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Dans les dernières années, des efforts ont été mis en place afin de favoriser l'accès à la littératie pour les élèves ayant une déficience intellectuelle (DI) (Allor et al., 2014; Sermier-Dessemontet, 2020). Cet article présente une recension d'articles abordant les croyances de futurs enseignants, d'enseignants et d'autres acteurs scolaires au sujet de l'enseignement des compétences en littératie auprès d'élèves ayant une DI. Considérant les variations des études documentées (n=7), la discussion porte sur les résultats différenciés des articles analysés. Les différents acteurs scolaires ne croient pas être suffisamment formés pour développer les compétences en littératie des élèves ayant une DI.

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L’apprentissage des compétences en littératie, volet langage oral et écrit, représente un vecteur de réussite scolaire et sociale pour tous les apprenants, dont les élèves en situation de handicap découlant d’une déficience intellectuelle ou d’un déficit du langage. Pour le personnel, l’observation des acquis et de la progression des apprentissages des compétences essentielles à lire et à écrire pour planifier et réguler les interventions représentent un défi. L’objectif est de présenter une recherche-développement d’une grille d’observation aux fins de l’évaluation formative-régulative en enseignement des premières compétences en littératie auprès de ces élèves. La discussion ouvre sur les retombées pratiques, les limites et aussi les pistes de recherche.

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L’évaluation du développement de compétences de la personne ayant une déficience intellectuelle profonde (DIP) comporte plusieurs défis (Tremblay, 2001). Il existe peu de matériel évaluatif adapté à ces élèves (Wicht et Bielmann, 2012). La tâche de cibler des objectifs individualisés dans leur bulletin incombe aux enseignants. La littérature scientifique montre que les enseignants privilégient souvent l’enseignement de compétences fonctionnelles (Agran et al., 2012). L’objectif du présent article est de décrire les objectifs d’apprentissage documentés dans les bulletins d’élèves québécois ayant une DIP et de décrire les contextes de développement de ces compétences. La discussion permet d’amorcer une réflexion sur l’évaluation et l’enseignement.

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Plusieurs recherches soulignent des difficultés dans l’apprentissage et l’utilisation de l’écriture chez des personnes autistes. Toutefois, peu d’entre elles permettent de les comprendre. Cette étude ethnographique vise à décrire, du point de vue de deux adolescents : 1) leurs capacités et leurs difficultés dans leurs processus d’écriture et 2) les facteurs contextuels qui peuvent influencer ces processus. Les résultats mettent en lumière des capacités sur le plan du processus d’idéation des participants en lien avec l’écrit, mais une difficulté à saisir les attentes et à mettre en mots certaines idées, notamment en fonction des consignes données.

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Le présent article présente une recherche menée auprès de trois enseignantes en adaptation scolaire de première année, dont les élèves présentaient tous un trouble développemental du langage (TDL). Pendant six semaines, elles ont enseigné des routines « musique-littératie ». Un devis qualitatif exploratoire a permis d’identifier les caractéristiques de l’environnement liées à l’enseignement des routines qui constituaient : 1) des actions facilitantes ou 2) des défis pour l’apprentissage en littératie et la participation des élèves présentant un TDL. L’analyse a permis de dégager des pistes d’adaptation à apporter aux routines pour mieux répondre aux besoins des élèves.

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Le présent article relate l’expérience d’une participante au Camp musical extra-ordinaire, un projet de recherche musical inclusif à l’intention des jeunes ayant une déficience intellectuelle ou physique. Une approche multiméthode a été mise en oeuvre afin de documenter l’évolution des littératies langagière, musicale et technologique de la participante. Les résultats suggèrent que Léa a amélioré ses habiletés de communication, de socialisation, ses performances musicales et ses habiletés numériques. Ces résultats laissent entrevoir une synergie entre les différentes formes de littératie qui lui a permis d’acquérir différentes formes d’expression, de mettre en valeur son potentiel et de renforcer son estime personnelle et sa confiance.

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Le présent article expose les résultats d’un projet pilote de deux années. Par l’entremise d’une communauté de pratique, ce projet visait à soutenir des équipes enseignantes (ÉEs) à développer des pratiques pédagogiques en littératie adaptées à leurs élèves ayant une déficience intellectuelle (DI) moyenne, sévère ou profonde. Les résultats illustrent que peu importe le niveau de sévérité de la DI, il est possible de déployer une diversité de pratiques pédagogiques. Outre ces résultats, des effets positifs sur le développement professionnel des ÉEs et sur les apprentissages des élèves sont présentés.

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Les institutions financières procèdent à un virage numérique. Or, les personnes en situation de handicap vivent des défis à l’égard de la littératie numérique, car ils sont confrontés à une inégalité d’accès. Une recherche a permis d’évaluer l’accès aux sites web de quatre institutions financières exerçant des activités au Québec. La conceptualisation de l’accès inclusif a servi de cadre d’analyse des résultats de cette évaluation. Les résultats illustrent que le virage numérique actuel crée des obstacles à l’accès inclusif laissant pour compte les personnes en situation de handicap (PSH), dont les personnes présentant une déficience intellectuelle. Des recommandations exposent entre autres la nécessité pour les institutions financières d’outiller et de former davantage leur personnel afin de mieux instruire et de soutenir davantage les personnes utilisatrices des services numériques.

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Les élèves ayant une déficience intellectuelle sévère à profonde (DISP) présentent des difficultés importantes en lien avec la communication (Beaulieu et Langevin, 2014). Il semble que les enseignants et les autres intervenants scolaires, en interaction avec des enfants qui ont de faibles compétences de communication, limitent les échanges verbaux. Puisque la compétence à faire une demande est nécessaire pour la participation sociale, des enseignantes d’une école se sont donné comme objectif de soutenir cette compétence chez ses élèves ayant une déficience intellectuelle sévère à profonde. L’objet du présent article est de décrire les pratiques des enseignantes mises en place à cette école.

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Les pratiques en littératie documentées auprès des élèves ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère (DIMS) sont peu ou pas décrites dans la littérature scientifique. La description de ces pratiques est pourtant nécessaire puisqu’elle soutient la formation initiale et continue du personnel scolaire et contribue au développement du plein potentiel des élèves ayant une DIMS en matière de littératie. L’objectif du présent article est de décrire l’adaptation de l’approche intégrée d’enseignement de la littératie au moyen de la littérature jeunesse de Morin et al. (2005) auprès d’élèves ayant une DIMS.

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Nombre de tests de compréhension en lecture utilisés dans les écoles manquent de sensibilité, proposent des tâches peu authentiques et reposent rarement sur des modèles théoriques récents. Ces lacunes sont plus problématiques auprès d’élèves ayant une déficience intellectuelle (DI), qui ont besoin du développement d’approches adaptées à leur profil cognitif et motivationnel. Les évaluations dynamiques (ÉD) pourraient s’avérer utiles, car elles incluent l’interaction et la médiation durant la passation pour mieux comprendre ce qui favorise les apprentissages des élèves. La présente recherche qualitative explore la perception de quatre enseignantes sur les apports et limites d’une ÉD en compréhension en lecture auprès d’élèves ayant une DI.

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La présente étude de cas s’intéresse à une approche complémentaire et novatrice permettant aux élèves autistes de développer leur compétence à communiquer. Le cadre théorique explique les caractéristiques de communication complexe de ces élèves atypiques en lien avec le Langage SACCADE ConceptuelMC (LSC). La méthodologie et l’analyse croisée étayent les données tirées des outils de collecte, soit un journal de bord, des entrevues individuelles et un entretien collectif. Les résultats mettent en évidence les enjeux de l’implantation du LSC dans une école spécialisée.

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Les interventions musicales sont de plus en plus utilisées auprès d’enfants autistes pour les soutenir dans leur développement (Geretsegger et al., 2014). Cet article présente, sous la forme d’une étude de cas, les retombées d’une activité parascolaire de chorale auprès de trois élèves autistes du primaire ayant une déficience intellectuelle. Les compétences en littératie des élèves sont documentées à partir de l’analyse des enregistrements vidéos des séances de chorale et d’un entretien semi-dirigé avec l’enseignant de musique. En évoluant dans un nouveau contexte de vie de groupe, les participants semblent avoir mobilisé leurs habiletés de communication et d’interaction sociale. Ils ont également participé activement à l’activité de chorale. Les résultats suggèrent que la chorale pourrait soutenir certaines composantes en littératie d’élèves autistes ayant une déficience intellectuelle.