de deux ans sera maintenue pour les numéros précédents, mais à partir de l’année 2016, ceux-ci seront disponibles en accès libre. Nous espérons qu’à long terme ce choix ne nuira pas à la santé financière de la Revue. Cependant, la pression de la part des organismes subventionnaires ne nous a pas laissé beaucoup de choix.
Naturellement, la mise en application de telles décisions ne nous empêchera pas de rester fidèles à notre rigoureux processus de sélection d’articles : trois arbitres, spécialistes du domaine traité dans l’article, au Québec, au Canada et en Europe, évaluent avec soin chaque texte reçu, avec des grilles détaillées garantissant le plus d’objectivité possible. En outre, ces grilles peuvent être consultées sur notre site avant et pendant tout projet d’écriture d’article pour la Revue. Quant aux auteurs dont le texte aura été refusé, les commentaires qu’ils recevront leur permettront de retravailler leur texte et de le soumettre de nouveau, le cas échéant.
À tous nos lecteurs, Bonne Année 2016, et bonne lecture de la Revue des sciences de l’Éducation!