EN :
While the author’s past research on Toronto Italians has explored foods place in the domestic and mythic landscapes of immigrants (from the kitchen, garden, and winecellar of home, to the mythic Land of Cockaigne (Paese di Cuccagnd), “a gastronomic utopia,” still embedded in immigrant consciousness, this paper elaborates the wine nexus and explores the meanings of wine— material and symbolic, historic and contemporary — in the culture of predominately first-generation Toronto Italians. It delineates how wine figures in several primary binary oppositions in Italian folk culture, which oppose 1 ) wine to water; 2) wine to bread; 3) blood to body; and 4) the semantics of red vis à vis white. Further, it focusses on how Italian historic and symbolic contexts intersect with this culture through family history, through personal experience and anecdote, and to a lesser extent through direct historic sources. It provides snapshots of how cultural history and personal experience constantly intertwine within the praxis of folk culture.
FR :
Alors que, dans ses recherches passées portant sur les Italiens de Toronto, l’auteure a abordé la place de la nourriture dans l’univers domestique et dans l’imaginaire des immigrants (passant de la cuisine, du jardin et du cellier de la maison à un mythique pays de Cocagne [Paese di Cuccagna]) « une utopie gastronomique », encore enracinée dans la conscience immigrante, cet article s’attache à analyser la situation du vin et explore sa signification — matérielle et symbolique, historique et contemporaine — dans la culture surtout de la première génération des Italiens de Toronto. L’auteure démontre de quelle manière le vin figure dans plusieurs oppositions binaires et primaires dans la culture populaire italienne, laquelle oppose 1) le vin et l’eau ; 2) le vin et le pain ; 3) le sang et le corps ; 4) la sémantique du rouge et celle du blanc. De plus, cet article explore comment les contextes historique et symbolique italiens se mélangent à cette culture à travers l’histoire, l’expérience et les anecdotes personnelles, et dans une moindre mesure aux sources historiques directes. Ce texte constitue en quelque sorte un instantané des manières par lesquelles l’histoire culturelle et l’expérience personnelle s’enchevêtrent constamment dans les pratiques de culture populaire.