FR:
L’objectif de l’étude est d’évaluer l’impact du statut socio-économique des parents sur les habitudes alimentaires, les compétences culinaires, l’indice de masse corporelle (IMC) et l’environnement alimentaire des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick. La population cible est consistée de parents de jeunes de la 5e et de la 6e année du district scolaire francophone sud de la province du Nouveau-Brunswick. Les données ont été recueillies grâce à des entretiens téléphoniques semi-structurés menés auprès de 43 participant·e·s, et à un questionnaire informatisé distribué à 120 participant·e·s. L’analyse quantitative des données illustre des corrélations statistiquement significatives entre plusieurs variables à l’étude. Plus spécifiquement, les résultats suggèrent qu’un revenu familial plus élevé a une influence positive sur la consommation quotidienne de légumes et de fruits des enfants. L’analyse montre par ailleurs qu’un niveau d’éducation plus élevé chez les participant·e·s avait également une influence positive quant à la préparation par les enfants de leurs propres collations. Et à l’implication de ces derniers dans les activités culinaires en général, les barrières perçues par les parents étant alors moins limitantes.
EN:
The objective of this study is to assess the impact of francophone parents’ socioeconomic status on eating habits, cooking skills, BMI (body mass index) and the food environment of their children in New Brunswick. The target population consists of parents of children in grades 5 and 6 in the southern French-speaking district of the province of New Brunswick. The data was collected through semi-structured telephone interviews with 43 parents, as well as using online questionnaires with 120 other parents. The quantitative analysis of the data shows statistically significant correlations between variables examined in this study. Specifically, the results found that a higher family income had a positive influence on the daily consumption of vegetables and fruits of the children. In addition, higher levels of education had a positive influence on the children’s preparation of their own snacks and on the barriers perceived by parents with regards to the involvement of their children in cooking activities.