Canadian Social Work Review
Revue canadienne de service social
Volume 38, numéro 2, 2021 La suprématie de la blancheur en travail social. S’affirmer sans s’effacer The Supremacy of Whiteness in Social Work. Raced; not erased
Sommaire (14 articles)
Articles
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GENÈSE DU TRAVAIL SOCIAL EN HAITI. L’IMPOSITION DU DÉVELOPPEMENT COMME PRINCIPE NORMATIF PAR UN ÉTAT À UN AUTRE
Handy Leroy
p. 5–27
RésuméFR :
À travers cet article, nous explorons les processus qui ont conduit à l’émergence du travail social en Haïti ainsi qu’à la forme sous laquelle primitivement il s’y est incarné. En effet, l’analyse des discours des pionnières tirés de leur publication Femmes haïtiennes (Ligue féminine d’action sociale,1953) ainsi que l’examen d’un ensemble de données documentaires et de données issues d’une entrevue menée auprès d’une ancienne étudiante de l’École nationale de service social suggèrent que l’adoption par l’État et par le mouvement féministe des principes normatifs du développement imposé par les États-Unis à partir des années 1915 a joué un rôle clé dans la genèse du travail social en Haïti ainsi que dans sa configuration. Le développement est ici compris comme un dispositif portant en son sein un ensemble de principes normatifs libéraux selon lesquels les sociétés dites traditionnelles devraient évoluer vers la modernité, laquelle est caractérisée, entre autres, par le passage vers l’économie de marché ainsi que par l’adoption de la démocratie et des institutions sociales occidentales.
EN :
Through this paper, we explore the processes that led to the emergence of social work in Haiti, as well as the form in which it was originally embodied. Indeed, the analysis of the speeches of the pioneers taken from their publication Femmes haïtiennes (Ligue feminine d’action sociale, 1953), as well as the examination of a set of documentary data and data from an interview conducted with a former student of the National School of Social Work, suggest that the adoption by the State and by the feminist movement of the normative principles of development imposed by the United States from 1915 played a key role in the genesis of social work in Haiti and in its configuration. Development is understood here as a device carrying within it a set of liberal normative principles according to which so-called traditional societies should evolve towards modernity, which is characterized, among other things, by the transition to the market economy, as well as through the adoption of democracy and Western social institutions.
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CERCLE KINISTÒTÀDIMIN : DÉCOLONISATION DE L’ÉCOLE DE SERVICE SOCIAL DE L’UNIVERSITÉ D’OTTAWA
Karine Croteau et Marc Molgat
p. 29–51
RésuméFR :
L’article s’appuie sur des réflexions entourant le Cercle Kinistòtàdimin amorcé en 2018 à l’École de service social (ÉSS) de l’Université d’Ottawa (UO), située sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation Omàmiwinini Algonquine. Il présente les démarches de décolonisation engagée. À cette fin, l’article examine d’abord le contexte de l’initiative au moyen de définitions des concepts centraux et d’un état des lieux relatif aux apprenant.es autochtones; d’un examen des significations concrètes du néologisme d’autochtonisation dans les milieux universitaires (Gaudry et Lorenz, 2018); et de la mise en évidence des perspectives décolonisatrices associées à la profession et aux études en travail social. Prenant appui sur cette mise en contexte, ainsi que sur deux cas de figure d’universités ontariennes offrant des formations « décolonisées » en travail social, les auteur.es analysent les étapes opératoires de l’initiative de décolonisation Kinistòtàdimin et en relèvent les principaux enjeux. L’article conclut sur une discussion critique de la démarche en cours.
EN :
The article draws on reflections from the Kinistòtàdimin Circle, initiated in 2018 at the University of Ottawa’s School of Social Work, located on the traditional and unceded territory of the Omàmiwinini Algonquin Nation. It outlines the decolonization process that has been undertaken. To this end, the paper first examines the context of the initiative through definitions of central concepts and a review of literature on Indigenous learners; an examination of the concrete meanings of the neologism of Indigenization in academic settings (Gaudry & Lorenz, 2018); and the identification of decolonizing perspectives associated with the social work profession and discipline. Based on this contextualization, as well as on two case studies of Ontario universities offering “decolonized” social work education, the authors analyze the operational steps of the Kinistòtàdimin decolonization initiative and identify its main issues. The article concludes with a critical discussion of the ongoing process.
Thème / Theme
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INTRODUCTION : LA SUPRÉMATIE DE LA BLANCHEUR EN TRAVAIL SOCIAL. S’AFFIRMER SANS S’EFFACER
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INTRODUCTION: THE SUPREMACY OF WHITENESS IN SOCIAL WORK. RACED; NOT ERASED
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RACIAL DISCRIMINATION IN THE CANADIAN CRIMINAL JUSTICE SYSTEM: HOW ANTI-BLACK RACISM BY THE TORONTO POLICE HARMS US ALL
Joseph Mensah, David Firang, Christopher J. Williams et Michelle Afrifah
p. 63–86
RésuméEN :
Due to the persistent and tenacious practices of anti-Black racism, embedded in White supremacist policing practices, Black and Indigenous people are overwhelmingly overrepresented in the Canadian criminal justice system. Unsurprisingly, a disproportionate number of Black people are killed at the hands of police in Toronto. The Canadian criminal justice system is complicit in perpetuating anti-Black racism through practices of surveillance, carding, and racial profiling. This paper contributes to the analysis of anti-Black racism in the Canadian criminal justice system, emphasizing the circumstances of Black people in Toronto. The goal is to wed the study of Black criminalization with the analysis of anti-Black racism and social stratification in Canada to show how existing patterns of racism and socioeconomic marginalization are reinforced by a White supremacist criminal justice system. The paper offers recommendations to address the issue of anti-Black racism, including the hiring of more Black people in the police force. Conceptually, the paper contributes to our understanding of how anti-Black racism ricochets to hurt us all in society.
FR :
En raison des pratiques persistantes et tenaces du racisme contre les Noirs, ancrées dans les pratiques policières influencées par la suprématie blanche, les Noirs et les Autochtones sont surreprésentés dans le système de justice pénale canadien. Il n’est donc pas surprenant qu’un nombre disproportionné de Noirs soient tués par la police à Toronto. Le système de justice pénale canadien est complice de la perpétuation du racisme contre les Noirs par des pratiques de surveillance, de fichage et de profilage racial. Cet article contribue à l’analyse du racisme contre les Noirs dans le système de justice pénale canadien, en mettant l’accent sur la situation des personnes noires à Toronto. L’objectif est de lier l’étude de la criminalisation des Noirs à l’analyse du racisme contre les Noirs et l’analyse de la stratification sociale au Canada, afin de montrer comment les modèles existants de racisme et de marginalisation socioéconomique sont renforcés par un système de justice pénale fondé sur la suprématie blanche. L’article propose des recommandations pour combattre le racisme contre les Noirs, notamment l’embauche d’un plus grand nombre de personnes noires dans les forces de police. Sur le plan conceptuel, l’article contribue à notre compréhension de la façon dont le racisme contre les Noirs affecte négativement toute la société.
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DES SAVOIRS EN TENSION : LA CONSTRUCTION DES SAVOIRS EN SANTÉ MENTALE ET LA PLACE DES SAVOIRS AUTOCHTONES DANS L’ORGANISATION DES SERVICES
Dominique Gaulin
p. 87–111
RésuméFR :
Ce que nous considérons comme allant de soi, nos compréhensions communes, est en fait conceptualisé par des idéologies que nous avons internalisées tout au long de notre vie. Les personnes en marge de la société ne sont pas protégées contre l’internalisation des idéologies dominantes, même lorsque celles-ci sont contraires à leurs propres intérêts. Ce phénomène, largement décrit dans la littérature et ressenti entre autres par les peuples autochtones, démontre une tendance générale à sous-spécialiser les connaissances expérientielles, locales et culturelles, pour favoriser les connaissances techno-professionnelles. Le domaine de la santé mentale n’est pas étranger à ce type de pratique où les savoirs autochtones - notamment ceux des Inuit - sont largement absents. À partir des écrits et des expériences de l’auteure comme travailleuse sociale et chercheure doctorante en santé mentale au Nunavik, cet article explore les mécanismes qui occultent certaines formes de savoir en santé mentale, et pose un regard sur le contexte spécifique du Nunavik, au Québec.
EN :
What we take for granted, or as common understanding, is actually conceptualized throughout our lives, through a process of internalizing ideologies. People on the fringes of society also internalize dominant ideologies, even when those ideologies go against to their own interests. This phenomenon, widely described in literature and felt by Indigenous Peoples, demonstrates a general tendency to under-specialize experiential, local and cultural knowledge, while favoring techno professional knowledge. The field of mental health is no stranger to this type of practice, wherein Indigenous knowledge – particularly that of the Inuit - is largely absent. Based on literature and the author’s experiences as a social worker and doctoral researcher in mental health in Nunavik, this article explores some of the mechanisms that obscure Indigenous knowledge in mental health, while looking at the specific context of Nunavik, Québec.
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CONFRONTING WHITENESS IN SOCIAL WORK EDUCATION THROUGH RACIALIZED STUDENT ACTIVISM
Ifeyinwa Mbakogu, Patrina Duhaney, Ilyan Ferrer et Edward Ou Jin Lee
p. 113–140
RésuméEN :
In 2010, a group of racialized doctoral students at an elite university in Canada collectively mobilized against institutional racism within their school of social work. They insisted that their school confront the ways in which White supremacy was embedded within various policies and practices. These early initiatives led to the creation of the Racialized Students’ Network (RSN). Although the RSN has ended, it has produced a new generation of scholars who continue to interrogate Whiteness and White supremacy. It has also offered roadmaps through which newer generations of racialized social work scholars can advance anti-racist and decolonial feminist perspectives within postsecondary social work institutions in Canada. In this article, the authors, who are now tenure-track or tenured professors at Canadian universities, demonstrate the ways in which graduate student anti-racist activisms are a central avenue for confronting Whiteness and institutional racism. Through a collaborative autoethnographic methodology, this article draws from the authors’ personal experiences within the RSN, the group’s source documents, and their collective analysis on how the RSN has informed their ongoing activism. They discuss how their everyday experiences align with current anti-racist struggles and movements to shape their actions and responses in academe. The RSN Model of Racialized Students’ Activism is presented to demonstrate the collective processes the student activists explored to reflect and apply their intersecting identities to support racialized students and address systemic racism.
FR :
En 2010, un groupe d’étudiants racisés, aux études doctorales dans une université canadienne, s’est mobilisé collectivement contre le racisme institutionnel au sein de leur école de travail social. Ces étudiants ont insisté pour que leur école confronte les façons dont la suprématie blanche s’ancrait dans diverses politiques et pratiques. Ces premières initiatives ont conduit à la création du Racialized Students’ Network (RSN). Bien que le RSN n’existe plus, il a donné naissance à une nouvelle génération de chercheurs qui continuent de s’interroger sur la blancheur et la suprématie blanche. Il a également offert des feuilles de route grâce auxquelles les nouvelles générations de chercheurs en travail social racisés peuvent faire progresser les perspectives féministes, antiracistes et décoloniales au sein des programmes de travail social dans les établissements postsecondaires au Canada. Dans cet article, les auteurs, qui sont maintenant professeurs titulaires ou permanents dans des universités canadiennes, démontrent comment les activismes antiracistes des étudiantes et étudiants sont une avenue centrale pour confronter la suprématie blanche et le racisme institutionnel. Grâce à une méthodologie autoethnographique collaborative, cet article s’inspire des expériences personnelles des auteurs au sein du RSN, des documents sources du groupe et de leur analyse collective sur la façon dont le RSN a influencé leur activisme actuel. Ils discutent de la manière dont leurs expériences quotidiennes s’alignent sur les luttes et les mouvements antiracistes actuels pour façonner leurs actions et leurs réponses dans le milieu universitaire. Afin de démontrer les processus collectifs entrepris par les activistes étudiants pour refléter et utiliser leurs identités entrecroisées afin de soutenir les étudiantes et étudiants racisés et confronter le racisme systémique, le modèle d’activisme des étudiantes et étudiantes racisés du RSN est présenté.
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ANTI-RACIST EDUCATION IN SOCIAL WORK: AN EXPLORATION OF REQUIRED UNDERGRADUATE SOCIAL WORK COURSES IN QUEBEC
Kiran Shah, Alicia Boatswain-Kyte et Edward Ou Jin Lee
p. 141–157
RésuméEN :
Social workers play a vital role in helping service users navigate structural barriers and oppressions. Anti-racist social work education trains future social workers to apply critical thinking to the ways in which societal practices of racist exclusion and domination threaten the integrity of racialized individuals and communities. However, inclusion of anti-racist curricula in Schools of Social Work (SSWs) is largely dependent on each individual institution and their course offerings. This study explored the extent to which anti-racist practice is included across social work programs in Quebec through conducting a review of required undergraduate courses. Our results reveal that, among the nine universities that offer Bachelor of Social Work programs across Quebec, only one SSW offered a course that explicitly addressed race. Five out of the nine SSWs include a mandatory course with implicit mention of race under broader terms such as “anti-oppression,” “inequality,” or “intercultural practice.” These findings raise important considerations for social work education in Quebec and the development of anti-racist practitioners across the profession.
FR :
Les travailleurs.euses sociaux.ales jouent un rôle essentiel en aidant les personnes utilisatrices de services à surmonter les barrières et oppressions structurelles. L’enseignement antiraciste en travail social permet de développer chez les futurs travailleurs.euses sociaux.ales une réflexion critique sur les façons dont les pratiques d’exclusion sociale et de domination menacent l’intégrité des personnes et des communautés racisées. Cependant, l’inclusion de cursus antiracistes dans les écoles de travail social dépend largement de chaque institution et de leur offre de cours. Cette étude a permis d’explorer la mesure à laquelle la pratique antiraciste est incluse dans les différents programmes de travail social au Québec en effectuant un recensement des cours obligatoires de premier cycle. Nos résultats révèlent que, parmi les neuf universités québécoises offrant un programme de baccalauréat en travail social, un seul programme offre un cours traitant explicitement la notion de race. Cinq des neuf programmes incluent un cours obligatoire avec une mention implicite de la notion de race, sous des appellations plus larges telles que « anti-oppression », « inégalité » ou « pratique interculturelle ». Ces résultats soulèvent des enjeux importants pour la formation en travail social au Québec et le développement des compétences professionnelles en matière de lutte contre le racisme.
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MEETING ON A BRIDGE: OPPOSING WHITENESS IN SOCIAL WORK EDUCATION AND PRACTICE
Maryam Khan et Kathy Absolon
p. 159–178
RésuméEN :
Challenging Whiteness and its dominance in social work education and practice is an act of resistance with violent repercussions for Indigenous and racialized social work educators who do this work. In this paper, two authors—one Indigenous and one racialized settler—discuss building bridges between mainstream social work and Indigenous-centred social work by sharing their reflexive lived experiences (personal and professional) of decentring Whiteness, engaging in decolonization, and deploying wholistic ways of teaching and being at a faculty of social work located on Turtle Island. The authors end by sharing some possible strategies and discussion points which can work to bridge the gap and challenge Whiteness in social work.
FR :
Remettre en question la blancheur et sa domination dans la formation et la pratique du travail social est un acte de résistance, ayant souvent des répercussions violentes sur les éducateurs en travail social autochtones et racialisés qui font ce travail. Dans cet article, deux auteures—une Autochtone et une colonisatrice racisée—discutent de la construction de ponts entre le travail social traditionnel et le travail social autochtone, en partageant leurs réflexions sur leurs expériences vécues (personnelles et professionnelles) visant à : décentrer la blancheur, s’engager dans la décolonisation et déployer des méthodes wholistiques d’enseignement et d’existence dans une faculté de travail social située sur l’île de la Tortue. Les auteures terminent en partageant quelques stratégies et points de réflexion possibles pouvant contribuer à combler le fossé et à remettre en question la blancheur dans le travail social.
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ACADEMIC VOYEURISM: THE WHITE GAZE IN SOCIAL WORK
Andrea Murray-Lichtman et Siham Elkassem
p. 179–205
RésuméEN :
This article explores the insidiousness of racism and White supremacy embedded within the social work academy. We conceptualize the social work academy as the institutionalized practices within social work education, research, policy, and practice. As such, the social work academy is the bedrock that continues to perpetuate racism and colonialism within the profession. Anchored by an integrative analysis of social work that draws on both postcolonial and critical race theory, we theorize that, rooted in this foundation of oppression, White supremacy in social work often manifests as academic voyeurism—the non-performative White gaze. We suggest that academic voyeurism within the social work academy renders Black people, Indigenous people, and People of Colour (BIPOC) as bodies to be studied, exoticized, and theorized about, without any substantive anti-racist change or action required. Academic voyeurism sustains social work’s dissonant position—its endorsement of social justice alongside its simultaneous ambivalence towards racism and White supremacy. The discussion draws on historical underpinnings, research, and experiential data to turn the gaze onto the academy, illuminating the implications of academic voyeurism on racialized bodies and the social work profession’s broader goals. The discussion concludes with a call to collective action for racialized social workers and those wishing to be justice-seeking accomplices.
FR :
Cet article explore le caractère insidieux du racisme et de la suprématie blanche au sein du travail social. Selon notre conceptualisation, cela comprend les pratiques institutionnalisées dans l’éducation, la recherche, la politique et la pratique du travail social. L’académie du travail social est le socle qui continue à perpétuer le racisme et le colonialisme au sein de la profession. Ancrée dans une analyse intégrative du travail social qui s’inspire à la fois de la théorie postcoloniale et de la théorie critique de la race, notre théorie est que, enracinée dans ce fondement de l’oppression, la suprématie blanche en travail social se manifeste souvent par le voyeurisme académique—le regard blanc non performatif. Nous suggérons que le voyeurisme académique au sein de l’académie du travail social fait des personnes noires, autochtones et de couleur (BIPOC) des corps à étudier, à exotiser et à théoriser, sans qu’aucun changement ou action antiraciste substantiel ne soit fait. Le voyeurisme académique soutient la position dissonante du travail social—son soutien à la justice sociale et son ambivalence simultanée envers le racisme et la suprématie blanche. La discussion s’appuie sur des fondements historiques, des recherches et des données expérientielles pour tourner le regard vers l’académie, éclairant les implications du voyeurisme académique sur les corps racisés et les objectifs plus larges de la profession du travail social. La discussion se termine par un appel à l’action collective pour les travailleuses sociales et travailleurs sociaux racisés et ceux qui souhaitent être des complices de cette quête de justice.
Recension de publications / Book Reviews
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Spirituality and Social Justice: Spirit in the Political Quest for a Just World, Norma Jean Profitt & Cindy Baskin (Editors). Canadian Scholars Press, 2019, 486 pages
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Accessibilité et participation sociale. Vers une mise en oeuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, Manon Masse, Geneviève Piérart, Francine Julien-Gauthier et Danièle Wolf (dir.), Éditions ies, 2020, 288 pages