Abstracts
Abstract
We study the history of the changes in Santiago, Chile, between 1780 and 1880 to verify the stages of urban renewal and the role of state and private investment in the processes. We find that before 1780 the dominant characteristic is conservation, i.e., repair or rebuilding of existing stock of buildings. Between 1780 and 1880 the stages were habilitation, rehabilitation, and remodelling of buildings and spaces for optimum use of urban land. Involved also were more intensive use and the creation of better and more expeditious communication to knit the various quarters of the city together and to provide communication with surrounding entities, such as the port and centres of supply. These stages and developments may follow each other but also may occur in superimposed rhythm. In the earlier years, state investment in new infrastructure is paramount; that investment, in turn, leads both to the development of new quarters and the entrance of private investors who profit from the unearned increment brought about by the state investment.
Résumé
Nous avons étudié l’historique des transformations survenues à Santiago (Chili) entre 1780 et 1880, afin de connaître les différentes étapes du renouveau urbain et le rôle joué par les capitaux privés ou d’État en l’occurrence. Nous constatons qu’avant 1780, la caractéristique dominante est la conservation, c’est à dire la réparation ou la reconstruction des immeubles existants. Entre 1780 et 1880, on distingue les étapes du financement, du refinancement et de la réorientation des constructions et des espaces pour une utilisation optimale du territoire urbain. Cette période est aussi marquée par une utilisation plus poussée des moyens de communication, par la mise en service de nouveaux réseaux, plus efficaces et plus rapides, qui relient les divers quartiers de la ville et les zones environnantes comme le port et les centres d’approvisionnement. Ces étapes et ces innovations peuvent se succéder, ou, ce qui n’est pas exclu, se superposer. Au début, les capitaux engagés par l’État dans cette nouvelle infrastructure ont joué un rôle prépondérant; par voie de conséquence, ils ont favorisé la construction de nouveaux quartiers et suscité l’intervention d’investisseurs privés qui allaient bénéficier de la plus-value occasionnée par les investissements de l’État.
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