Abstracts
Résumé
Comment peut-on tirer des informations des dialectes des communautés disparues lorsque le savoir local n’existe plus? Comment tracer les paysages mentaux à l’origine de lieux quand ceux-ci ont été ensevelis sous les connaissances d’autres personnes et lorsque leurs formes concrètes ont été effacées par le redéveloppement? Cet article intègre l’histoire et l’archéologie en abordant ces questions générales. Il utilise une étude de cas du dix-neuvième siècle afin de démontrer que l’on peut se réapproprier les conditions réelles d’un micro-environnement urbain – le quartier « Little Lon » de Melbourne – à partir des réalités déformantes issues de perceptions extérieures.