FR :

Après avoir brièvement fait l'exposé de l'évolution historique de la Loi de la convention collective depuis son adoption en 1934 et de la Loi des relations ouvrières de 1944, l'auteur examine successivement la matière, l'autorité et l'application de ces deux lois. Toutes deux présentent des difficultés de fait dans leur application et amènent ainsi des divergences de vue patronales-ouvrières. Comment concilier ces deux régimes ? Là réside le problème. Le lecteur trouvera dans cet article une solution possible envisagée en regard de la loi, des nécessités syndicales et de certains aspects économiques et deux remèdes d'application immédiate possible.

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Le lecteur trouvera ici la description du développement et du mécanisme de la « morale des affaires », cette éthique partielle et spécifique qui, plus souvent qu'à son tour, entre en conflit ouvert avec la morale tout court, la morale humanitaire ou chrétienne. L'auteur nous montre comment les hommes d'affaires ont usé et abusé de cette « morale », et comment les unions ont fini par l'accepter comme instrument fort commode de dialogue avec les employeurs et de victoire sur eux. L'emploi de la force a fait avancer les unions: le capitalisme n'est plus un sujet « tabou »; tout est remis en question. Mais si la puissance doit être le facteur déterminant, où allons-nous ? Vraisemblablement, vers un régime où « le Travail » régnera en maître. Mais cette domination en perspective, diffère-t-elle vraiment des autres formules totalitaires ? Il reste une chance de salut: patrons et ouvriers ont encore le recours possible à des décisions conscientes et libres. Il faut que disparaisse l'éthique d'inimitié, et que la morale traditionnelle régisse enfin les relations patronales-ouvrières. Sinon, c'est le chaos.

FR :

L'auteur expose d'abord les raisons qui incitent les associations professionnelles s'inspirant de la doctrine de l'Eglise à s'adjoindre un conseiller moral auprès de leurs membres. Il étudie ensuite le rôle fondé de ce conseiller au sein des groupements patronaux et ouvriers, ses droits, ses devoirs dans le domaine propre qui lui est réservé: ce rôle est essentiellement un rôle sacerdotal.

FR :

A la suite de la lecture d'une publication de l'Université du Minnesota, l'auteur analyse le contenu du document qui présente une nouvelle conception de la recherche en relations industrielles. Cette étude est de nature à provoquer de profondes modifications dans la méthodologie des relations industrielles par les principes nouveaux qui y sont énoncés.

FR :

Où va le syndicalisme ouvrier canadien ? Quels sont ses objectifs immédiats et lointains ? Le lecteur trouvera une réponse partielle à ces décisives questions dans cette étude des discours, rapports et résolutions présentés lors des congrès annuels des trois principales centrales ouvrières du pays.

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Ce bref compte-rendu du dernier congrès des Chambres de Commerce de la province de Québec apporte des suggestions nouvelles pour l'étude et l'application de cette idée en marche: la participation aux bénéfices.

EN :

After a brief outline of the historical evolution of the Collective Agreement Act since its adoption in 1934 and of the Labour Relations Act of 1944, the author examines in succession the contents, the authority and the application of these two laws. Both of them present certain difficulties in their application and thus cause differences in viewpoints between employers and employees. How can these differences be overcome ? There is the problem. The reader will find in this article a possible solution from the point of view of the law, union requirements and certain economic aspects, and two possible corrective measures that may be applied immediately.

EN :

In this article, the Author describes the growth of "business ethics" — partial ethics very often conflicting with integral community ethics, — their use and abuse by businessmen at large and their acceptance by unions as a practical medium for discussion with, and victory over employers. Strong pressures have proven successful to unions: Capitalism is no longer "taboo". But, if power is to be the decisive factor, what is ahead ? Labour is likely to "come into its own". Does this potential domination of Labour differ really from other forms of totalitarianism ? There lies a saving grace, for deliberate decisions may again be made by Management and Labour. Enemy ethics must disappear. Integral ethics must govern Labour-Management relations. These relations are not ruled by competition alone, nor by power alone. Either they comply with justice, or they end in chaos, organized. This article constitutes a challenge to all of us.

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The author first outlines the reasons that induce professional associations, who draw inspiration from the Church's doctrine, to take on a moral adviser for their members. However, he points out that socio-economic action, even if it is inspired by the Church's doctrine, is and remains the business of laymen. He then studies the true rôle of the adviser in the employers' and workers' associations, his rights, his duties in the sphere to which he is assigned: this rôle is essentially a sacerdotal one.

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Following the study of a publication of the University of Minnesota, the author analyses the contents of the document dealing with a new conception of research in industrial relations.

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What is Canadian trade-unionism up to ? What are its immediate goals ? How do its long-term policies stand ? Part of these momentous questions are answered in this survey of the speeches delivered, the motions carried and the reports prepared on the occasion of the annual conventions of the three major labor bodies in Canada.

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This brief report of the last Congress of the Boards of Trade of the Province of Quebec brings new suggestions for the study and application of this idea under way: profit-sharing.