Résumés
Résumé
Depuis déjà une dizaine d'années, les limites des théories féministes classiques sur l'État sont soulignées par de nouvelles perspectives féministes. Leurs reconceptualisations offrent une voie médiane entre le volontarisme des approches libérales et le déterminisme des conceptions plus structurelles. Ancrées dans les notions de luttes politiques et de rapports de forces, celles-ci réorientent l'analyse de «l'État » vers celle de la spécificité des formes étatiques. Elles redonnent également aux luttes des femmes et aux processus de représentation politique une portée analytique et stratégique de même qu'elles permettent une meilleure prise sur la relation entre l'État et l'action politique des femmes.
Abstract
Over the last decade, the limits of classical feminist state theorizing have been underlined by a new feminist scholarship on the state. The revisions proposed by the latter strike a middle ground between the voluntarism of liberal approaches and the determinism of more structural ones. Anchored in the notion of political struggles and of «balance of forces», these revisions reorient the analysis from «The State» to the specificity of state forms. They also restore analytical and strategic meaning to women.
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