Résumés
Résumé
Pendant de longues années, en Israël et ailleurs, les survivants de l'Holocauste n'ont pas laissé de place dans leurs vies aux souvenirs de leur passé, craignant d'en être submergés et d'en contaminer leurs enfants. Lorsque ces personnes arrivent à l'âgé où elles font le bilan de leurs vies, le processus de deuil et celui de la perte sont réactivés par le besoin de porter témoignage. Elles souhaitent aussi se retrouver en continuité avec les événements cruciaux de leur passé, en particulier la séparation avec la famille d'origine, avec l'entourage et avec leur culture. La deuxième génération a grandi dans cette coupure avec les origines de la famille, coupure qui permet le développement de fantasmes souvent liés à une culpabilisation diffuse. Deux cas cliniques sont présentés ici et illustrent ces deux thèmes.
Abstract
For many years, survivors of the Holocaust in Israel and elsewhere have made little space in their lives for past memories. Indeed, they feared being overcome by them and influencing their children negatively as a result. When these people reach the age of putting their whole life into perspective, the mourning and loss processes are reactivated by the need to hold testimony. Also, they seek to be part of the continuity of crucial events that marked their past, particularly concerning the separation from their family of origin, network of friends and cultural community. Furthermore, since people belonging to the second generation grew up with this separation from family roots, they would develop fantasies often linked to a somewhat guilty complex. The authors present two clinical cases to illustrate each of the two themes in the article.
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