Résumés
Abstract
From talks around the issue of the Generalized System of Preferences and more recent talks on bilateral and multilateral FTAs, the linkage between the promotion of universal labour rights and trade has been on the agenda of policy makers, and integrated into most FTAs. In the case of the recent Canada-Colombia Free Trade Agreement (CCFTA), Canadian officials negotiated the inclusion of a side agreement on labour cooperation (ALC) in order to deepen ties between the two countries, and support Colombian workers, who face severe repression by government and paramilitary forces. The current essay will bring forward and deepen the critiques formulated by civil society actors against CCFTA, and argue that the guarantees given by the agreement and the ALC are fundamentally flawed using an examination of the underlying meaning of the words of the agreement. By taking a structural approach, it will be argued that the general culture and habitus developed through the interests and usage of symbolic capital of structural actors have a central effect on the FTA and its ALC by completely altering the meaning of their language. Such a critique offers a relevant standpoint in the context of the on-going discussions revolving around the Trans-Pacific Partnership, and the general expansion of global integration through FTAs.
Résumé
Des négociations entourant la question du Système des préférences généralisées et de discussions plus récentes pour la conclusion d’accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux, la question du lien causal entre la promotion d’un droit du travail universel et le commerce est demeurée d’actualité. Dans le récent cas du Traité de libre-échange Canada-Colombie (TLÉCC), les autorités canadiennes ont lié au document un accord parallèle pour la coopération dans le domaine du travail (APCDT) dans le but d’accroitre les liens entre les deux États et d’ainsi supporter les travailleurs colombiens, oeuvrant dans un contexte de répression constante par les forces gouvernementales et paramilitaires. Toutefois, le présent essai optera pour une approche critique qui proposera et développera les oppositions de la société civile au TLÉCC en avançant que les garanties légales accordées par le traité et l’APCDT sont fondamentalement biaisées, et ce en regardant les structures de significations langagières sous-jacentes au texte. En prenant un point de vue structuraliste, il sera proposé que la culture générale et l’habitus qui se sont développés par les interactions structurelles des acteurs en cause et l’usage de leur capital symbolique ont eu un effet central sur le sens du TLÉCC et de son APCDT en altérant complètement le sens de leur langage. Une telle perspective est d’actualité dans le contexte présent des négociations sur le Partenariat Trans-Pacifique, et de la croissance de l’intégration économique mondiale à travers les traités de libre-échange.
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