Géographie physique et Quaternaire
Volume 34, numéro 1, 1980
Sommaire (11 articles)
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Les faunes des mers post-glaciaires du Québec : quelques considérations paléoécologiques
Claude Hillaire-Marcel
p. 3–59
RésuméFR :
Une étude paléoécologique des faunes fossiles des mers postglaciaires du Québec, en particulier des Mollusques, a permis de regrouper les espèces en communautés types. Celles-ci définissent une zonation littorale, avec des nuances des bassins septentrionaux aux bassins méridionaux souvent plus saumâtres. L’épibenthos sessile des rudites et aréno-rudites se caractérise par une communauté intertidale à Mytilus edulis, suivie d'une communauté à Hiatella arctica subdivisée en deux sous-communautés. Dans les faciès plus fins (arénites et lutites), l’endoben-thos et l’épibenthos vagile regroupent les communautés de faible profondeur (IT-5 m) à Mya arenaria et à Macoma balthica, suivies de la communauté à Macoma calcarea subdivisée en trois sous-communautés. Un statut particulier peut être conféré à la communauté à Portlandia arctica, surtout caractéristique des faciès glacio-marins argilo-silteux. Ces communautés se succédèrent souvent, dans un site déterminé, en fonction de la diminution de profondeur des bassins, liée au rajustement géoïdal post-glaciaire. Elles ne reflètent donc pas une évolution climatique générale, mais simplement l’évolution hydrologique accompagnant l’exondation de chacun des bassins. Exceptionnellement, on relève, au cours de l’Holocène, des incursions septentrionales d’espèces relativement thermophiles. Quoique plus tardif qu’aux basses latitudes, l’optimum climatique semble donc s’être marqué dans les milieux arctiques.
EN :
A paleoecological study of the fossil fauna of the postglacial seas of Québec, with special attention on mollusks, permit the delineation of type-communities. These benthonic communities are distributed according to the depth, with small variations from the northern basins to the generally more brackish southern seas. Thus, epibiontic (epifaunal) communities living on coarse sediments are the intertidal Mytilus edulis community, and the deeper water Hiatella arctica community which may be subdivided in two sub-communities. The endobiontic (in-faunal) communities living in sandy, silty or clayey shallow water sediments, include the Mya arenaria and Macoma balthica communities and the deeper water Macoma calcarea community which may be subdivided in three sub-communities. The Portlandia arctica community deserves a special status because it is mainly associated with glacio-marine muddy environments. These communities, which correspond to well-defined litho facies, vary often succeeded each other in relation to the decreasing depth of the basins due to post-glacial rebound. Thus, they do not reflect climatic trends, but simply hydrological changes caused by shoaling of each basin. Occasionally, some «warm» water species migrated northward for a short period of time during middle or late Holocene. The reflect a slightly delayed climatic optimum in the Artic.
DE :
Eine paleoekologische Forschung der fossilen Fauna in den postglazialen Meeren von Québec, die sich mit besonderer Aufmerksamkeit der Weichtiere annimt, erlaubt uns die verschiedenen Arten in Typen-Gemeinschaften zusammemzufassen. Diese bestimmen eine Küstenzone mit Nuancen zwischen den nördlichen Becken und den meistens mehr brackigen südlichen Becken. So gehören die Gemeinschaften des Epibenthos welche in groben Sedimenten leben, der Gruppe Mytilus edulis des Gezeitensaumes an und in tieferen Gewässern findet man die Hiatella arctica Gemeinschaft, welche sich in zwei Untergruppen teilen lässt. Die Gemeinschaften des Endobenthos in Sand-, Schlamm- oder Tonsedimenten in flachem Wasser, schliessen die Mya arenaria und Macoma baltica Gruppen ein sowie die Macoma calcarea Gruppe tieferer Gewässer ein, welche in drei Untergruppen eingeteilt werden kann. Die Portlandia arctica Gemeinschaft nimmt einen speziellen Platzein, da sie meinstens mit glaziomarinen, schlammigen Umgebungen verbunden ist. Diese Gemeinschaften folgten oft an ein und demselben Ort aufeinander, je nach der Verf lachung der Becken, welche durch die postglaziale Hebung verursacht wurde. So spiegeln sie also keine klimatischen Veränderungen wider, sondern einfach hydrologische Änderungen, die durch das Verflachen der einzelnen Becken verursacht wurden. Im Mittlerenorder Spätholozän wanderten gelegentlich einige "warm" Wasser Arten für kurze Zeit nordwärts. Sie zeigen ein leicht verspätetes klimatisches Optimum der Polargegend.
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Palynology of six middle and late Holocene peat sections, Baffin Island
Susan K. Short et John T. Andrews
p. 61–75
RésuméEN :
Palynological investigations were undertaken at six sites on the northern Cumberland Peninsula, Baffin Island. Pollen assemblages from the Canadian High Arctic are rare, and the purpose of this paper is to expand this record. Twelve pollen diagrams from the six sites are presented. They suggest that over the last 1000 years, the pollen rain has been dominated by pollen of the gra-minoid group. This contrasts with earlier pollen assemblages between 2500 and 2000 years BP and between 5000 and 4000 BP which were typically more diverse and included significant quantities of heath and shrub (willow) pollen. A pronounced willow peak is evident on the diagrams and dates from ca. 2500 BP.
FR :
Six sites localisés dans le nord de la péninsule de Cumberland ont fait l’objet d’analyses polliniques. Le présent article a pour objectif de combler le manque de données pollenanalytiques dans le haut Arctique canadien. Les auteurs présentent douze diagrammes polliniques, qui indiquent que le dépôt pollinique du dernier millénaire a été dominé par le groupe des Graminées. Cette situation est bien différente de celle qui prévaut dans les assemblages polliniques plus anciens qui, entre 2500 et 2000 ans et entre 5000 et 4000 ans BP, sont caractérisés par une plus grande diversité et comprennent des quantités appréciables de pollen d’Éricacées et d’arbustes (saules). Un pic prononcé du pollen de saule apparaît sur les diagrammes vers 2500 BP.
DE :
Palynologische Forschungen wurden an sechs Stellen auf der nördlichen Cumberland Halbinsel, Baffin Insel, vorgenommen. Pollenansammlungen aus der kanadischen Polargegend sind selten und der Zweck dieser Forschungsarbeit ist, diese Aufzeichnungen zu erweitern. Zwölf Pollendiagramme der sechs Stellen werden vorgelegt. Sie zeigen, dass in den letzten 1000 Jahren, die Ablagerungen von Pollen aus der Gräsergruppe vorherrschen. Das kontrastiert mit früheren Pollenansammungen zwischen 2500 und 2000 Jahren v. u. Z. und zwischen 5000 und 4000 v. u. Z., welche in typischer Weise mannigfaltiger waren und bedeutsame Quantitäten von Heide- und Busch (Weide) pollen enthielten. Ein ausgeprägter Weiden-Höhepunkt ist offensichtlich in den Diagammen und Daten von ca 2500 v. u. z..
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Histoire postglaciaire de la végétation au sud du lac Abitibi, Ontario et Québec
Pierre Richard
p. 77–94
RésuméFR :
Les lacs Yelle et Clo, situés à environ 10 km au sud du lac Abitibi, ont respectivement livré des séquences continues de sédiments depuis la déglaciation de la région, vers 9 000 BP, et le retrait du lac proglaciaire Ojibway, vers 7 900 BP jusqu’à l’actuel. L’interprétation des diagrammes polliniques révèle que la rive sud du lac Ojibway était occupée, vers 8 900 BP, par une forêt ouverte dominée par l’épinette noire (Picea mariana), dans laquelle le tremble (Populus tremuloides) et le pin gris (Pinus divaricata) jouaient un rôle important. Ce type de paysage s’est maintenu durant environ 1 000 ans dans les collines alors insulaires entourant le lac Yelle, pendant que le niveau du lac Ojibway passait de 355 à 280 m. Lors de la vidange du lac Ojibway, la colonisation végétale des basses terres s’est effectuée rapidement. De 7 900 à 7 200 ans BP, la forêt appartenait déjà au domaine de la sapinière à bouleau blanc, occupant les stations mésiques, mais l’épinette noire et le tremble étaient abondants, de même que le pin gris. De 7 200 à 6 000 BP, la végétation a atteint un maximum de diversité et de thermophilie. Le pin blanc (Pinus strobus) s’est installé, surtout dans les collines et sur les stations xériques. Entre 6 000 et 3 250 BP, le genévrier (Juniperus) est devenu beaucoup plus abondant. Depuis 3 250 ans BP, la forêt s’est refermée, et l’épinette noire et le pin gris ont progressé, aux dépens du pin blanc notamment. La sapinière à bouleau blanc, sur stations moyennes, s’est toujours maintenue au sein du paysage et, malgré des différences, révolution de la végétation a été synchrone entre les deux sites depuis 7 900 ans BP.
EN :
Complete sequences of sediments representing the time since ice retreat (ca. 9,000 BP) and drainage of proglacial Lake Ojibway (ca. 7,900 BP) have been recovered from Lake Yelle and Lake Clo, two lakes, in a region about 10 km south of lake Abitibi. The interpretation of the pollen diagrams lead to the reconstruction of an open forest dominated by black spruce (Picea mariana), with abundant aspen (Populus tremuloides) and jack pine (Pinus divaricata), at the southern shore of lake Ojibway around 8,900 BP. This type of vegetation lasted about 1 000 years on the islands formed at that time by the hills around Lake Yelle, while the level of Lake Ojibway's level fell from 355 to 280 m. The forest vegetation migrated rapidly into the lowlands after the drainage of the proglacial lake. From 7,900 to 7,200 years BP, the forest was a balsam fir — white birch community, on the mesic sites, but black spruce and jack pine were abundant. From 7,200 to 6,000 BP, the vegetation was at its maximum diversity and thermophily. White pine (Pinus strobus) migrated into the area, especially on hills and on xeric sites. Between 6,000 and 3,250 BP, juniper (Juniperus) became more abundant, the forest canopy being still open. Since 3,250 BP, the forest cover has closed and black spruce and jack pine have increased at the expense of white pine, in particular. The balsam fir-white birch community, on the mesic sites, has remained almost unchanged in the landscape and the vegetational evolution has been synchronous between the two sites since 7,900 BP.
DE :
Die Seen Yelle und Clo, ungefähr 10 km südlich vom Abitibi see gelegen, haben uns jeweils komplette Sedimentsequenzen seit des Eisrückgangs der Region um 9000 v.u.Z. und dem Rückzug des proglaziale Ojibway Sees um 7900 v.u.Z. gegeben. Die Deutung der Pollendiagramme zeigt, dass das Sudufer des Ojibway Sees von einem offenen Wald wo Fichten (Picea mariana) vorherrschten, und wo Pappeln (Populus trembloides) und Kiefern (Pinus divarcata) eine wichtige Rolle spielten, besiedelt war. Diese Art Landschaft hat sich ungefähr 1000 Jahre lang in den insulären Hugeln um den Yelle See erhalten, während der Wasserspiegel des Ojibway Sees von 355 m auf 280 m sank. Nach dem Ausleeren des Ojibway Sees ist die Pflanzenbesiedlung des Seebodens schnell vorsichgegangen. Von 7900 bis 7200 Jahre v.u.Z. gehörte der Wald in den flachen Gebieten schon zum Bereich der Tannen und Birken, aber Fichten und Pappeln, sowie Kiefern waren auch häufig. Von 7200 bis 6000 v.u.Z. erreichte die Vegetation ein Maximum an Mannigfaltigkeit und Thermophilie. Die weisse Kiefer (Pinus strobus) siedelte sich besonders auf den Hügeln und in trockenen Gebieten an. Zwischen 6000 und 3250 v.u.Z., wurde der Wachholderstrauch (Juniperus) infolge einer Offnung der Bewaldung viel häufiger. Seit 3250 Jahren v.u.Z. hat sich der Wald verdichtet und Fichte und Kiefer sind häufiger geworden, besonders auf Kosten der weissen Kiefer. Der Tannen-Birkenwald in mittleren Höhen hat sich immer in der Landschaft erhalten. Trotz der Verschiedenheiten, war die Entwicklung der Vegetation in den beiden Gebieten, von 7900 Jahren v.u.Z., an synchron.
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Geomorphological and vegetation interaction and its relationship to slope stability on the Niagara Escarpment, Bruce Peninsula, Ontario
Michael R. Moss et William G. Nickling
p. 95–106
RésuméEN :
The stability of the face of the Niagara Escarpment is a critical issue in the possible development of this important natural resource. In an attempt to provide background data for future resource management strategies a pilot study was initiated in the Hope and Barrow Bay section of the Bruce Peninsula. Results indicate that most of the initial erosion and steepening of the slopes resulted from the movement of glacial ice over the upper Escarpment. These steep slopes were maintained by low water stages of Lake Algonquin which resulted in the concentration of erosion in the relatively weak Fossil Hill Formation. At present instability is localized to certain parts of the Escarpment and appears to be both spatially random and sporadic, but is generally associated with certain conditions. Instability is usually found where outcrops of more resistant beds are being presently undercut by the weathering and mass wasting of weaker shale and heavily jointed dolomite beds. This activity is recognizable by lack of vegetation or by the dominance of Thuja occidentalis.
FR :
La stabilité du front de l’escarpement du Niagara est un élément de première importance dans le cadre du développement éventuel de cette ressource naturelle. Afin de fournir les données de base à un projet de planification de l’aménagement, on a entrepris une étude pilote dans la région des baies de Hope et de Barrow de la péninsule de Bruce. Les résultats montrent que la plus grande partie de l’érosion initiale et l’augmentation de la déclivité des pentes est le résultat de mouvements glaciaires qui se sont produits au-dessus de la partie supérieure de l’escarpement. Les versants ont conservé la raideur de leur pente, alors que le niveau du lac Algonquin était bas, ce qui a eu pour effet de concentrer l’érosion dans la partie relativement plus fragile de la formation de Fossil Hill. À l’heure actuelle, seuls certains secteurs de l’escarpement sont instables. Bien qu’ils semblent dispersés au hasard, ils sont en fait associés à certaines conditions. L’instabilité est plus grande là où les couches plus résistantes reposent sur des couches plus fragiles de shiste altéré et affecté par des mouvements de masse et de dolomie fortement fracturées. La pauvreté de la végétation et la dominance du Thuja occidentalis nous permettent de repérer facilement ces zones de plus grande activité.
DE :
Die Stabilität des Niagara Steilhanges ist von besonderer Bedeutung fur eine mögliche Entwicklung dieser wichtigen Naturquelle. In dem Versuch Hintergrunddaten für zukünftige Verwaltungsstrategien zu beschaffen, wurde in der Hope und Barrow Bucht, Teil der Bruce Halbinsel eine Vorarbeitsforschung begonnen. Die Resultate zeigen, dass der grösste Teil der ursprünglichen Erosion und die Steilung des Abhanges durch die Bewegung vom Gletschereis über den oberen Abhang verursacht wurde. Diese Steilhänge wurden durch tiefe Wasserstände des Algonquin Sees erhalten, welche auch die Ursache der Erosionskonzentration in der verhältnissmässig schwachen «Fossil Hill» Formation ist. Zur Zeit ist die Unbeständigkeit auf bestimmte Teile des Steilhanges lokalisiert und scheint sowohl räumlich begrenzt und sporadisch zu sein, ist aber im allgemeinen mit bestimmten Verhältnissen verbunden. Unbeständigkeit ist gewöhnlich dort zu finden, wo Vorsprünge von widerstandsfähigem Gestein jetzt durch die Verwitterung unterschnitten werden und schwere Zerstörung von schwächeren Schalen und sehr zerklüftetem Dolomitgestein eintritt. Diese Tätigkeit ist durch das Fehlen jeglicher Vegetation oder durch das Vorherrschen von Thuja occidentalis gekennzeichnet.
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Adaptation de la méthode de Penman au calcul du rayonnement net à la pépinière de Luceville, Québec
André P. Plamondon et Jean Stein
p. 107–114
RésuméFR :
La méthode de Penman, qui permet de calculer l’évaporation potentielle, est internationalement reconnue. Le rayonnement net n’étant pas toujours mesuré, Penman a été en mesure de calculer ce paramètre à l’aide d’une équation basée sur le bilan radiatif, dont les coefficients ont partiellement été déterminés à partir de données expérimentales recueillies en Angleterre. À partir des coefficients rapportés par divers auteurs, dont Penman et Mateer, nous avons analysé sept équations basées sur le bilan radiatif. Le rayonnement net a aussi été calculé en effectuant une régression linéaire à partir des variables météorologiques standard. Cette deuxième approche améliore quelque peu les résultats, mais nous avons tout de même retenu l’équation de Mateer adaptée, car celle-ci est basée sur des principes physiques qui la rendent plus applicable en dehors du site à l’étude.
EN :
Penman's approach to evaluate potential evaporation is widely used. Since net radiation is not always measured, Penman computes this parameter from coefficients partly determined from experiments in England. From different coefficients used by authors including Penman and Mateer, seven equations based on energy balance are tested. Net radiation is also estimated from meteorological variables using linear regression. Although this latter gives slightly better results, the Mateer adapted equation is prefered because it is more physical and probably more applicable outside the study site.
DE :
Die Methode Penmans zur Messung der potentiellen Verdunstung ist international bekannt. Da die Nettostrahlung nicht immer gemessen wird, hat Penman es ermöglicht diesen Parameter mit Hilfe einer Gleichung, die sich auf den Strahlungsbilan stützt, und deren Koeffizienten teilweise durch in England gesammelte, experimentale Daten festgesetzt wurden. Von verschiedenen Koeffizienten, die von Autoren einschliesslich Penmans und Mateer benutzt wurden, hat man sieben, auf Energiegleichgewicht gegründete Gleichungen getestet. Die Nettostrahlung wurde auch, durch meteorologische Varianten unter Benutzung der linearen Regression berechnet. Diese zweite Methode verbesserte die Resultate ein wenig, aber wir haben trotzdem die angepasste Gleichung von Mateer beibehalten, weil sie auf physischen Prinzipien beruht, die sie ausserhalb des Studiengebietes besser verwendbar machen.
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Quelques aspects statistiques de l’ensoleillement à Montréal, Québec
Paul Montambault et Richard Leduc
p. 115–122
RésuméFR :
Les observations quotidiennes de l’ensoleillement de l’observatoire météorologique de l’université McGill à Montréal ont été analysées pour la période allant du 1er janvier 1882 au 31 décembre 1975. Nous en avons dégagé une climatologie sous forme de moyennes annuelles, mensuelles et quotidiennes. Une chaîne de Markov simple a été ajustée aux séquences observées de jours nuageux consécutifs; la loi de Gumbel des valeurs extrêmes a été utilisée pour représenter les plus longues séquences nuageuses (par mois). Après avoir calculé des statistiques intra-annuelles pour les classes d'ensoleillement, nous avons analysé le changement séculaire; il révèle un minimum de l’ensoleillement annuel en 1935. Ce changement séculaire se reflète dans l’organisation annuelle et intra-annuelle des classes d’ensoleillement. Nous avons comparé ce changement à celui des précipitations totales annuelles qui montre également un maximum pendant la même année.
EN :
Daily percent of possible sunshine values for the McGill University meteorological observatory were analyzed for the period covering January 1, 1882 to December 31, 1975. A climatology for the site was obtained in the form of mean values for the years months and days. A first order Markov chain was fitted to sequences of consecutive cloudy days; Gumbel extreme value analysis was used to represent monthly longest cloudy sequences. After the calculation of intra-annual statistics on sunshine classes, long term change was analyzed; it shows a minimum in annual sunshine in 1935. This tendency is also present in the annual and intra-annual organization of sunshine classes. The long term change was compared to the one obtained from total annual precipitation series which shows a maximum at the same year.
DE :
Die täglichen Beobachtungen der Sonnenbestrahlung des meteorologischen Institutes der Universität McGill in Montréal wurden für den Zeitraum vom I. Januar 1882 bis zum 31. Dezember 1975 analysiert. Wir haben daraus eine Klimatologie in der Form von Jahres —, Monats — und Tagesdurch — schnitten ernittelt. Eine einfache Markov Kette wurde den beobachteten Sequenzen von aufeinanderfolgenden bewölkten Tagen ange passt, Gumbels Gesetz der extremen Werte wurde benutzt um die längsten Bewölkungs — sequenzen (pro Monat) darzustellen. Nachdem die Jahresstatiken der Sonnenbestrahlungsränge errechnet wurden, haben wir die sekuläre Veränderung analisiert, welche ein Minimum der jährlichen Sonnenbestrahlung für 1935 ergibt. Diese sekuläre Veränderung spiegelt sich im jährlichen und Inner-jährlichen Sonnenbestrahlungsrang ab. Wir haben diese Veränderung mit der totalen jahrlichen Niederschlagsmenge verglichen, welche ebenfalls ein Maximum für das gleiche Jahr zeigt.
Note
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Les ellipses équiprobables : méthode statistique intéressante, utilisable en sciences naturelles
Horace Bertouille
p. 123–130
RésuméFR :
Lorsque sur une « population » d’individus, d’objets ou de faits semblables, on étudie la relation existant entre deux critères x et y, le report dans les coordonnées cartésiennes des mensurations forme un « nuage de points » auquel on peut superposer une famille d’;ellipses concentriques. Tous les points d’une même ellipse possèdent vis-à-vis de la relation générale de x par rapport à y la même probabilité de conformité, d’;où leur nom d’« ellipses équiprobables ». La construction d’une seule de ces ellipses de probabilité quelconque permet de déterminer graphiquement un certain nombre de caractères de la population étudiée. La comparaison par cette méthode graphique d’investigation de populations voisines permet d’en définir l’identité ou la disparité ou encore de pressentir des mélanges ou des métissages. Après avoir exposé une méthode simple de calcul et de construction de ces ellipses, l’auteur donne trois exemples d’application de ce procédé, deux en paléontologie, un en sédimentologie, aux conséquences intéressantes.
EN :
When one studies the relation existing between two criteria x and y from a population of individuals, things or similar facts, the plotting of the measurements on cartesian coordinates forms a set of points over which one can superpose concentric ellipses. Each point of a given ellipse has the same probability of corresponding to the general relationship of x to y; thus the expression of "equiprobable ellipses". The construction of one such ellipse of a given probability allows for the determination of a certain number of features belonging to the studied population. Comparison of neighbouring populations with the aid of this graphical investigation method leads to the definition of identical or differing characters or to the suggestion of blendings and mixtures. The authors first explains a simple method on how to calculate and construct such ellipses, then gives three examples of the procedure: two in palaeontology and one in sedimentology.
Comptes rendus
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HILLY, J. et HAGUENAUER, B. (1979) : Lorraine, Champagne, Paris, Masson, coll. « Guides géologiques régionaux », 216 p., 115 fig., 5 phot., 8 pl. phot., 13 x 24 cm.
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EK, C. et GRIMBÉRIEUX, J., édit. (1979) : Comptes rendus du Colloque franco-belge de Karstologie appliquée, Liège, Société géologique de Belgique, 180 p., 89 fig., 9 photos, 21 x 27 cm, 400 FB.
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GAUTHIER, Benoît, (1979) : Présentation du phytobenthos limnétique, Mémoire de la Société linnéenne de Québec, n° 1, 78 p., 6 tabl., 7 fig. En vente au siège social de la Société, 1675, av. du Parc, Sainte-Foy, Québec G1W 4S3, 5$.