Documents repérés

  1. 92.

    Article publié dans Voix et Images (savante, fonds Érudit)

    Volume 49, Numéro 1, 2023

    Année de diffusion : 2025

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    L'article montre comment l'enfance est perçue chez François Blais comme source de lucidité, alors que l'âge adulte est présenté comme une inévitable déchéance. Le roman La classe de madame Valérie est construit autour de cette antithèse, tant dans l'entrelacement des temporalités que dans les incursions ironiques du narrateur. Les seuls adultes épargnés par le cynisme de l'auteur semblent être ceux qui vivent en décalage de la société, dans un refus de l'ordre établi. De fait, la plupart des personnages principaux des oeuvres de François Blais ne se définissent pas comme de « grandes personnes » et vivent une vie de loisirs, qui plairait à l'enfant qu'ils ont été. Ces figures restent des vecteurs de vérité, comme le sont souvent les personnages d'enfants en littérature. En tenant compte de l'ensemble de l'oeuvre, l'article tâche ainsi de saisir les contours de la figure idéalisée de l'enfant chez François Blais : reprend-il les lieux communs qui lui sont associés ou propose-t-il un contrepoint ?

  2. 93.

    Autre publié dans Études littéraires (savante, fonds Érudit)

    Volume 49, Numéro 1, 2020

    Année de diffusion : 2019

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    L'article examine la présence du tragique dans la réflexion blanchotienne. À partir du commentaire des fragments de L'Écriture du désastre intitulés « (Une scène primitive ?) », l'analyse met en lumière l'irréconciliation fondamentale de l'homme avec lui-même, qui hante tout le travail de Blanchot. La réflexion porte dans un premier temps sur le paradoxe d'un savoir de soi à la fois nécessaire et défait. Elle souligne ensuite l'importance du corps impropre et de la dénaturation dans l'écriture blanchotienne et montre que c'est tout l'être qui se trouve mis à l'épreuve par l'intensité d'un pathos associé à une disconvenance à la fois originaire et immémoriale. L'analyse montre dans un troisième temps que la réflexion sur le fragment comme dire de l'être doit être interprétée chez Blanchot comme l'expérience tragique, à la fois désappropriatrice et jubilatoire, d'une errance ontologique.

  3. 94.

    Autre publié dans L'Annuaire théâtral (savante, fonds Érudit)

    Numéro 61, 2017

    Année de diffusion : 2018

  4. 95.

    Article publié dans Revue de droit de l'Université de Sherbrooke (savante, fonds Érudit)

    Volume 38, Numéro 1, 2007

    Année de diffusion : 2023

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    Prenant acte de l'augmentation constante de la consommation d'antidépresseurs au Canada, cet article remet en cause les représentations du fonctionnement de l'esprit en droit criminel canadien. Il questionne l'anthropologie pénale sous-jacente à l'usage de termes clés - intention, volonté, conscience - au soutien des mécanismes rhétoriques à la base de l'imputabilité. De fait, il met en relief le caractère vétuste et inexplicité des utilisations que fait le droit criminel de ces termes en regard des développements de la psychologie moderne et des philosophies de l'esprit. À quoi renvoient dans la modernité des expressions comme « intention coupable », « état d'esprit blâmable » ? À quel concept philosophico-juridique d'« esprit », de conscience ou de volonté, le droit criminel canadien fait-il référence dans sa pratique ? Ce texte développe finalement une critique quant à la conservation du libre arbitre, notion qui, à l'instar de l'imputabilité, conserve des relents théologiques qui ne sont plus à la mesure de la condition de l'homme moderne. Il ouvre également une piste sur la manière de pondérer les passages à l'acte sous influence de psychotropes.

  5. 96.

    Lavoie, Pierre

    Parutions récentes

    Article publié dans Jeu (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 37, 1985

    Année de diffusion : 2010

  6. 97.

    Article publié dans Nuit blanche (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 103, 2006

    Année de diffusion : 2010

  7. 98.

    Article publié dans Politique et Sociétés (savante, fonds Érudit)

    Volume 38, Numéro 1, 2019

    Année de diffusion : 2019

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    Les travaux qui portent sur la mise en oeuvre des politiques publiques et, en particulier, sur la sreet-level bureaucracy appréhendent généralement la question du pouvoir discrétionnaire à un niveau individuel à partir de la liberté d'action dont disposeraient les agents de terrain. Sur la base d'une enquête ethnographique au sein de l'administration responsable du traitement des demandes d'asile en Suisse, cet article analyse la question sous un autre angle : à partir des médiations sociales, institutionnelles et juridiques à travers lesquelles le droit oriente les comportements des agents. L'analyse des médiations du droit révèle surtout l'importance d'un pouvoir normatif collectif de l'administration, qui réside dans l'élaboration de « normes secondaires d'application » par les agents. Cet article montre aussi qu'il existe, au sein de l'institution, tout un travail à la fois juridique et social qui encadre, oriente et contraint les pratiques des agents.

    Mots-clés : asile, droit, street-level bureaucracy, médiations du droit, pouvoir discrétionnaire, asylum, law, street-level bureaucracy, mediation in law, discretionary power

  8. 99.

    Article publié dans Horizons philosophiques (savante, fonds Érudit)

    Volume 17, Numéro 2, 2007

    Année de diffusion : 2009

  9. 100.

    Article publié dans Jeu (culturelle, fonds Érudit)

    Numéro 64, 1992

    Année de diffusion : 2010