EN :
This article examines the work of Kent Monkman, an artist of Cree ancestry, and his Indigenous interventions into art of the American West. Known for his provocative and highly sexualized genre, Monkman, along with his gender fluid alter ego and companion, Miss Chief Eagle Testickle, have been upsetting the art world for more than a decade. By using Thomas King’s (Cherokee) concept of the “Dead Indian”, I examine how Monkman’s work revitalises Indigenous histories and places them in the centre of the paintings by the 19th-century German-American artist of the American West, Albert Bierstadt. By repurposing the scene, Monkman translates the images from anachronistic settler-colonial narratives and uses these images from the past to highlight Indigenous narratives of the American West.
FR :
Cet article examine l’oeuvre de Kent Monkman, un artiste d’origine cri, et ses interventions indigènes dans l’art de l’Ouest américain. Connu pour son genre provocateur et hautement sexualisé, Monkman, accompagné de son alter-ego et compagnon, Miss Chief Eagle Testickles dont l’identité de genre est fluide, bouleverse le monde de l’art depuis plus d’une décennie. Utilisant le concept (cherokee) de “l’Indien mort,” j’examine comment l’oeuvre de Monkman revitalise les histoires indigènes et les place au centre des tableaux d’Albert Bierstadt, l’artiste américain d’origine allemande, peintre de l’Ouest américain. En changeant le message de la scène, Monkman offre une nouvelle traduction des images de narrations anachroniques des colons-immigrants et réapproprie ces images du passé pour illustrer les narrations indigènes de l’Ouest américain.