Résumés
Résumé
L’université québécoise s’est vu confier, durant les années soixante, une mission à double volet : développer une main-d’œuvre hautement qualifiée et permettre la mobilité sociale des individus. Devant les profondes modifications subies présentement par le marché du travail, une remise en question de cette mission s’impose. Cet article présente la position relative sur le marché de l’emploi des diplômées et des diplômés de quatre-vingt-treize programmes du premier cycle, à l’aide de deux indicateurs : l’indice d’emploi à temps plein régulier (IPR) et l’indice d’emploi à temps plein relié au domaine d’études (IPL). Pour chaque indice et chaque programme, les résultats sont regroupés selon la famille de programmes et le type de formation (professionnelle ou non professionnelle). La relation entre les indices et la proportion de diplômées et de diplômés des divers programmes est également examinée. Les résultats conduisent à remettre en question certains des postulats qui ont mené à l’énoncé de mission de l’université québécoise.
Abstract
Quebec universities were given, in the sixties, a mission that had two goals: to produce highly qualified workers and to allow social mobility to individuals. Because of the profound modifications that have taken place in the job market, a rethinking of this mission is in order. This article presents the position in the job market of degree graduates from ninety three different faculties with two scales: the index of regular full-time job (IPR) and the index of full-time job in line of specialization (IPL). For each ratio and program, results are grouped by programs and by category of education (professional or non-professional). The relationships between the indexes and the rate of graduates are examined as well. The results tend to prove the need for a rethinking of some of the foundations that led to give that mission to the universities of Quebec.
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