Résumés
RÉSUMÉ
Les résultats des perspectives de population varient surtout en fonction des hypothèses choisies, mais aussi en fonction de la « méthode de traduction » de ces hypothèses. Une hypothèse formulée de façon générale peut en effet être traduite concrètement par des indices différents : le choix de ces indices a sa part d’influence sur les résultats obtenus, sans que cette influence soit nécessairement recherchée ou même soupçonnée.
L’objet du présent travail est précisément de mesurer dans un exemple concret l’effet sur les résultats de l’emploi de techniques différentes pour projeter la même hypothèse. L’exemple choisi est celui des migrations dans les territoires des commissions scolaires de la région de Montréal.
L’hypothèse générale est que les migrations se produisent jusqu’en 1986 comme entre 1966 et 1971. Les migrations entre 1966 et 1971 ont d’abord été exprimées de quatre façons différentes : soldes migratoires, taux d’accroissement migratoire, soldes migratoires interne et externe et flux migratoires. Ces quatre expressions des migrations sont à la base des quatre techniques employées pour projeter les migrations jusqu'en 1986.
Les résultats généraux ne sont pas fondamentalement différents. C’est par groupe d’âge que des écarts non négligeables se manifestent. C’est en particulier la méthode la plus longue d’application qui donne les résultats les plus différents.
(1) Ce texte est un résumé sélectif et un prolongement de Influence des méthodes de perspectives de population sur les résultats : l’exemple des migrations à Montréal, Mémoire de maîtrise, décembre 1977.
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