FR :
Que voit-on en 1831, la nuit, du haut d’une tour s’élevant au beau milieu de Paris? La réponse qu’offre Alfred de Vigny est fascinante : arêtes, angles, cimes, aiguilles, feux, éclairs, zébrures, mais aussi ombres, masses informes, gouffres… Délinéaments fins et vastes ensembles courbes s’affrontent et s’unissent pour transfigurer la ville en titanesque compas chargé d’orienter la marche de plus en plus rapide d’un monde en perte de repères. C’est à les démêler que s’applique cet article.
EN :
What is it that one sees at night, in 1831, atop a high tower rising from the heart of Paris? Alfred de Vigny’s poetic answer to this is fascinating: ridges, angles, rims, summits, needles, lit fires, lightning, but also shadows, vague shapes, wide chasms… Fine lines and large ensembles are opposed and combined to make the city into a compass of titanic proportions, directing the onward march of a world that has lost its sense of direction, yet is going ever faster. This article attempts to shed some light into the fray.