Résumés
Abstract
This paper discusses the nature of provocation and the proper way to interpret provocation as a defence, particularly in relation to murder charges. Its aim is to explain how provocation can be conceptualized as a partial excuse by examining the traditional understanding of the provocation defence as a concession to human frailty. It is argued that the defence operates as an excuse on the assumption that an act of provocation is capable of raising in a person such a degree of psychological pressure, in the form of angry passion, as to deprive her of her ability to act morally voluntarily, i.e. the ability to act according to an all-things-considered moral choice. The paper aims to explain, moreover, why provocation cannot provide a complete excuse. It is argued that, while the provoked agent may not be able to suppress her anger, she is deemed capable of recognizing that there are overriding reasons for not acting on the desire to kill which may arise in her emotional state. Although a successful plea of provocation negates the degree of moral culpability required for murder, it cannot prevent conviction for the lesser offence of manslaughter for a provoked killing still manifests a socially undesirable disposition or trait of character.
Résumé
Cet article présente la nature de la provocation ainsi que la façon d’interpréter celle-ci en tant que moyen de défense en droit criminel et, plus particulièrement, pour les accusations de meurtre. Il vise à expliquer comment la provocation peut être conceptualisée afin de comprendre l’excuse partielle accordée lorsque cette défense est acceptée comme une concession de la fragilité humaine. L’auteur soutient que la défense de provocation agit comme une excuse fondée sur l’hypothèse qu’un acte de provocation est capable de faire accroître la pression psychologique à un degré tel que celle-ci se transforme en colère passionnelle, assez importante pour priver la personne de sa capacité à agir moralement. La provocation ne peut toutefois pas entraîner une excuse complète. Même s’il était impossible de faire diminuer la colère de la personne, celle-ci devrait être en mesure de reconnaître l’excès et de comprendre qu’il y a de bonnes raisons de ne pas agir par le simple désir de tuer quelqu’un. Bien que la défense de provocation nie l’existence de la mens rea, élément essentiel du crime, elle ne peut toutefois pas empêcher la condamnation pour une infraction moindre d’homicide involontaire.
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