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L’auteur, à la suite de son expérience personnelle dans un Centre audiovisuel universitaire et de lectures sur la question, brosse ici un tableau de l’évolution des Centres audiovisuels universitaires au Québec.
Il définit l’adoption des techniques de communication audiovisuelles comme étant l’adoption d’une innovation dans l’enseignement universitaire. Compte tenu des récompenses qui encouragent le professeur universitaire à promouvoir ses activités de recherche, il ressort que les démarches d’amélioration de son enseignement et, a fortiori, de l’utilisation de l’audiovisuel deviennent secondaire.
Heureusement toutefois, pour l’audiovisuel, tous les professeurs ne s’occupent pas de recherche à temps complet dans toutes les facultés. On retrouve dans les écoles professionnelles, les sciences sociales, une préoccupation d’enseignement efficace et intéressant qui recourt plus souvent à la technologie nouvelle des moyens de communication audiovisuels.
Ce « marché » naturel de l’audiovisuel semble avoir été cultivé beaucoup depuis la création des Centres audiovisuels universitaires, de sorte qu’on pourrait proclamer la fin du développement quantitatif des services et des ressources de ces centres et proposer comme prochaine étape celle du développement qualitatif des services de l’audiovisuel : de différenciation plus poussée de ces services en fonction des usagers traditionnels et potentiels, de pénétration plus poussée dans la vie quotidienne de l’étudiant et du professeur-chercheur.