Résumés
Abstract
In 2015, following Canada’s resettlement of large numbers of Syrian refugees, it was praised as a role model that should be implemented elsewhere. Or should it? With the resettlement of Syrian adult refugees as a case study, this article argues that Canada’s federal and provincial efforts to promote the integration of these refugees have overlooked the contribution that citizenship and civic education activities, administered in the refugees’ native language, can make towards their integration, as a way of empowering them to become active citizens in the political and civil life of the receiving country. In particular, the article critically evaluates current government-led efforts to rely on language courses as a medium for transmitting Canadian civic concepts. It also discusses why they are falling short of ensuring that these resettled refugees are saddled with the skills and know-how to navigate their rights and responsibilities as future Canadian citizens and to contribute effectively to the political and civil life of their communities. Finally, the article suggests that the provision of a civic education course in Arabic could constitute the missing link in any chain of government-led efforts to tackle the disparity between the federal government’s declared commitment to multiculturalism, inclusiveness, and the welcoming of immigrants/refugees and the policies and realities of social exclusion. In addition, such a course could provide an avenue to encourage resettled refugees, as Canadian “citizens in waiting,” to develop meaningful connections to and contributions in their new home country.
Résumé
En 2015, suite à la réinstallation d’un grand nombre de réfugiés syriens, le modèle canadien a été salué comme un exemple qui devrait être appliqué ailleurs. Le devrait-il vraiment ? Prenant la réinstallation de réfugiés syriens vraiment ? Prenant la réinstallation de réfugiés syriens adultes comme étude de cas, cet article soutient que jusqu’à présent, les efforts du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux pour promouvoir l’intégration de ces réfugiés ont négligé la contribution que les activités de citoyenneté et d’éducation civique administrées dans leur langue maternelle peut apporter à leur intégration, notamment en les habilitant à devenir des citoyens actifs dans la vie politique et civique du pays d’accueil. Plus particulièrement, cet article évalue de manière critique les efforts actuellement menés par le gouvernement, qui se fient sur les cours de langue comme médium de transmission des concepts civiques canadiens. Il traite aussi des raisons pour lesquelles ils échouent à assurer que ces réfugiés réinstallés soient équipés des compétences et savoir-faires leur permettant de contribuer efficacement à la vie politique et civique de leurs communautés. Enfin, l’article suggère que l’offre d’un cours d’éducation civique en arabe constituerait le chaînon manquant dans la chaîne des efforts menés par les gouvernements pour s’attaquer à la disparité entre l’engagement du gouvernement fédéral actuel en faveur du multiculturalisme, de l’inclusivité et de l’accueil des immigrants/réfugiés et les réalités de l’exclusion sociale sur le terrain. Ce cours constitue une voie qui doit être explorée pour encourager les réfugiés réinstallés, en tant que citoyens canadiens « en attente », à développer des liens significatifs et à contribuer à leur nouveau pays.
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