Géographie physique et Quaternaire
Volume 51, numéro 3, 1997
Sommaire (22 articles)
Paléoréseaux hydrographiques quaternaires : centenaire W.M. Davis
-
Avant-propos
-
Cent ans après Davis : la question des captures et les paléoréseaux hydrographiques quaternaires d’après les exemples de l’Europe du Nord-Ouest
-
L’évolution de la Meuse de Toul à Maastricht depuis le Miocène : corrélations chronologiques et traces des captures de la Meuse lorraine d’après les minéraux denses
Albert Pissart, Dominique Harmand et Leendert Krook
p. 267–284
RésuméFR :
Pour la première fois, les terrasses reconnues dans la vallée de la Meuse entre Toul et Maastricht ont été raccordées, ce qui a permis d'étendre au bassin de Paris les datations proposées pour ces terrasses aux Pays-Bas. Ces raccords permettent de proposer un âge pour les différentes captures qui se sont produites dans le cours supérieur de la Meuse, à savoir : 1) La capture de la Meuse lorraine par la Meuse de Dinant se serait réalisée au Miocène; il est vraisemblable que la trace de cette capture se retrouve dans les dépôts sableux miocènes d'Opgrimbie. 2) La capture de l'Aisne est démontrée pour la première fois par une diminution brusque de la teneur en tourmaline. Elle s'est produite après la terrasse 5 et avant la terrasse 4' (Pissart 1961), qui correspondent respectivement aux terrasses de St Geertruid 1 et de St Geertruid 2 (Felder et al., 1989), il y a environ 900 000 ans. Cette capture a provoqué une perte de débit très importante de la Meuse en aval de Nouzonville et par conséquent une forte diminution de l'érosion verticale dans le massif de Rocroi; ceci explique pourquoi le fleuve s'est peu encaissé en amont dans le bassin de Paris depuis cette époque. 3) La capture de la Meuse par la Bar a eu lieu pratiquement au même moment (terrasse 4'). 4) La capture de la Moselle s'est produite entre le Saalien I et II, soit il y a environ 250 000 ans. 5) Il nous a été impossible de déterminer quand s'est réalisée la capture de l'Aire. Il est probable que cette capture a eu lieu avant le déversement de la Moselle vers le Rhin. Les terrasses de la Meuse ne montrent aucune trace d'un soulèvement en dôme de l'Ardenne.
EN :
For the first time, the terraces of the Meuse between Toul and Maastricht have been correlated, and this has made it possible to extend the dating of the terraces in The Netherlands to those in the Paris basin. These correlations allow us to propose ages for the captures which took place in the upper part of the Meuse. The following conclusions may be drawn: 1) The capture of the Meuse of Lorraine by the Meuse of Dinant occurred during the Miocene; indications of this capture are found in the sandy Miocene deposits of Opgrimbie (N. Belgium, west of the Meuse). 2) The capture of the Aisne is demonstrated for the first time by a sudden decrease of the content of tourmaline. This occurred after the formation of terrace no. 5 and before the formation of terrace no. 4' (Pissart, 1961). These terraces correspond with the terraces of St Geertruid 1 and St Geertruid 2 (Felder et al., 1989), respectively. This capture, which took place at about 900,000 y BP, caused a considerable decrease in the discharge of the Meuse and this explains the relatively slight incision of the river in the southern Ardennes and, consequently, in the Paris Basin during this period. 3) The capture of the Meuse by the Bar took place at about the same time (terrace no. 4'). 4) The capture of the Moselle occurred between Saalian 2 and Saalian 1, about 250,000 y BP. 5) It has been impossible to determine the age of the capture of the Aire. It is probable that this capture happened before the diversion of the Moselle to the Rhine. The terraces of the Meuse do not show any trace of updoming of the Ardennes.
DE :
Zum ersten Mal sind die Terrassen der Maas zwischen Toul und Maastricht korreliert worden, was uns ermôglicht hat, die in den Niederlanden bestimmten Datierungen der Terrassen bis zum Pariser Becken zu erweitem. Dièse Korrelierung ermôglicht es ein Alter fur die verschiedenen Anzapfungen im oberen Einzugsgebiet der Maas festzustellen, nàmlich: 1) Die Anzapfung der lothringischer Maas durch die Maas von Dinant ware im Miozàn verwirklicht worden; Anweisungen dafur gibt es in den miozanen Ablagerungen von Opgrimbie (Nordbelgien). 2) Die Anzapfung der Aisne wird zum ersten Mal durch eine plôtzliche Abnahme des Turmalingehalts gezeigt. Sie hat zwischen Terrassen 5 und 4', dieden Terrassen St Geertruid 1 bzw. 2 in den Niederlanden entsprechen, d.h. vor etwa 900.000 Jahren stattgefunden. Diese Anzapfung hat eine bedeutende Verminderung der Wasserfuhrung verursacht, was die schwache Einschneidung des Flusses in den sudlichen Ardennen und, infolgedessen, im Pariser Becken ab dieser Zeit erklàrt. 3) Die Anzapfung der Bar wurde etwa im selben Zeitpunkt datiert (Terrasse 4'). 4) Zwischen Saale 1 und 2, d.h. vor etwa 250.000 Jahren, hat die Anzapfung der Mosel stattgefunden. 5) Es war bis jetzt nicht môglich, das Augen-blick der Anzapfung der Aire festzustellen. Wahrscheinlich aber hat diese bevor der Verlegung der Mosel nach dem Rhein stattgefunden. Die Terrassen der Maas zeigen keine Spur von Hebung der Ardennen.
-
Les changements de cours de la Sarthe entre Le Mans et Sablé-sur-Sarthe (France)
Jean-Pierre Larue et Robert Étienne
p. 285–294
RésuméFR :
Aux confins du Massif armoricain et du Bassin parisien, le tracé actuel de la Sarthe résulte d'une longue évolution depuis le Pliocène, matérialisée par des témoins alluviaux, plus ou moins bien conservés, modelés en terrasses étagées pour la plupart. Le plus haut niveau, de 40 m d'altitude relative par rapport au lit mineur, engendre un plateau d'inversion de relief alluvial qui atteste d'une paléo-Sarthe affluente du Loir, alors que le cours actuel fait un coude à Malicorne pour se diriger, par méandres, vers Sablé. Les analyses sédimentologique et géomorphologique permettent de différencier les nappes et de reconstituer l'évolution paléogéomorphologique de la vallée. Postérieurement à l'épandage continental prétiglien, le réseau hydrographique commence à s'encaisser tout en s'adaptant à la structure. À l'Eburonien, la paléo-Sarthe accumule, dans la dépression subséquente de la cuesta turonienne, la nappe d'origine périglaciaire qui sera ensuite mise en relief. L'abandon du tracé rectiligne est attribuable au soulèvement de la région de La Chapelle d'Aligné qui a contraint la rivière à se déverser vers le nord-ouest lors du creusement ultérieur. Située légèrement en contrebas, la très haute terrasse qui présente la plus forte pente longitudinale entre Auvours et Sablé, se dédouble uniquement dans la région de Malicorne, en raison de la poursuite du soulèvement de ce secteur durant le remblaiement. Les variations climatiques du Pleistocene moyen et supérieur permettent d'interpréter les phénomènes de migration latérale du cours ainsi que les recoupements de méandres. Les haute, moyenne et basse terrasses adoptent en effet des pentes longitudinales plus faibles, sans déformations notables.
EN :
Located on the borders of the Armorican chain and the Paris Basin, the present day course of the Sarthe is the result of a long evolution, starting at the Pliocene, materialized by more or less well preserved alluvial deposits. The highest, at 40 m above the lowest part of the bed, has generated a plateau with an inverted alluvial relief proving the existence of a palaeo-Sarthe, a tributary of the Loir river, whereas the present-day course bends sharply at Malicorne and meanders to Sablé. Sedimentological analysis associated with the study of form lines on the ground and of aerial photographs is used in order to differentiate the sheets and to reconstruct the palaeogeomorphological evolution of the valley. Subsequently to the settling of the Pretiglian continental sheet in the Laval-Sablé trough, the river system starts caving in. During the Eburonian, in the depression subsequent to the turonian cuesta, the palaeo-Sarthe accumulates periglacial deposits which will form the highest terrace. This straightforward course will be altered with the uplift of the earth's surface in the Chapelle d'Aligné district that forced the river to flow in a NW direction. Located slightly below, the topmost terrace which is longitudinally the steepest between Auvours and Sablé, splits in two parts only in the Malicorne district, where the upthrust has carried on during the filling up period. The climatic variations of the intermediate and upper Pleistocene explains the lateral migration of the course and intersections of meanders. The upper, intermediate and lower terraces have mild longitudinal slopes without deformations.
DE :
An der Grenze zwischen Massif Armoricain und dem Pariser Becken gelegen geht der gegenwârtige Lauf der Sarthe aus einer langen Entwicklung seit dem Pliozân hervor, welche sich in mehr oder weniger gut erhaltenen Alluvialzeugnissen materialisiert hat, die meist treppenformige Terrassen bilden. Das hochste Niveau, mit einer relativen Hôhe von 40 m in Bezug auf den niedrigsten Teil des Bettes, erzeugt ein Umkehrplateau mit Alluvialrelief, das bestatigt, dass die Paleo-Sarthe ein Zufluss des Loir war, wohingegen der gegenwârtige Lauf bei Malicorne einen Knick macht, urn sich auf Sablé zuzuschlângeln. Analysen der Sedimente und der Géomorphologie ermôglichen die Flâchen zu unterscheiden und die paleo-geomorphologische Entwicklung des TaIs zu rekonstruieren. Nach der kontinentalen Aufschwemmung in der Pràtegelen-Zeit beginnt das Fluss-Netz sich einzuschneiden, wobei es sich gleichzeitig der Struktur anpasst. Wâhrend dem Eburon akkumuliert die Paleo-Sarthe in der auf die turonische Gelândestufe folgenden Niederung die periglaziale Schicht, die dann die hôchsteTerrasse bilden wird. Die Aufgabe des gradlinigen Verlaufs ist auf die Anhebung der Region von La Chapelle d'Aligné zurùckzufùhren, welche den Fluss zwang, bei der spâteren Vertiefung in Richtung Nord-Westen zu fliessen. Die leicht unterhalb gelegene sehr hohe Terrasse, die zwischen Auvours und Sablé den steilsten Làngshang hat, verdoppelt sich nur in der Gegend von Malicorne, weil dieser Abschnitt sich wâhrend der Auffùllung weiter angehoben hat. Man kann die latérale Wanderung des Laufs sowie die Ùberschneidungen der Mâander mit den klimatischen Wechseln im mittleren und spàten Pleistozân erklâren. Die obère, minière und untere Terrasse haben tatsâchlich weniger steile Lângshânge ohne bemerk-enswerte Verformungen.
-
Changements hydrographiques et volcanisme plio-quaternaire dans les bassins de la Loire et de l’Allier (Massif central, France)
Jean-François Pastre, Emmanuelle Defive, Frédérique Gablier et Yannick Lageat
p. 295–314
RésuméFR :
L'analyse géométrique des paléotracés des bassins supérieurs de la Loire et de l'Allier précise leur paléogéographie et définit leurs relations avec le volcanisme et les phénomènes sédimentaires associés. Les données radiométriques récentes et les marqueurs téphrochronologiques fournissent un cadre chronologique à ce schéma. Ces données rendent peu vraisemblable l'hypothèse d'un cours plio-pléistocène de la Loire vers l'Allier. Elles démontrent en contrepartie l'existence probable d'un ancien tracé méridien de la rivière fossilisé par les basaltes du Devès à l'amont du bassin du Puy. Dans le haut bassin de l'Allier, les preuves d'un passage de l'Allier par le bassin de Paulhaguet au Pliocène demeurent contestables. L'existence d'un ancien tracé N-S de la Sénouire, barré par l'appareil volcanique du Pié-du-Roi. est par contre confirmée. Elle peut être considérée comme à l'origine de la sédimentation dans le bassin et du déversement de la rivière vers le nord. Plus au nord, la paléogéographie de la vallée pliocène de l'Allagnon, fossilisée par les basanites du Cézallier, est précisée. À la bordure orientale du Mont-Dore, des modifications de tracés importantes sont mises en évidence dans les drainages quaternaires des vallées affluentes de l'Allier (Couzes). Enfin, à l'est de ce secteur, l'évolution complexe du tracé de l'Allier est retracée avec précision sur plus de 4 Ma, grâce aux jalons fournis par le volcanisme. Ces résultats montrent le rôle direct du volcanisme dans la modification de la majorité des tracés, mais soulignent aussi son rôle inducteur important dans les sédimentations fluvio-lacustres qui leur sont liées. Ils conduisent ainsi à réduire le rôle direct de la tectonique, au profit de celui des dynamiques climatiques exacerbées par le volcanisme.
EN :
Geometric analysis was used to determine the paleogeography of the valley courses in the upper drainage basins of the Loire and Allier rivers, and to define their relations to regional volcanism and associated sedimentation dynamics. The chronology of this scheme is based on the integration of new radiometric data and the study of tephrochronological indicators. According to these data, there is no evidence for a Plio-Pleistocene course of the Loire towards the Allier. On the contrary, a probable S-N water course of the river is fossilized by the Devès basalts upstream from the basin of Le Puy. In the upper Allier drainage basin there are insufficient arguments to prove that the Allier ever flowed through the Paulhaguet basin during Pliocene. However, our data confirm the existence of an old N-S course of the Sénouire, now dammed by the Pié-du-Roi volcano. It explains the sedimentation in the basin and the change of direction of the course to the north. Further north, Pliocene paleogeography of the Allagnon, buried under the Cézallier basanites, is examined. On the eastern slopes of the Mont Dore, important changes in courses are evident within the Quaternary network of the tributaries of the Allier (Couzes). Finally, further east, the 4 Ma complex evolution of the Allier course can be described precisely, using volcanic chronological indicators. Our results illustrate the direct role played by volcanism in the changes of the river courses and its important role in the fluvio-lacustrine sedimentation. The part played by tectonics seems to be less important than that of the climatic dynamic.
DE :
Die geometrische Analyse des Palâoverlaufs der oberen Becken der Loire und des Allier verdeutlicht ihre Palâogeographie und bestimmt ihre Beziehungen zum Vulkanismus und damit verbundenen Sedimentationssphanomenen. Die neuen radiometrischen Daten und die tephrochronologischen lndikat-oren geben diesem Schema einen chronologischen Rahmen. Die Hypothèse eines Verlaufs der Loire zum Allier hin im PMo-Pleistozàn erscheint durch diese Daten unwahrscheinlich. Dagegen belegen sie die Wahrscheinlichkeit eines alten sudlichen Verlaufs des durch die Devès-Basalte versteinerten Flusses oberhalb des Beckens von Puy. Im oberen Allier-Becken bleiben die Beweise dafur, dass der Allier im Pliozân das Becken von Paulhaguet durchfloss, anfechtbar. Jedoch wird ein alter N-S-Verlauf der Sénouire bestàtigt. der jetzt durch den Pié-du-Roi-Vulkan abgeschnitten wird. Das fuhrte zur Sedimentation im Becken und der Verànderung des Flusslaufs nach Norden. Weiter nôrdlich wird die Paleogeographie des Allagnon-Pliozàn-Tals, das durch die Cézallier-Basanite versteinerte. prâzisiert. Am ôstlichen Rand des Mont-Dore werden wichtige Verànderungen der Làufe in den Quartàr-Einzugsgebieten der Zuflùsse des Allier (Couzes) dargelegt. Schliesslich wird im Osten dieses Gebiets mit Hilfe der durch den Vulkanismus gelieferten Anhaltspunkte die komplexe Entwicklung des Laufs des Allier ùber mehr als 4 Ma prâzise nachvollzogen. Diese Ergebnisse zeigen die direkte Einwirkung des Vulkanismus auf die Verànderung der Mehrzahl der Làufe; sie heben aber auch seine wichtige auslôsende Wirkung in den mit ihnen verbundenen Fluss-See-Sedimentationen hervor. Die Ergebnisse fùhren zu einer Minderung der direkten RoIIe der Tektonik zugunsten der durch den Vulkanismus verschârften Klima-Dynamik.
-
Tectonique et dynamique fluviale du Würm à l’Holocène à la confluence Saône-Rhône (France)
Jean-Paul Bravard
p. 315–326
RésuméFR :
Les travaux classiques réalisés sur le cours aval de la Saône ont mis en évidence le fait que la nappe alluviale würmienne se trouve à une altitude inférieure à celle du cours d'eau actuel; elle est par ailleurs en position déprimée par rapport à la terrasse fluvio-glaciaire, considérée comme étant de même âge, qui se développe en rive gauche du Rhône sur le site de Lyon. L'interprétation communément admise privilégie le facteur tectonique qui serait responsable de la subsidence de la plaine de la Saône et de la surrection relative de la région de Lyon. Des observations nouvelles et la reprise d'observations anciennes négligées conduisent à proposer un schéma d'évolution postglaciaire sensiblement différent. La position déprimée des alluvions würmiennes de la Saône dans la région de Villefranche-sur-Saône correspondrait à un niveau d'érosion fluviatile tardiglaciaire (Alleröd) en relation avec un niveau de base rhodanien incisé par rapport au niveau actuel de la plaine alluviale. La réaccumulation holocène du Rhône, rapidement acquise, aurait provoqué une accumulation régressive de la Saône; un affluent du Massif central à forte charge. l'Azergues, a pu jouer un rôle dans l'établissement du profil en long de la Saône aval dans la deuxième moitié de l'Holocène et contribuer à créer un effet barrage ayant favorisé la sédimentation fine de la Saône dans son lit majeur. Cette forte contribution des processus fluviatiles à la mise en place du remplissage alluvial n'exclut pas celle des processus tectoniques qui ont très probablement joué un rôle important à l'échelle du Quaternaire. On propose ici de combiner les deux facteurs explicatifs en relativisant le rôle de la surrection dans le secteur de la confluence Rhône-Saône et de la subsidence sur la Saône aval depuis le maximum du Würm.
EN :
Classical studies dealing with the downstream course of the Saône River have enlighted the fact that the altitude of the gravelly Würmian alluvial level is lower than the modern river bed. Moreover, this level stands lower than the Würmian fluvio-glacial terrace of the Rhône at Lyon. The common opinion is that tectonics is responsible for the subsidence of the alluvial plain of the Saône and for the surrection of the Lyon area. New field evidence and the use of neglected ancient observations allow to propose a new set of interpretations about postglacial evolution. The low position of Würmian alluvium in the region of Villefranche-sur-Saône is explained by fluvial incision during the Lateglacial period, the lowered Rhône River being the base level of the Saône. The early Holocene accumulation in the Rhône valley induced a regressive accumulation in the lower Saône valley. Moreover, the Azergues River, a tributary of the Saône flowing from the Massif Central and delivering a high bedload, may have plaid a role in the control of the long profile of the lower Saône. It may have dammed the Saône upstream its confluence and increased the deposition of fine material by floods in the alluvial valley of the Saône. The probable important contribution of fluvial processes to the history of sedimentation does not preclude the role of tectonics, the efficiency of which having been proved during the Quaternary era. Then this contribution combines fluvial processes and tectonics and reappraises the weight of fluvial processes in the geomorphology of the lower Saône River since the Upper Würmian maximum.
DE :
Die am unteren Lauf der Saône durchgefùhrten klassischen Studien zeigen klar, dass die Hôhe des Alluvilaniveaus im Würm niedriger war als die des gegenwârtigen Wasserniveaus; ausserdem ist sie niedriger im Verhàltnis zur fluvio-glazialen Terrasse, die sich am linken Ufer der Rhône bei Lyon entwickelt, und die man fur genauso alt halt. Die allgemein gùltige Interpretation bevorzugt den tektonischen Faktor als Grund fur das Nachsitzen der Saône-Ebene und der relativen Hebung der Gegend von Lyon. Neue Beobachtungen und die Wiederaufnahme alter vernachlassigter Beobachtungen fùhren zum Vorschlag eines ganz verschiedenen postglazialen Evolutionsschémas. Die gesunkene Position der Wùrm-Alluvia der Saône in der Gegend von Villefranche-sur-Saône soil einem fluviatilen spâtglazialen (Allerod) Erosions-Niveau entsprechen, verbunden mit einem eingeschnittenen Grundniveau der Rhone im Verhàltnis zur heutigen Hôhe der Alluvialebene. Die sehr schnell geschehene Wiederaufschùttung der Rhone im Holozàn soil zu einer regressiven Aufschùttung der Saône gefùhrt haben; der Azergues, ein màchtiger Zufluss aus dem Massif Central, mag bei der Festlegung des Profils entlang der unteren Saône in der zweiten Hàlfte des Holozâns eine RoIIe gespielt und zur Bildung eines Dammeffekts beigetragen haben, welcher die feine Sedimentation der Saône in ihrem Hauptbett begùnstigte. Dieser wesentliche Beitrag der fluviatilen Prozesse bei der Alluvial-Auffullung schliesst den der tektonischen Prozesse nicht aus, welche hôchstwahrscheinlich im ganzen Quarter eine wichtige RoIIe gespielt haben. Hier schlâgt man vor, die zwei Erklârungs-Faktoren zu kombinieren, indem man die RoIIe der Hebung im Bereich des Zusammenflusses Rhône-Saône und die des Nachsitzens im Unterlauf der Saône seit dem Maximum des Wùrm relativiert.
-
Early-Middle Pleistocene Beheading of the River Thames
Colin A. Whiteman et James Rose
p. 327–336
RésuméEN :
This paper marks the centenary of the first of three articles by W.M. Davis on the beheading of the Thames, beginning with a statement of his capture hypothesis in 1895 and concluding with attempts to explain anomalous misfit streams in 1899 and 1909. It discusses Davis's classic thesis of river capture by slow, long-term landscape evolution and his apparent reluctance to accept the fact of rapid Quaternary climate change. In contrast, recent work based on lithostratigraphy, biostratigraphy and morphostratigraphy emphasises the dynamism of the Quaternary Period and its influence on river capture. Possible mechanisms for the beheading of the Thames, tectonism, glacial erosion and conventional Davisian river capture, and the timing of the event, are discussed. In conclusion, the paper summarises known and unknown components of the problem of the beheading of the Thames, and discusses the extent of Davis's influence on later Thames studies.
FR :
Cet article marque le centenaire du premier de trois articles consacrés par W.M. Davis à la capture de la Tamise qui commençait par une déclaration de son hypothèse de capture en 1895 et concluait par des tentatives d'explication du réseau inadapté, en 1899 et 1909. L'article discute de la thèse classique de Davis de capture suivant une évolution lente, à long terme, du paysage, et son apparente réticence à accepter le fait des changements climatiques rapides survenus au Quaternaire. Par opposition, les travaux récents, fondés sur la lithostratigraphie, la biostratigraphie et la morphostratigraphie, soulignent l'importance de la période quaternaire et son influence sur les captures. Les mécanismes pouvant être responsables de la capture de la Tamise, notamment la tectonique, l'érosion glaciaire, la capture fluviale classique selon Davis, ainsi que la chronologie des événements, sont discutés. En conclusion, cet article résume les faits connus et les éléments méconnus du problème de la capture de la Tamise et discute des limites de l'influence de Davis sur les études postérieures sur la Tamise.
DE :
Dieser Artikel hebt den hundertsten Jahrestag des Erscheinens des ersten von drei Artikeln von W.M. Davis ïiber die Ablenkung der Themse hervor. Dieser begann 1895 mit der Darlegung seiner Ablenkungs-Hypothese und schloss 1899 und 1909 mit Erklàrungsversuchen anomaler unteroder uberfâhiger Strômungen. Der Artikel setzt sich mit Davis' klassischer These der Flussablenkung durch langsame langzeitige Landschaftsentwicklung auseinander sowei seinem Widerstreben, die Tatsache einer schnellen Klimaverànderung im Quartâr zu akzeptieren. Im Gegensatz dazu betonen neuere Arbeiten ausgehend von Lithostratigraphie, Biostratigraphie und Morphostratigraphie die Dynamik der Quartâr-Zeit und ihren Einfluss auf die Flussablenkung. Môgliche Mechanismen bei der Ablenkung der Themse wie Tektonik, glaziale Erosion und die konventionelle Flussablenkung nach Davis, sowie der zeitliche Ablauf dieses Geschehens werden diskutiert. Abschliessend fasst der Artikel bekannte und unbekannte Elemente des Problems der Ablenkung der Themse zusammen und erôrtert, inwieweit Davis spâtere Themse-Studien beeinflusst hat.
-
Quaternary River Diversions in the London Basin and the Eastern English Channel
D. R. Bridgland et P. L. Gibbard
p. 337–346
RésuméEN :
The principal river of the London basin, the Thames, has experienced a number of course changes during the Quaternary. Some, at least, of these are known to result directly from glaciation. In the early Quaternary the river flowed to the north of London across East Anglia to the north coast of Norfolk. By the early Middle Pleistocene it had changed its course to flow eastwards near the Suffolk - Essex border into the southern North Sea. The Thames valley to the north of London was blocked by ice during the Anglian/Elsterian glaciation, causing a series of glacial lakes to form. Overflow of these lakes brought the river into its modern valley through London. It is thought that this valley already existed by the Anglian in the form of a tributary of the north-flowing River Medway, which joined the old Thames valley near Clacton. Also during the Anglian/Elsterian glaciation. British and continental ice masses are thought to have joined in the northern part of the North Sea basin, causing a large lake to form between the east coast of England and the Netherlands. It is widely believed that the overflow from this lake caused the first breach in the Weald-Artois Ridge, bringing about the formation of the Strait of Dover. Prior to the glaciation the Thames, in common with rivers from the continent (including the Rhine and Meuse), flowed into the North Sea Basin. It seems that, after the lake overflow, these rivers together drained southwards into the English Channel. Whether this southern drainage route was adopted during all later periods of low sea level remains to be determined, but it seems certain that this was the case during the last glacial.
FR :
De nombreuses captures ont modifé le cours de la Tamise et des autres fleuves du bassin de Londres au cours du Quaternaire. L'une d'entre elles au moins est le résultat direct des glaciations. Au Quaternaire inférieur. Ia Tamise coulait au nord de Londres à travers l'East Anglia, vers la côte nord du Norfolk. Au début du Pléistocène moyen, elle avait changé de cours pour se diriger vers l'est, à la frontière entre Essex et Suffolk, vers le sud de la mer du Nord. Au cours du maximum glaciaire de l'Anglien/Elstérien, les glaces ont bloqué la vallée de la Tamise au nord de Londres, provoquant la formation de lacs. La vidange de ces lacs a provoqué le déversement de la rivière vers sa basse vallée actuelle. Celle-ci existait déjà, mais était alors parcourue par un affluent de la Medway qui coulait vers le nord, et rejoignait l'ancienne vallée de la Tamise aux environs de Clacton. Il semble que durant les glaciations de l'Anglien et de l'Elstérien, les calottes glaciaires britannique et continentale étaient coalescentes dans la partie septentrionale du bassin de la mer du Nord. Il en est résulté la formation d'un vaste lac entre les côtes de l'Angleterre orientale, du Danemark et des Pays-Bas. L'écoulement de ce lac s'est probablement fait par la Manche, entre le Weald et le massif de l'Artois, provoquant la formation du Pas de Calais. Avant la glaciation. Ia Tamise confluait avec les fleuves issus du continent, le Rhin et la Meuse, et se jetait dans la mer du Nord. Il semble que se soit seulement après le débordement du lac que ces fleuves se sont écoulés vers le sud en direction de la Manche. Il reste à déterminer si les fleuves ont conservé ce cours vers le sud durant chaque épisode de bas niveau marin. Quoi qu'il en soit, il est certain que c'était le cas durant la dernière glaciation.
DE :
Der wichtigste Fluss des Londoner Beckens, die Themse, erlebte wâhrend des Quartàrs eine Reihe von Verlaufsànderungen. Mindestens einige davon sind ein direktes Résultat der Vereisung. Im frùhen Quarter floss der Fluss vom Norden Londons durch Ost-England zur Nordkùste von Norfolk. Zu Anfang des mittleren Pleistozàn hatte er seinen Lauf geândert, um ostwàrts nahe der Suffolk-Essex-Grenze in die sùdliche Nordsee zu fliessen. Das Themse-Tal nôrdlich Londons war wâhrend der Anglia-Elster-Vereisung durch Eis blockiert, was zur Bildung einer Reihe von glazialen Seen fùhrte. Der Ùberlauf dieser Seen brachte den Fluss in sein modernes TaI quer durch London. Man glaubt, dass dieses TaI schon im Anglium existierte in Form eines Zuflusses des nach Norden fliessenden Medwey-Flusses, der in das alte Themse-Tal bei Clacton eintrat. Genauso denkt man, dass wâhrend der Anglia-Elster-Vereisung britische und kontinentale Eismassen sich im nôrdlichen Teil des Nordsee-Beckens vereinigt haben und so zur Bildung eines grossen Sees zwischen der Ostkùste Englands und den Niederlanden gefùhrt haben. Man nimmt allgemein an, dass der Ùberlauf von diesem See die erste Bresche im Weald-Artois-Kamm verursachte und so zur Bildung der Meerenge von Dover fùhrte. Vor der Vereisung floss die Themse gemeinsam mit den vom Kontinent kommenden Flùssen (einschliesslich Rhein und Maas) in das Nordseebecken. Nach dem Ùberlauf des Sees scheint es, dass dièse Flùsse zusammen sùdwârts in den Àrmelkanal abflossen. Ob dièse Entwàsserungsroute nach Sùden in alien spâteren Perioden mit niedrigem Meeresspiegelniveau beibehalten wurde, bleibt zu erforschen. Doch scheint es sicher, dass dies der Fall in der letzten Eiszeit war.
Note
-
La capture du Grand-Morin par la Marne (Bassin parisien, France) : âge et mécanisme
Jean-François Pastre et Chantal Leroyer
p. 347–350
RésuméFR :
Des sondages, réalisés dans la vallée aval abandonnée du Grand-Morin, à l'ouest d'EsbIy, permettent de dater son abandon du Tardiglaciaire (Dryas ancien probable). La capture qui en est la cause est attribuée à un chenal de la Marne qui divaguait sur un lit exhaussé par les alluvions pléniglaciaires et tardiglaciaires. Elle a toutefois été préparée par un travail des deux rivières, dont les méandres s'étaient progressivement rapprochés durant le Pleistocene moyen.
EN :
Drillings were undertaken in the fossil lower valley of the Grand-Morin river near Esbly. They date its piracy by the Marne river from the Late Glacial (Early Dryas probably). This capture is related to a braided channel flowing on the raised bed of Pleniglacial and Late Glacial alluvium. However, this piracy was prepared by the migration of the meanders of the two rivers during the Middle Pleistocene.
Palynologie et changements globaux : XIVe symposium de l’Association des palynologues de langue française
-
Avant-propos
-
Phylogeny and Geographic History of Annonaceae
James A. Doyle et Annick Le Thomas
p. 353–361
RésuméEN :
Whereas Takhtajan and Smith situated the origin of angiosperms between Southeast Asia and Australia, Walker and Le Thomas emphasized the concentration of primitive pollen types of Annonaceae in South America and Africa, suggesting instead a Northern Gondwanan origin for this family of primitive angiosperms. A cladistic analysis of Annonaceae shows a basal split of the family into Anaxagorea, the only genus with an Asian and Neotropical distribution, and a basically African and Neotropical line that includes the rest of the family. Several advanced lines occur in both Africa and Asia, one of which reaches Australia. This pattern may reflect the following history: (a) disjunction of Laurasian (Anaxagorea) and Northern Gondwanan lines in the Early Cretaceous, when interchanges across the Tethys were still easy and the major lines of Magnoliidae are documented by paleobotany; (b) radiation of the Northern Gondwanan line during the Late Cretaceous, while oceanic barriers were widening; (c) dispersal of African lines into Laurasia due to northward movement of Africa and India in the Early Tertiary, attested by the presence of fossil seeds of Annonaceae in Europe, and interchanges between North and South America at the end of the Tertiary.
FR :
Alors que Takhtajan et Smith situaient l'origine des Angiospermes entre le Sud-Est asiatique et l'Australie. Walker et Le Thomas ont souligné la concentration des types polliniques primitifs d'Annonaceae en Amérique du Sud et en Afrique, laissant plutôt supposer une origine nord-gondwanienne pour cette famille d'Angiospermes primitives. Une analyse cladistique des Annonaceae révèle une division basale de la famille en Anaxagorea, seul genre de répartition asiatique et néotropicale, et une lignée fondamentalement africaine et néotropicale qui comprend le reste de la famille. Plusieurs lignées évoluées sont partagées entre l'Afrique et l'Asie, dont une atteint l'Australie. Ce schéma pourrait traduire l'histoire suivante : (a) la disjonction des lignées laurasienne (Anaxagorea) et nord-gondwanienne au Crétacé inférieur, alors que les échanges à travers la Téthys étaient encore faciles et que les grandes lignées de Magnoliidae sont établies par la paléobotanique; (b) la radiation de la lignée nord-gondwanienne pendant le Crétacé supérieur, lorsque les barrières océaniques s'élargissaient; (c) la dispersion de lignées africaines en Laurasie due au mouvement de l'Afrique et de l'Inde vers le nord au début du Tertiaire, attestée par la présence de graines fossiles d'Annonaceae en Europe, et des échanges entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud à la fin du Tertiaire.
DE :
Wàhrend Takhtajan und Smith den Ursprung der Angiospermen zwischen Sùdostasien und Australien ansiedelten. haben Walker und Le Thomas die Konzentration primitiver Pollen-Typen von Annonaceae in Sùdamerika und Afrika hervorgehoben und so stattdessen einen Ursprung in Nord-Gondwanaland fur dièse Familie primitiver Angiospermen vorgeschlagen. Eine kladistische Analyse der Annonaceae zeigt eine Basis-Aufspaltung der Familie in Anaxagorea. die einzige Gattung mit asiatischer und neotropischer Verteilung und in eine grundsâtzlich afrikanische und neotropische Linie, welche den Rest der Familie einschliesst. Mehrere entwickelte Linien treten sowohl in Afrika wie Asien auf und eine davon erreicht Australien. Dies Schema kônnte die folgende Geschichte spiegeln: (a) Trennung der laurasischen (Anaxagorea) und der Nord-Godwanaland-Linien in derfrùhen Kreidezeit, zu einer Zeit als der Austausch ùber das Tethys noch einfach war und die Hauptlinien von Magnoliidae durch die Paieobotanik dokumentiert sind; (b) Radiation der Nord-Gondwanaland-Linie wàhrend der spâten Kreidezeit, als die Ozeanbarrieren sich verbreiterten; (c) Verbreitung der afrikanischen Linie ùber Laurasia aufgrund der Nordwàrts-Verschiebung von Afrika und Indien im frùhen Tertiâr, welche durch das Vorkommen fossiler Samen von Annonaceae in Europa bezeugt wird, und Austausch zwischen Nord- und Sùdamerika am Ende des Tertiârs.
-
Mise en évidence d’un interglaciaire du Pléistocène inférieur dans une formation fluviatile du Seuil du Cotentin (Normandie, France)
Martine Clet-Pellerin, Stéphane Baize, Anne-Véronique Walter, Olivier Dugué et Jean-Pierre Coutard
p. 363–378
RésuméFR :
La découverte dans le Seuil du Cotentin (Minières, Normandie) d'une nouvelle formation sablo-graveleuse située sous une tourbe holocène et reposant en discordance sur des séries marines plio-pléistocènes met en évidence un interglaciaire du Pléistocène inférieur. Cette formation fluviatile appelée « Sables de La Lande de Millières » recèle des niveaux tourbeux et organiques intercalés parmi les silts et argiles du Membre supérieur. Cette formation enregistre les premiers stades de la sédimentation fluviatile quaternaire dans cette région. Elle recouvre des faciès sableux marins actuellement attribués au Complexe des Sables de Saint-Vigor, eux-mêmes surmontant les dépôts marins du Reuvérien-Prétiglien, déjà définis à Marchésieux. Une étude pluridisciplinaire, alliant tectonique, sédimentologie, palynologie et géochimie sur les niveaux tourbeux et organiques a permis de comprendre leur milieu sédimentaire et les différentes étapes de leur mise en place. Par comparaison avec les enregistrements connus du Plio-Pléistocène de l'Europe du Nord-Ouest (Angleterre, Pays-Bas, Allemagne), l'étude palynologique a permis de dater les niveaux tourbeux d'un interglaciaire du Pleistocene inférieur, de la fin du Waalien au début du refroidissement ménapien.
EN :
A new formation referred to as the "Sables de La Lande de Millières" and made of fluvial sands and gravels has been discovered in the western part of the Cotentin region close to Minières. This formation is overlain by Holocene peat and uncomformable with underlying Plio-Pleistocene marine sandy strata (so-called "Sables de Saint-Vigor"). These sands overlay Reuverian-Praetiglian marine deposits which were defined at Marchésieux, In its upper part, the Sables de La Lande de Millières Formation contains peaty and organic levels within clays and silts. In western Normandy, this formation is the first evidence for fluvial sedimentation during an Early Pleistocene interglacial event. A multidisciplinary approach (palynology, tectonic, sedimentology and geochemistry) has been carried out on peaty and organic levels. It allows us to understand their sedimentary environment and the different stages of their emplacement. Compared with known English, Dutch and German Plio-Pleistocene deposits, the palynological study shows evidences for a late Waalian and early Menapian age.
DE :
In der Schwelle von Cotentin (Minières, Normandie) hat man neue sandig-kiesige Bildungen unter einem Holozàn-Torf entdeckt, die in Diskordanz auf marinen Plio-Pleistozân-Serien lagern. Dies weist auf ein Interglazial im frùhen Pleistozàn. Diese "Sables de La Lande de Millières" genannten fluviatilen Bildungen enthalten torfige und organische Ebenen, welche in den Schlamm und den Lehm des oberen Teils eingefùgt sind. Sie registrieren die Anfânge der fluviatilen Quartàr-Sedimentation in diesem Gebiet. Sie bedecken sandige marine Fazies, die gegenwartig der Einheit der Sables de Saint-Vigor zugeschrieben werden, die ihrerseits die marinen Ablagerungen des Reuverium-Praetegelen ùberlagern, welche schon bei Marchésieux bestimmt wurden. Ein multi-disziplinàres Vorgehen, das Tektonik, Sédimentologie, Palynologie und Geochemie bei der Studie der torfigen und organischen Ebenen vereint, erlaubte ihr Sedimentationsmilieu und die verschiedenen Etappen ihrer Etablierung zu verstehen. Durch Vergleich mit den bekannten Ablagerungen aus dem PNo-Pleistozân in Nordwest-Europa (England, Niederlande, Deutschland) konnte die palynologische Studie die Torf-Niveaus eines Interglazials im frùhen Pleistozàn datieren, vom Ende der Waal-Warmzeit bis zum Beginn der Menap-Abkùhlung.
-
Pollen and Isotope Investigations of an Ice Core from Vavilov Ice Cap, October Revolution Island, Severnaya Zemlya Archipelago, Russia
Andrei A. Andreev, Vladimir I. Nikolaev, Dmitrii Yu. Boi’sheiyanov et Vladimir N. Petrov
p. 379–389
RésuméEN :
The Vavilov Ice Cap (79°27'N, 95° 21'E) was cored during February and March of 1988. The corer passed through 457.18 m of glacier ice, 2.15 m of moraine-containing ice, and 2.28 m of underlying rocks. Structural-stratigraphical and isotope analysis show the glacier ice is of Holocene in age; the ice layer covered by frozen deposits is Pleistocene glacier ice; and the ground (ice wedge?) ice from underlying sediments was formed during the Last Interglacial. Palynological studies of this core, carried out for the first time in the Russian Arctic demonstrate that the pollen spectra have a unique pattern. It reduces the possibility of correlation between the Vavilov Ice Cape spectra and pollen spectra from other surficial deposits, because the ice retains pollen and spores brought from enormous distances. Only the upper 65 m of the core is easily dated, to the last millennium, by the presence of cereals, Plantago lanceolata, Centaurea cyanus, Cannabis pollen. That is in good agreement with the model of age distribution based upon depth. The presence of considerable amounts of Tilia cordifolia pollen, a West-European species in the upper layers suggests that summer air masses have been dominantly from the southwest during the last 500 years. The pollen data do not contradict the conclusion the Vavilov ice core is composed of a section of Holocene ice, moraine-containing ice representing the Pleistocene episode, and a ground ice formed during an earlier warm period (Last Interglacial?).
FR :
Une carotte de glace prélevée en 1988 au sein de la calotte glaciaire de Vavilov (79°27'N, 95°21'E) a fait l'objet d'analyses isotopiques et palynologiques. Le sondage comprend 457,18 m de glace « pure », suivis de 2,15 m de glace chargée de sédiments et 2,28 m de roches gelés du socle. Les résultats des analyses structurales, stratigraphiques et isotopiques sont les suivants : la glace pure datée de l'Holocène, les 2,15 de la couche chargée de sédiments datent du Pléistocène, tandis que la glace présente dans les fentes du socle s'est formée au cours du dernier interglaciaire. Les spectres polliniques de cette carotte sont caractérisés par des grains de pollen d'origine lointaine préservés dans la glace. Cette constatation réduit grandement les possibilités de corrélation avec les données sédimentaires de la région, qui reflètent la composition de la végétation locale. Un âge inférieur à 1000 ans peut être attribué aux 65 m supérieurs de la carotte en raison de la présence de pollen de céréales, de Plantago lanceolata, Centaurea cyanus et de Cannabis. Cette interprétation concorde avec le modèle du taux d'accumulation de la glace. Dans la partie supérieure de la carotte, la présence en quantité considérable de Tilia cordifolia, une espèce de tilleul d'Europe de l'Ouest, laisse supposer que les masses d'air en provenance du sud-ouest ont prédominé au cours des étés des 500 dernières années. En conclusion, les données palynologiques ne contredisent pas les résultats antérieurs selon lesquels la carotte glaciaire étudiée couvre une partie de l'Holocène, que la glace contenant la moraine représente l'épisode du Pléistocène et que la glace du socle se soit formée pendant une période chaude (le dernier interglaciaire?).
-
Postglacial Development of Kazakhstan Pine Forests
Constantin V. Kremenetski, Pavel E. Tarasov et Aleksandr E. Cherkinsky
p. 391–404
RésuméEN :
Fossil pollen records from two peatlands and two lakes in Kazakhstan provide radiocarbon-dated evidence of vegetation change since 13 000 BP. During the Lateglacial open spruce (Picea obovata) forests started spreading along river valleys and over the Kazakhstan Foothills. By 9500 BP, the southern limit of spruce approached its present-day position. Between 9500 and 8000 BP steppe and open birch forests formed the vegetation in the south of the West Siberian Lowland. Dry steppe and semi-desert were the main types of vegetation in north Kazakhstan. From 7000 to 5500 BP Scots pine (Pinus sylvestris L.) expanded in Kazakhstan and reached its present day southern limit. Since 5500 BP pine has formed monospecific forests in the lrtysh-Semipalatinsk area and in the northern part of the Kazakhstan Foothills. By 5000 BP lime (Tilia cordata) penetrated into the northern part of the Kazakhstan Foothills. The ranges of oak (Quercus robur), elm (Ulmus glabra) and black alder (AInus glutinosa) also expanded. The period 4500-3600 BP was characterised by a drier and more continental climate. During that time, the forested area decreased. The ranges of broadleaved trees and alder were reduced. A phase of less continental climate occurred 3300-2800/ 2700 BP. By 1500 BP the present southern limit of Scots pine was established.
FR :
Les données palynologiques de quatre stations au Kazakhstan ont permis de reconstituer l'histoire de la végétation depuis 13 000 BP. Au Tardiglaciaire, des pessières claires à Picea obovata ont commencé à occuper les vallées des fleuves et les collines de Kazakhs. Vers 9500 BP la limite méridionale moderne de Picea obovata fut atteinte. Entre 9500-8000 BP les steppes et forêts claires de bouleaux (Betula alba) étaient répandues au sud de la Sibérie occidentale. Des steppes sèches et des semi-déserts constituaient alors la végétation du nord du Kazakhstan. Entre 7000 et 5500 BP, le pin sylvestre (Pinus sylvestris) s'est répandu au Kazakhstan jusqu'à sa limite méridionale actuelle. Depuis 5500 BP, Ie pin a constitué des forêts monospécifiques dans la région de Semipalatinsk-lrtysh et dans la partie septentrionale des collines de Kazakhs. Vers 5000 BP. Ie tilleul (Tilia cordata) fut présent dans la partie septentrionale des collines de Kazakhs. Les aires du chêne (Quercus robur), de l'orme (Ulmus glabra) et de l'aulne (AInus glutinosa) se sont étendues. Entre 4500 et 3600 BP, le climat est devenu plus sec et plus continental. L'aire de peuplement des forêts a diminué. La répartition des arbres aux larges feuilles et de l'aulne ont diminué. Un climat moins continental s'est instauré entre 3300 et 2800/2700 BP. Vers 1500 BP, la limite méridionale actuelle du pin s'est établie.
DE :
Fossile Pollen-Belege von zwei Torfmooren und zwei Seen in Kasachstan liefern mittels Kohlenstoffdatierung den Nachweis einer Vegetationverànderung seit 13 000 v.u.Z. Im Spâtglazial begannen offene Fichtenwâlder (Picea obovata) sich entlang der Flusstâler und ùber die Gebirgsauslâufer Kasachstans auszubreiten. Um 9500 v.u.Z. bildeten Steppen und offene Birkenwàlder die Vegetation im Sùden des westsibirischen Tieflands. Trockene Steppen und Halbwùsten waren die hauptsàchlichen Vegetationstypen in Nord-Kasachstan. Von 7000 bis 5500 v.u.Z. breitete sich die Fôhre (Pinus silvestris L) in Kasachstan aus und erreichte ihre heutige sùdliche Grenze. Seit 5500 v.u.Z. hat die Kiefer monospezifische Wàlder im Irtysh-Semipalatinsk-Gebiet und im nôrdlichen Teil der Gebirgsauslâufer Kasachstans gebildet. Um 5000 v.u.Z. drang die Linde (Tilia cordata) in den nôrdlichen Teil der Gebirgsauslâufer Kasachstans ein. Die Ausdehnung von Eiche (Quercus robur), Ulme (Ulmus glabra) und Schwarzerle (AInus glutinosa) nahm auch zu. Die Zeit von 4500 - 3600 v.u.Z. zeichnete sich durch ein trockeneres und mehr kontinentales Klima aus. Wâhrend dieser Zeit nahm die bewaldete Zone ab. Das Vorkommen von grossblâttrigen Bàumen und Erlen nahm ab. Eine Phase weniger kontinentalen Klimas trat zwischen 3300 - 2800/2700 v.u.Z. ein. Um 1500 v.u.Z. war die gegenwârtige sùdliche Grenze der Fôhre etabliert.
-
Evolution of the West African Mangrove During the Late Quaternary: A Review
Anne-Marie Lézine
p. 405–414
RésuméEN :
The review of pollen data on mangrove pollen deposition in modern and late Quaternary sediments of West Africa points to two distinct signals linked to the sedimentary environment concerned. Along the littoral and on the slope of the continental shelf, mangrove peat deposits recording more than 40% of Rhizophora percentages reflect the postglacial sea-level rise and give evidence for the associated paleogeographical modifications (e.g. during the Nouakchottian transgression). Deep oceanic records show that the mangrove was present along the West African coasts during the Late Glacial Maximum reflecting local conditions of fresh water input and sea surface temperatures not as low as previously suggested. Mangrove developed after 12 500 BP as far north as 21°N; its maximum extension was recorded ca. 9500 BP reflecting the enhanced monsoon circulation over West Africa.
FR :
La revue des données concernant la sédimentation pollinique des taxons de mangrove dans les sédiments actuels et quaternaires récents d'Afrique occidentale met en évidence la différence du signal enregistré selon qu'il s'agit de sédiments littoraux ou de sédiments marins profonds. Le long du littoral et sur les pentes du plateau continental, les tourbes de mangrove contenant des pourcentages de pollen de Rhizophora supérieurs à 40 % de la somme pollinique totale enregistrent très clairement les différentes étapes de la remontée postglaciaire du niveau marin et donnent la mesure des modifications paléogéographiques associées (comme par exemple lors de la transgression du Nouakchottien, il y a 5500 ans BP). Les sédiments marins profonds indiquent que la mangrove était présente, bien que réduite, le long des côtes ouest africaines lors du dernier maximum glaciaire indiquant la permanence de conditions locales d'apport d'eau douce et des températures de surface de l'océan proche moins basses que précédemment indiquées. La mangrove se développe dès 12 500 BP et s'étend probablement jusqu'à 21°N; son extension maximale a été atteinte il y a 9500 ans BP en réponse à l'augmentation des pluies de mousson atlantique au-dessus de l'Afrique nord-occidentale.
DE :
Die Ùberprùfung von Pollen-Daten von Mangrove-Pollenablagerungen in gegenwârtigen und Spât-Quartâr-Sedimenten Westafrikas weist zwei unterschiedliche Signale auf, je nach der betreffenden Sediment-Umgebung. Entlang der Kùste und an den Hângen des Kontinentalplateaus spiegeln Mangrove-Torf-Ablagerungen, die ùber 40 % Rhizophera-Anteile enthalten, die postglaziale Anhebung des Meeresspiegels und belegen die damit verbundenen paleogeographischen Verânderungen (z.B. wàhrend der Nouakchottian-Transgression). Tiefseebelege zeigen. dass die Mangrove entlang der westafrikanischen Kusten im spàten glazialen Maximum vorhanden war, und dass die lokalen Bedingungen fur Susswasserzufuhr und Meeresoberflâchentemperaturen nicht so niedrig waren, wie zuvor angenommen. Die Mangrove entwickelte sich nach 12 500 v.u.Z. und breitete sich nôrdlich bis 21°N aus; ihre maximale Ausbreitung ist um etwa 9500 v.u.Z. belegt und spiegelt die verstârkte Monsun-Zirkulation ùber West-Afrika.
-
Étude palynologique d’un nouveau sondage dans les marais de Sandynallah (massif des Nilgiri, Sud-Ouest de l’Inde
Jean-Pierre Sutra, Raymonde Bonnefille et Michel Fontugne
p. 415–426
RésuméFR :
Cet article présente des données polliniques pour un nouveau sondage de 9 mètres de profondeur réalisé dans un des marais de la région de Sandynallah (11°26'N, 76°38'E, alt. 2200 m), situé dans le massif des Nilgiri. Ces montagnes du Sud-Ouest de l'Inde sont soumises à un régime de mousson d'été. Quatorze datations au radiocarbone ont été obtenues sur neuf échantillons de sédiment brut par la méthode conventionnelle. Les datations de la partie profonde du sondage s'étalent entre 27 000 et 35 000 ans BP. Elles indiquent clairement que le début du remplissage date d'avant le dernier maximum glaciaire. L'analyse pollinique a porté sur 65 échantillons. Des comptage élevés ont permis d'identifier 95 taxons polliniques parmi lesquels 55 sont du pollen d'arbres et d'arbustes dont certains spécifiquement forestiers. Sur l'ensemble des taxons, le pollen de Gramineae, Cyperaceae et d'autres plantes marécageuses représente plus de 80 % du total compté. La période glaciaire est caractérisée par la prédominance de Gramineae en C4 associées à Artemisia et aux Apiaceae. Une phase à Michelia (Magnoliaceae), un arbre semi-décidu des forêts d'altitude, a été attribuée à l'Holocène supérieur autour de 3800 ans BP. La présence régulière, mais en faible quantité, d'autres taxons forestiers comme Olea, Ilex, Glochidion et Rapanea sur l'ensemble de la séquence montre que la mosaïque forêt-savane a existé dans ces régions bien avant que I'Homme n'intervienne sur la forêt.
EN :
This paper presents pollen data from the Nilgiri hills in South-West India subjected to the summer monsoon climatic regime. The sequence comes from a new 9-m core (A2) collected in one of the Sandynallah swamps (11°26'N, 76°38'E) at an elevation of 2200 m. Forteen conventional radiocarbon dates have been obtained from nine bulk samples. They clearly indicate that the lower part was deposited during the last glacial period and confirm previous information from this area. The oldest dates, 27,000 to 35,000 yr BP, measured at the Laboratoire souterrain de Modane (France), present consistent results. The lower part of the pollen sequence dates from the last glacial period (isotopic stage 3) before the last glacial maximum. The upper three metres were deposited during the last 5000 years. The record of the lower Holocene is apparently missing. Pollen analysis was undertaken on 65 samples.The pollen flora appears to be strongly dominated by grasses and swamp plants accounting for more than 80 % of the total counts. High counts were done which allow to recognize 95 distinct taxa among which 55 are attributed to tree forest elements. The glacial period is dominated by C4 grasses associated with a significant signal of Artemisia and Apiaceae. During the late Holocene a sharp peak of Michelia, a semi-deciduous tree of the montane forest among the Magnoliaceae is dated at around 3800 yr BP. Its association with other forest components such as Olea, Glochidion. Ilex and Rapanea favour the interpretation that a mosaic of grassland and forest existed in the Nilgiri hills since a few thousand years, well before human impact on forest.
DE :
Dieser Artikel befasst sich mit den Pollendaten von einer neuen 9m tiefen Probebohrung in einem der Siimpfe des Sandynallah-Gebiets (11°26' N, 76°38'0. Hôhe 2200 m) im Nilgiri-Gebirge. Diese Berge im Sùdwesten Indiens unterliegen einem Sommer-Monsun-System. Man hat vierzehn konventionelle Kohlestoffdatierungen auf neun Roh-Sedimentproben erhalten. Die Datierungen des unteren Teils der Probebohrung reichen von 2000 bis 35 000 Jahre v.u.Z. Sie lassen eindeutig erkennen. dass der Beginn der Auffullung vor das letzte glaziale Maximum reicht. Die Pollen-Analyse wurde auf 65 Proben durchgefuhrt. Zahlreiche Zâhlungen fùhrten zur Identifizierung von 95 Pollen-Taxa, von denen 55 Baum- und Buschpollen sind, einige davon spezifisch WaId zugehôrig. In der Gesamtheit der Taxa repràsentieren die Pollen von Gramineae, Cyperaceae und anderen Sumpfpflanzen mehr als 80%. Die Glazialzeit zeichnet sich durch das Vorherrschen von C4-Gramineae aus, welche mit Artemisia und Apiaceae in Verbindung gebracht werden. Eine Phase mit Michelia (Magnoliaceae), ein Halb-Laubbaum der Hochwàlder, wird dem spâten Holozan um 3800 Jahre v.u.Z. zugeordnet. Das regelmassige Vorkommen anderer Wald-Taxa wie Olea, Ilex, Glochidion und Rapanea.wenn auch in geringen Mengen, in der gesamten Sequenz zeigt, dass ein Wald-Savanne-Mosaik in diesen Gebieten lange vor Einwirken des Menschen auf den WaId bestand.
Comptes rendus
-
Vernet, Jean-Louis, 1997. L’homme et la forêt méditerranéenne de la préhistoire à nos jours. Collection des Hespérides (Archéologie — Histoire), Éditions Errance, Paris, 248 p., 102 fig. numérotées + photos noir et blanc, diagrammes, tabl. et encadrés non numérotés, 240 FF, 16 × 24 cm. ISBN 2-87772-137-X.
-
Straus, Lawrence G., Eriksen, Berit V., Erlandson, Jon M. et Yesner, David R., édit., 1996. Humans at the End of the Ice Age. The Archaeology of the Pleistocene—Holocene Transition. Plenum Press, New York and London, 378 p., fig. et tabl. numérotés par chapitre, index, 17 × 26 cm, 65 $ US (couverture rigide). ISBN 0-306-45177-8.
-
Parlow, E., édit., 1996. Progress in Environmental Remote Sensing Research and Applications. Proceedings of the 15th EARSeL Symposium, Basel, Switzerland, 4-6 September 1995, A.A. Balkema, Rotterdam, 484 p., ill., 17,5 × 27,5 cm, 195 $, couverture rigide. ISBN 90-5410-598-4-1996.
-
Joly, Fernand, 1997. Glossaire de géomorphologie. Base de données sémiologiques pour la cartographie. Armand Colin, Paris, 325 p., 45 $ can, 7,5 × 24 cm. ISBN 2-200-01476-7.