Résumés
Résumé
Dès le xviie siècle, des prêtres missionnaires venus de France, tels les jésuites Claude Chauchetière et Louis Nicolas, illustrent les moeurs et coutumes des peuples autochtones de la vallée du Saint-Laurent. Au xixe siècle, des prêtres séculiers et des oblats, particulièrement Norbert Blanchet, Albert Lacombe et Émile Petitot, utilisent à leur tour le crayon et le pinceau pour enseigner aux autochtones de l’Ouest canadien les bases de la foi catholique. Au xxe siècle, la photographie et le cinéma prennent la relève. Albert Tessier (1895-1976) et Maurice Proulx (1902-1988) sont prêtres tous les deux. Le premier utilise l’appareil-photo et la caméra pour saisir les moeurs paysannes et les beautés de son pays, la Mauricie. Le second filme la vie quotidienne des gens qui ont colonisé le vaste territoire de l’Abitibi à la période de la crise économique des années 1930.
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Parties annexes
Note biographique
Ethnologue et professeur titulaire à l’Université Laval, de 1972 jusqu’à sa retraite en 2000, Jean Simard se spécialise dans les champs de l’iconographie, de l’art populaire, de la religion populaire et du patrimoine religieux du Québec et des francophones en Amérique du Nord. Il a publié une dizaine d’ouvrages dans ces domaines, dont Un patrimoine méprisé. La religion populaire des Québécois (1979), Les Arts sacrés au Québec (1989), L’Art religieux des routes du Québec (1995), Le Québec pour terrain. Itinéraire d’un missionnaire du patrimoine religieux (2004) et, en collaboration avec le photographe François Brault, Cimetières. Patrimoine pour les vivants (2008). Il est actuellement secrétaire de Rabaska, revue d’ethnologie de l’Amérique française, et a présidé la Société québécoise d’ethnologie de 2004 à 2012. Conseiller de la Cofram, il est membre du comité scientifique de ces journées d’étude.