Résumés
Résumé
La littérature des communautés culturelles au Québec est souvent reçue comme un discours d’affranchissement, d’émancipation. Elle est lue, d’une part, comme le témoignage « extérieur » d’une parole « étrangère » qui renouvelle le discours sur les constructions identitaires au Québec dans un contexte postréférendaire. Elle est perçue, d’autre part, comme la promesse d’un discours culturel pluriel. Cet article désire revenir sur les « pratiques » singulières de nomination et de catégorisation de ladite littérature des communautés culturelles. L’auteur étudie les motifs de la mémoire, de la migrance, parmi divers objets culturels, afin de discuter l’arrière-plan doxique qui fait souvent de la littérature des communautés culturelles un stéréotype contemporain de la littérature québécoise.
Abstract
Quebec's cultural communities' literature is often perceived as a discourse of emancipation. On the one hand, the productions are read as an outsider's testimony, a foreign perspective that renews Quebec's discourse on the construction of identities in the post-referendum context. On the other hand, these texts are commonly read as opening up the possibility of a diverse cultural discourse. This article questions the practices of nomination and categorization that are used in the critical discourse about this literature. The author, through a number of cultural objects, analyses the configuration of memory and migration, in order to bring to light the background that often turns the literature of cultural communities into a contemporary stereotype of Québec literature.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger