Résumés
Résumé
Pourquoi les phénomènes météorologiques sont-ils souvent exprimés par des phrases qui n’ont pas la structure normale argument-prédicat (cf. il pleut)? La réponse est à chercher dans la manière dont ces phénomènes sont perçus et vécus dans l’expérience : il s’agit d’événements dans lesquels il est très artificiel de distinguer l’événement même d’un être ou objet auquel cet événement arrive. Une critique est faite des tentatives de réduire ces cas à des structures propositionnelles standards. Les phrases météorologiques qui semblent avoir une structure propositionnelle standard (le vent souffle, alld. der Wind weht, jap. ame ga furu) sont à leur manière aussi étranges que il pleut.
Abstract
Why is it that atmospheric phenomena are often expressed by sentences without a standard argument-predicate structure (cf. it's raining)? The answer to this is to be seeked in the way these phenomena are experienced: they are perceived as events in which it is highly artificial to distinguish the event proper from some being or object to which the event happens. Former attemps to reduce this case to standard propositional structures are criticized. It is shown that atmospheric sentences which seem to display a standard propositional structure (the wind is blowing, German der Wind weht, Japanese ame ga furu) are in their own way as strange as it's raining.
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