Culture and Local Governance
Culture et gouvernance locale
Volume 8, numéro 1, 2023 How We Work With/in Culture Now: Reimagining Impact Assessment and Governance Sous la direction de Mary Elizabeth Luka, Robin Nelson, Shawn Newman et Robin Sokoloski
Sommaire (8 articles)
Editorial / Éditorial
Articles
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Participatory Governance and Community-Based Research at Mass Culture
Laurence D. Dubuc
p. 1–16
RésuméEN :
This article uses the national arts research network Mass Culture (MC) as a case study for assessing the strengths and limitations of participatory governance and community-based research for reimagining and enacting better futures in the Canadian arts sector. MC is currently the only digital network that takes such an approach to promote the equitable mobilization of arts research in Canada, which falls in line with broader trends and values associated with the participatory turn of cultural policy. At MC, this orientation is first reflected in the governance structure, which grew out of both grassroots processes and formal consultations involving key actors in the Canadian arts community. Here, I draw inspiration from Rosenau’s (Rosenau & Czempiel, 1992) definition of governance to refer to MC’s system of rule, which includes informal mechanisms such as intersubjective meanings, along with formally sanctioned regulations such as charters, terms of reference, etc. MC’s approach is also activated by the methods through which it designs, implements, and evaluates cross-sectoral collaborative projects at the national level. By experimenting with various community-engaged methods tailored to each of its initiatives, MC seeks to build the relational and data infrastructures that are needed to ensure that the research it produces is both relevant and easily accessible to potential users, from practitioners, artists, academics, arts funders, and policymakers, to those working at the intersection of several professional roles. By providing an in-depth account of MC’s emergence as a networked organization and by elaborating on its community-based approach to research, this article aims to contribute new knowledge about the value of various models of collaboration in the fields of cultural policy and cultural management.
FR :
Cet article utilise le réseau national de recherche artistique Mass Culture (MC) comme étude de cas pour évaluer les forces et les limites de la gouvernance participative et de la recherche communautaire pour réimaginer et mettre en oeuvre de meilleurs avenirs dans le secteur artistique canadien. MC est actuellement le seul réseau numérique qui adopte une telle approche pour promouvoir la mobilisation équitable de la recherche artistique au Canada, ce qui s'inscrit dans les tendances et les valeurs plus larges associées au tournant participatif de la politique culturelle. Chez MC, cette orientation se reflète d'abord dans la structure de gouvernance, qui est issue à la fois de processus populaires et de consultations formelles impliquant des acteurs clés de la communauté artistique canadienne. Je m'inspire ici de la définition de la gouvernance de Rosenau (Rosenau & Czempiel, 1992) pour faire référence au système de règles de MC, qui comprend des mécanismes informels tels que les significations intersubjectives, ainsi que des réglementations formellement sanctionnées telles que les chartes, les termes de référence, etc. L'approche de MC est également activée par les méthodes par lesquelles elle conçoit, met en oeuvre et évalue des projets de collaboration intersectorielle au niveau national. En expérimentant diverses méthodes d'engagement communautaire adaptées à chacune de ses initiatives, MC cherche à construire les infrastructures relationnelles et de données nécessaires pour garantir que la recherche qu'elle produit est à la fois pertinente et facilement accessible aux utilisateurs potentiels, qu'il s'agisse de praticiens, d'artistes, d'universitaires, de financeurs du secteur artistique, de décideurs politiques ou de personnes travaillant à l'intersection de plusieurs rôles professionnels. En fournissant un compte rendu détaillé de l'émergence de MC en tant qu'organisation en réseau et en développant son approche communautaire de la recherche, cet article vise à apporter de nouvelles connaissances sur la valeur des différents modèles de collaboration dans les domaines de la politique culturelle et de la gestion culturelle.
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Creativity in climate adaptation: Conceptualizing the role of arts organizations
Emma Bugg, Tarah Wright et Melanie Zurba
p. 17–32
RésuméEN :
In the face of the climate emergency, it is becoming clear that cultural change is a necessary transformative shift that must occur to ensure human survival. Climate change is entangled with behavioural and social dimensions of our lives, necessitating that we undergo cultural transformation to access the potential of existing climate solutions. While there is both an increase in research regarding how the arts can contribute to this needed cultural transformation, as well as increasing participation in climate work by those within the arts sector, the marriage between evidence and practice in this field is in its infancy. Existing literature highlights the exciting potential of the arts to make meaningful contributions to climate action through interdisciplinary contributions to knowledge creation, public engagement forums that go beyond fact-sharing, and imagining future scenarios for our world. That said, arts organizations are often left out of the conversation. In an effort to bridge the gap between study and practice in this field, this paper reports on interviews with key members of CreativePEI to better understand how one arts organization and its members conceptualize their role in climate action as well as identifying critical barriers to conducting climate work within the arts. Further, the paper situates the results of the study within the current literature, examining any synergies between the findings of the study and scholarly works in the field. By showcasing the ways in which one arts organization situates itself within the broader project of climate change, this work sheds new light on the current state of climate work in the arts in Canada and how cultural organizations can reimagine their role to better align with the evidence about what the arts can uniquely offer to climate action.
FR :
Face à l'urgence climatique, il devient évident que le changement culturel est une transformation nécessaire pour assurer la survie de l'humanité. Le changement climatique est lié aux dimensions comportementales et sociales de nos vies, ce qui nécessite une transformation culturelle pour accéder au potentiel des solutions climatiques existantes. Bien qu'il y ait une augmentation de la recherche sur la façon dont les arts peuvent contribuer à cette transformation culturelle nécessaire, ainsi qu'une participation croissante au travail sur le climat par les acteurs du secteur artistique, le mariage entre les preuves et la pratique dans ce domaine n'en est qu'à ses balbutiements. La littérature existante met en évidence le potentiel passionnant des arts pour apporter des contributions significatives à l'action climatique par le biais de contributions interdisciplinaires à la création de connaissances, de forums d'engagement public qui vont au-delà du partage de faits, et de l'imagination de scénarios futurs pour notre monde. Cela dit, les organisations artistiques sont souvent exclues de la conversation. Afin de combler le fossé entre l'étude et la pratique dans ce domaine, cet article rend compte d'entretiens avec des membres clés de CreativePEI pour mieux comprendre comment une organisation artistique et ses membres conceptualisent leur rôle dans l'action climatique et pour identifier les obstacles critiques à la réalisation d'un travail sur le climat dans le domaine des arts. En outre, l'article situe les résultats de l'étude dans la littérature actuelle, en examinant les synergies entre les résultats de l'étude et les travaux universitaires dans ce domaine. En présentant les façons dont une organisation artistique se situe dans le projet plus large du changement climatique, ce travail jette un nouvel éclairage sur l'état actuel du travail sur le climat dans les arts au Canada et sur la façon dont les organisations culturelles peuvent réimaginer leur rôle pour mieux s'aligner sur les preuves de ce que les arts peuvent offrir de façon unique à l'action climatique.
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Imagining a Post-Pandemic Reality through an Arts-based Methodological Framework
Hayley Janes, Adrian Berry, Ely Lyonblum, Laura Risk et Nasim Niknafs
p. 32–44
RésuméEN :
The COVID-19 pandemic exacerbated the precarity of artistic livelihoods across the arts and culture sector. With efforts to repair past harms and reimagine more equitable futures comes the need to center the lived experiences of artists in research and policy development. Sustainable pARTnerships: Collaboration and Reciprocity in Creative Cities is a participatory arts-based research initiative that brings together the cultural and academic sectors to jointly imagine futures in which artists can thrive. As part of this initiative, five researchers and five commissioned Toronto-based artists representative of a range of disciplines collaboratively documented challenges and potential next steps. This collaboration was framed with the methodologies of crystallization, crystal-scaping, and photovoice. Our objective is to artfully integrate artistic voices into the practice of knowledge creation and map out policy pathways for institutions and the community to create longer-term relationships built on equity and reciprocity. The visibility of local artists’ pandemic experience targets a broad public, including arts training institutes, policymakers, and academics and heightens the call for connection, conversation, and change.
FR :
La pandémie de COVID-19 a exacerbé la précarité des moyens de subsistance des artistes dans l'ensemble du secteur des arts et de la culture. Les efforts déployés pour réparer les préjudices du passé et réimaginer des avenirs plus équitables s'accompagnent de la nécessité de centrer les expériences vécues par les artistes sur la recherche et l'élaboration des politiques. Partenariats durables : Collaboration et réciprocité dans les villes créatives est une initiative de recherche participative basée sur les arts qui rassemble les secteurs culturel et universitaire pour imaginer conjointement des avenirs dans lesquels les artistes peuvent prospérer. Dans le cadre de cette initiative, cinq chercheurs et cinq artistes commandités de Toronto, représentatifs d'un éventail de disciplines, ont documenté en collaboration les défis et les prochaines étapes potentielles. Cette collaboration a été encadrée par les méthodologies de cristallisation, d'échantillonnage de cristaux et de photovoice. Notre objectif est d'intégrer avec art des voix artistiques dans la pratique de la création de connaissances et de tracer des voies politiques pour les institutions et la communauté afin de créer des relations à long terme fondées sur l'équité et la réciprocité. La visibilité de l'expérience des artistes locaux en matière de pandémie vise un large public, y compris les instituts de formation artistique, les décideurs politiques et les universitaires, et renforce l'appel à la connexion, à la conversation et au changement.
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Artists Embedded in Government: Expanding the Cultural Policy Toolkit
Johanna K. Taylor
p. 45–61
RésuméEN :
Artists have long worked in fields that are not related to art, instigating innovative ways of working in different institutional contexts from health to business to technology. Civic systems are no exception, with artists spearheading new ways of operating within government agencies. Some artists work covertly, bringing creative methods to traditional civic roles, while others are invited into government agencies in temporary positions as artists in residence addressing specific concerns. As local governments are increasingly challenged to provide services and operate equitably amid eroding public trust, opportunities for cross-sector collaboration uniting artists with government staff are compelling mechanisms for them to cocreate the necessary conditions for systemic change.
The research reported herein explores how artists are engaged in cross-sectoral collaborative models of cultural policy within local governments. Governments already recognize the potential of formal artist residency programs conducted over set periods of time to advance civic goals. In addition, artists have been engaged in this work through informal government partnerships in departments including transportation, parks, and public health. Some collaborations act as applied research enacted internally, bringing more complex understandings of government operations, while others become deep processes of external engagement to expand awareness of local concerns.
This paper presents a framework categorizing the structures in which artists work within government agencies to advance civic goals. The framework is based on research conducted on artists who were embedded in the government across the US from 2020 through 2022. Describing these structures highlights new ways of working within local government that center artists as agents that promote change; this paper lays the foundation for understanding how they operate and delineates opportunities and challenges for the artists and the governments that initiate collaboration. The framework is a foundation for cultural policy makers to evaluate artist in residence in government programs as a cultural policy tool and enable evaluation of the impact of their implementation.
FR :
Les artistes travaillent depuis longtemps dans des domaines qui n'ont rien à voir avec l'art, en proposant des méthodes de travail novatrices dans différents contextes institutionnels, de la santé à l'entreprise en passant par la technologie. Les systèmes civiques ne font pas exception à la règle, les artistes étant à l'origine de nouveaux modes de fonctionnement au sein des agences gouvernementales. Certains artistes travaillent clandestinement, apportant des méthodes créatives aux rôles civiques traditionnels, tandis que d'autres sont invités dans les agences gouvernementales à des postes temporaires en tant qu'artistes en résidence pour répondre à des préoccupations spécifiques. Alors que les collectivités locales sont de plus en plus contraintes de fournir des services et de fonctionner de manière équitable dans un contexte d'érosion de la confiance du public, les possibilités de collaboration intersectorielle entre les artistes et le personnel de l'administration sont des mécanismes convaincants qui leur permettent de cocréer les conditions nécessaires à un changement systémique.
La recherche présentée ici explore la manière dont les artistes sont engagés dans des modèles de collaboration intersectorielle en matière de politique culturelle au sein des gouvernements locaux. Les gouvernements reconnaissent déjà le potentiel des programmes formels de résidence d'artistes menés sur des périodes déterminées pour faire avancer les objectifs civiques. En outre, les artistes ont été engagés dans ce travail par le biais de partenariats gouvernementaux informels dans des départements tels que les transports, les parcs et la santé publique. Certaines collaborations font office de recherche appliquée en interne, permettant une compréhension plus complexe des opérations gouvernementales, tandis que d'autres deviennent des processus profonds d'engagement externe visant à accroître la sensibilisation aux préoccupations locales.
Cet article présente un cadre catégorisant les structures dans lesquelles les artistes travaillent au sein des agences gouvernementales pour faire avancer les objectifs civiques. Ce cadre est basé sur des recherches menées sur des artistes qui ont été intégrés dans le gouvernement à travers les États-Unis de 2020 à 2022. La description de ces structures met en lumière de nouvelles façons de travailler au sein des collectivités locales, qui font des artistes des agents de promotion du changement. Ce document jette les bases d'une compréhension de leur fonctionnement et délimite les opportunités et les défis pour les artistes et les gouvernements qui initient la collaboration. Le cadre est une base pour les décideurs culturels afin d'évaluer les artistes en résidence dans les programmes gouvernementaux en tant qu'outil de politique culturelle et de permettre l'évaluation de l'impact de leur mise en œuvre.
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Happy Accidents, Bureaucratic Debacles, and Deliberate Decisions at Select Creative Hubs in Canada
Mary Elizabeth Luka et Klimek Caroline
p. 62–82
RésuméEN :
Over the last decade, culture sector researchers have aimed to expand our understanding and measurements of impact assessment. In this paper, the authors take a deep dive into the happy accidents that create new ways of managing and working at several creative hubs in Canada. These happy accidents influence governance structures and practices these spaces take up but also help leaders and facilitators to respond to emergent needs in the cultural communities they seek to support. Drawing from two rounds of interviews and field research over the last four years, we compare seven creative hubs across Canada that have transformed their approaches to leadership and community engagement. We consider, first, how three types of creative hubs talk about their visions and values, and then how they operationalized those values in the spaces they are charged with activating. We look at two typical non-profit organizations (Tett Centre, National accessArts Centre), three social enterprises (cSpace, Culture Link and Artscape) and two outliers (UKAI, BC Artscape - the latter defunct). Many of these organizations face challenges as regional operations. Some explicitly aim to ameliorate the legacies of colonialism, discrimination and lack of representation in the culture sector. UKAI and BC Artscape are particularly interested in disrupting economic valuation frameworks by putting feelings and compassion at the centre of their operations. Others are compelled by more responsive but still competitive incubators for precarious creative workers, including cSpace and CultureLink. Consequently, we ask: in what ways is each hub ‘successful’ on their own terms, and which are useful exemplars to others? We look at each organization’s narratives of impact, process and affect emerging from overcoming challenges that include the global Covid-19 pandemic, bureaucratic debacles such as offering a disability organization a heritage site that is only accessible by stairs, and a series of awkward missteps and honest efforts towards decolonization.
FR :
Dans cet article, les auteures examinent l'évaluation de l'impact dans le secteur culturel en se plongeant dans les accidents heureux, les débâcles bureaucratiques et les décisions délibérées qui créent de nouvelles façons de gérer et de travailler dans plusieurs centres de création au Canada. À partir de deux séries d'entretiens et de recherches sur le terrain sur une période de quatre ans, nous comparons six pôles créatifs au Canada qui ont transformé leurs récits de création de sens et de partage des connaissances. D'abord, nous examinons la façon dont ces pôles créatifs parlent de leurs visions et de leurs valeurs, puis la façon dont ils concrétisent ces valeurs dans les espaces qu'ils sont chargés d'activer. Nous examinons également la manière dont ces pôles visent à améliorer les héritages du colonialisme, de la discrimination et du manque de représentation dans le secteur de la culture. Par exemple, deux des pôles créatifs, UKAI et BC Artscape, pourraient être considérés comme des exceptions parce qu'ils souhaitent perturber les cadres d'évaluation économique en plaçant les sentiments et la compassion au centre de leurs opérations. D'autres, comme cSpace (Calgary), Culture Link CIC (Halifax) et Artspace (Toronto), sont contraints par une combinaison de mesures traditionnelles (économiques) du succès, mais veulent aussi être plus sensibles aux besoins des travailleurs créatifs précaires. Par conséquent, nous posons la question suivante : de quelle manière chaque centre remplit-il sa mission et son mandat selon ses propres termes, et lequel d'entre eux constitue un exemple utile pour les autres ? Nous examinons les récits d'impact, de processus et d'affect de chaque organisation, qui ont surmonté des défis tels que la pandémie mondiale de COVID-19, des débâcles bureaucratiques telles que l'offre à une organisation de personnes handicapées d'un site patrimonial uniquement accessible par des escaliers, ainsi qu'une série de faux pas maladroits et d'efforts honnêtes en faveur de la décolonisation. Cet article montre comment deux éléments importants de l'évaluation de l'impact - le partage des connaissances et la création de sens - peuvent être appliqués efficacement à d'autres centres de création et organisations artistiques à travers le Canada.
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Benefit as a Standard Unit of Measure for Arts Organizations: A Conceptual Analysis
Constance DeVereaux et Kate Keeney
p. 83–101
RésuméEN :
Benefit is a commonly used concept for expressing positive outcomes of arts participation. The inherent ambiguity of benefit applied to a broad range of arts activities raises issues for research, decision-making, program design, and evaluation. This article offers a conceptual analysis of benefit as a standard unit of measure for design and evaluation of third sector arts organization services. In this article, we explore the possibilities for a standard unit of measure, called Benefit Unit that works toward dispelling the inherent ambiguities of “benefit” in the current discourse on arts programs and services. Conceptual analysis is applied to existing theories of benefit analysis and transaction theory, to advance a framework for Benefit Unit that offers ease of use, coherence, and wide acceptance. Developed for arts organizations, we see potential for any nonprofit organization seeking to establish appropriate measures of the intangible merits of its services. Our research is aimed at decision makers, policy agents, public administrators, and funders who have interest in improving available tools for measuring outcomes of arts services.
FR :
Le concept de bénéfice est couramment utilisé pour exprimer les résultats positifs de la participation artistique. L'ambiguïté inhérente à ce concept lorsqu'appliqué à un large éventail d'activités artistiques soulève des questions en matière de recherche, de prise de décision, de conception de programmes et d'évaluation. Cet article propose une analyse conceptuelle du bénéfice en tant qu'unité de mesure standard pour la conception et l'évaluation des services des organisations artistiques du tiers secteur. Dans cet article, nous explorons les possibilités d'une unité de mesure standard appelée Unité de Bénéfice qui vise à dissiper les ambiguïtés inhérentes au terme « bénéfice » dans le discours actuel sur les programmes et services artistiques. L'analyse conceptuelle est appliquée aux théories existantes de l'analyse des bénéfices et de la théorie des transactions, afin de proposer un cadre pour établir une unité de bénéfice qui soit à la fois facile à utiliser, cohérente et largement acceptée. Développée pour les organisations artistiques, nous y voyons un potentiel pour toute organisation à but non lucratif cherchant à mesurer de façon appropriée les mérites intangibles de ses services. Notre recherche s'adresse aux décideurs, aux agents politiques, aux administrateurs publics et aux financeurs qui souhaitent améliorer les outils disponibles pour mesurer les résultats des services artistiques.